Perfect World, tome 1

J'avais entendu beaucoup de bien de ce manga et pour une fois, je suis de l'avis des rumeurs, c'était super chouette.
Il est souvent mis en parallèle avec Silent Voice parce qu'il aborde également le thème du handicap.

Kawana travaille pour une entreprise et découvre qu'Ayukawa, son premier amour de lycée (qui était aussi un bon pote) y bosse en tant qu'architecte. Elle ne l'avait pas revu depuis et ignorait donc qu'il était paraplégique suite à un accident pendant ses études. Ils sont contents de se retrouver, passent beaucoup de temps ensemble et réapprennent à se connaître.

J'ai été agréablement surprise par cette lecture. Je m'attendais à un shôjo basique et plein de bons sentiments. Mais finalement, il est loin d'être tout beau, tout rose. Malheureusement, le handicap de Ayukawa a des conséquences terribles : que ce soit le regard des autres très lourds ou la fragile santé du héros.
L'auteur a fait beaucoup de recherches sur les personnes touchées au niveau de la moelle épinière et ça se sent. Ça rend la situation aussi difficile que réaliste.

J'ai aimé les dessins, ils étaient très beaux dans la plus pure tradition shôjo, et j'ai pris plaisir à m'y attarder.
Il commence à se faire tard, je ne vais pas m'attarder. J'ai adoré ce premier tome et je lirai avec plaisir le prochain.
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Un tome qui est porté sur l'acceptation de soi. de plus, le lecteur est en présence d'une critique. Celle du jugement d'être différent dans une société. L'handicap d'Ayukawa est traité avec bienveillance. Kawana a des sentiments sincères envers lui. Les dessins sont très beaux. J'ai hâte de lire la suite. Un grand coup de coeur pour cette série.

J'ai profité des 48h de la BD pour découvrir le premier tome de Perfect World, et je ne le regrette pas.

Un manga tendre et poignant sur le handicap et les difficultés qu'il engendre, tant sur le plan social que dans la vie privée, en famille, en amitié, mais ici surtout en amour.

Perfect World, raconte l'histoire de Tsugumi et Ayukawa, deux anciens camarades de classe qui se retrouvent par hasard, lors d'une soirée professionnelle, après plusieurs années.

Lorsqu'ils étaient lycéens, Tsugumi pensait devenir illustratrice. Bien qu'elle soit maintenant décoratrice d'intérieur, elle semble toujours chercher sa voie. Ayukawa, qui a toujours voulu être architecte, a réussi son rêve.

A la grande surprise de Tsugumi, elle découvre le handicap d' Ayukawa lorsqu'il se transfère dans un fauteuil roulant. Depuis un accident pendant ses études, il ne marche plus. Un jour de pluie, il a été renversé alors qui roulait à vélo. Il s'est accroché à sa passion pour faire face à sa nouvelle situation. Il est paraplégique et architecte.

Perfect World est un shōjo manga qui n'embellit pas le handicap, mais qui montre aussi les possibilités pour vivre avec. Bien que ces sujets soient délicats, il aborde la perte de contrôle sur son corps, les complications de santé liées à la paraplégie, les douleurs fantômes, le regard des autres, les difficultés d'accessibilité et l'impact professionnel.

Ce manga offre une romance qui a le mérite d'aborder les relations amoureuses et le handicap. Hâte de lire les tomes suivants !

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Un manga vraiment très intéressant, et qui sort un peu des sentiers battus : on y suit Tsugumi, qui retrouve Hayukawa, son amour du lycée. Là où le shojo prend une tournure nettement plus profonde, c'est que le garçon en question a eu un accident, et est désormais en fauteuil roulant.
On voit donc Tsugumi s'interroger, sans fausse pudeur : peut-on aimer un handicapé ? Peut-elle vraiment (re)tomber amoureuse de ce garçon, alors qu'il est en fauteuil roulant ? C'est cru, c'est des questions qui font mal... Mais c'est, je pense, implacablement réaliste. Et c'est là toute la force de ce manga. le handicap est abordé frontalement, Hayukawa nous montre tout ce qui accompagne son état, et qui n'est pas glamour (perte de contrôle des sphincter, syndrome des membres fantômes), et ce qu'il doit affronter au quotidien de la part des autres.... Mais aussi de lui-même. Car c'est aussi un combat pour lui, d'accepter son état. Par l'intermédiaire d'un autre personnage qui a eu le même accident, et qui est en révolte contre le monde entier, on appréhende encore un peu plus les épreuves que Haykawa - et toutes les personnes qui ont eu un accident - a pu traverser.
La couverture, superbe, illustre très bien ce premier tome. Tout en sensibilité mais sans fausse pudeur, on sait de quoi on va parler.
Bref, un shojo qui sort du lot, à découvrir sans tarder !

Un premier tome introductif qui décolle fort en fin de volume et donne grandement envie de découvrir la suite. les deux personnages principaux sont attachants et touchants, chacun différemment.
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J'ai vraiment découvert avec la série Orange qui a été un vrai coup de coeur. Depuis je regarde chacune de leur sortie et Perfect world a fait un saut sans wishlist et ma PAL assez vite.

Tsugumi Kawana est une jeune femme de 26 ans qui travaille pour une entreprise de design d'intérieur. Lors d'une soirée organisé par un client, elle retrouve son amour et ami d'enfance, Ayukawa. Quand le jeune homme repart, Tsugumi est surprise de voir qu'Ayukawa est maintenant en fauteuil roulant. Malgré tout, la jeune femme est toujours sous le charme d'Ayukawa.

Perfect world est un joli manga, tout en émotions. Au fil des pages, on découvre les sentiments renaissants de Tsugumi et sa découverte de l'handicape. Ayukawa, devenu architecte, pointe du doigt les nombreuses difficultés qu'il rencontre au quotidien. de son bureau, avec son crayon et son imagination, il projette d'améliorer la vie d'autres personnes comme lui. A travers d'autres témoignages, on découvre des personnages poignants, fauchés dans leur jeunesse qui n'ont plus de raison d'avancer.

Le lien qui unit Tsugumi et Ayukawa est ancien. Dès sa rencontre avec lui, Tsugumi ressent les frissons de l'amour. Portée par une volonté et une bienveillance, elle tente de se rapprocher de son ancien amour. Malheureusement, suite à son accident, Ayukawa a érigé des barrières entre lui et les autres. Il ne souhaite en aucun cas faire subir son handicap à autrui. Quelques fois avec maladresse, mais souvent avec amour, Tsugumi ne se laisse pas abattre et continue ses petites attentions.

Avec ce premier tome, Rie Aruga nous présente des personnages touchants, avec un crayonné fluide et doux, elle sait faire passer de nombreux sentiments dans le coeur du lecteur. La romance se profile tranquillement, sans brusquerie et cohérence, mais on sent poindre les difficultés auquel va faire Tsugumi et la dur réalité que vit Ayukawa.
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Le handicap abordé de manière très juste et touchante. Un josei puissant, bien abordé. Avec tous les questionnements, ce à quoi on peut penser et ce à quoi on ne pense, ne voit pas forcément. Et le regard des autres, le terrible regard des autres.

Sur la couverture, on voit un jeune homme et une jeune femme assis. Tous les 2 ont l'air au même niveau, seulement le jeune homme est assis sur un fauteuil roulant.
Perfect world, un monde parfait, semble ironique. Un monde imparfait sans ta présence.

C'est agréable d'avoir un manga qui se passe dans la vie active, de plus comme ce jeune homme et cette jeune femme se sont connus lycéens, on a parfois leur vie passée aussi.
Ici, nous sommes sur un handicap lourd, un handicap moteur. Il faut savoir que quand vous parlez de personne handicapée, ce n'est pas forcément quelqu'un en fauteuil roulant. Mais ici, impossible d'échapper au passé, à ce moment qui a tout changé, son corps le lui rappelle constamment, et pire que tout le regard des autres : pitié, chuchotement, jugement, ce terrible regard.
Le jeune homme avait l'air d'être un sacré numéro plus jeune, mais je salue sa force de volonté, le fait qu'il savait si bien ce qu'il voulait faire (dans notre société, ça lui donne un bon avantage), architecte. En plus, un boulot bien intéressant à découvrir.

La jeune femme, valide, suit plus ou moins ces rêves. Elle le revoit après tant d'années, elle l'a connu, encore valide. Elle était amoureuse de lui à l'époque. Bien naturellement, elle traverse pas mal de choses, apprend ce qui s'est passé, réapprend à le connaître, passait du temps avec lui, apprend petit à petit ce qu'implique vraiment sa condition, combien il doit par moment laisser se fierté de côté pour demander de l'aide, combien la souffrance physique peut toujours être présente, mais pire que tout la souffrance morale. Bien sûr, qui voudrait d'une telle charge ? Lui-même le comprend, son ex du lycée si forte et lui n'ont pas tenu le coup. A un moment donné, elle se rend aussi compte du pesant regard des autres, et que si elle trace un chemin avec lui, ce ne sera pas une sinécure. Mais accompagné, avec quelqu'un qui vous aime vraiment, avec qui on s'entend bien, on peut se dépasser.

Il a également la chance d'avoir un vrai métier, et intéressant (architecte). Seulement, et surtout de nos jours, une entreprise a des délais, il faut du rendement, le ressource elle-même doit assurer ou dégager. Ce n'est pas des enfants de coeur, et l'humain ils s'en fichent, il n'y a que le profit qui compte. Alors comme les femmes à un moment donné (et je pense que même aujourd'hui elles doivent toujours se battre plus fort que les hommes), comme les gens qu'on juge inapte, il doit redoubler de plus d'efforts. Malheureusement, il y a des choses contre lesquels il ne peut rien. Il doit aussi pour avoir un boulot intéressant, être dans une grande ville, et donc ne peut rester avec sa mère, malgré ses inquiétudes, ses sollicitations. Imaginez comme la situation est dure également pour les parents. Mais il veut tracer son chemin. C'est bien normal !

Le temps a beau passé, qui lui en voudra si parfois il doute, a des idées noires. Non, ce ne sera jamais facile, mais il a dû apprendre à vivre avec. Renoncer à des choses, en apprendre de nouvelles. Voir que certaines choses sont possibles. Et fort de son expérience, il va rencontrer un lycéen qui n'accepte pas sa nouvelle situation et pique de grosses crises de colère (et c'est bien normal).

Attention, cela peut être difficile pour les coeurs sensibles, vous pouvez être au bord des larmes ou même complètement craqué. On ne vous en voudra pas.
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Kawana retrouve Ayukawa lors d'une soirée de boulot. Malgré le temps passé, elle a toujours des sentiments pour lui et veut l'aider. Mais suportera-t-elle ce monde ou tout le monde la dévisage avec pitié et dégoût ? Et ce n'est pas tout ! A cause de son accident, Ayukawa se retrouve souvent à l'hôpital…

J'ai beaucoup aimé ce premier tome déjà très touchant ! Les dessins sont simples mais jolis. J'ai tout de suite accroché avec les personnages et j'aime beaucoup la façon dont l'auteur nous montre les difficultés à travers Ayukawa. En plus des difficultés du à l'handicap, il doit supporter les regards de toutes les personnes qu'il croise. Je trouve ça vraiment dur, et dans notre société dès que quelqu'un est différent, tout le monde le regarde, le pointe du doigt comment si c'était une « erreur », un « monstre « à éviter à tout prix, si on ne veut pas devenir comme elle. Et l'histoire de Rie Aruga nous transmet très bien ce sentiment ! En tout cas, ce premier tome est déjà magnifique, et il nous promet déjà de très beau moment. D'un côté j'admire les deux personnages, et j'ai hâte de voir la suite !

Ma note : 18/20 Une très belle série qui reflète bien notre société, et ce premier tome vaut vraiment le coup !
#Frimousse
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Ce manga a rejoint ma wish list avant même qu'il soit sorti et je n'ai donc pas pu résister au plaisir de me le procurer. J'ai adoré Perfect world.

Perfect word relate l'histoire des retrouvailles de Tsugumi Kawana et de son amour de lycée Ayukawa. Ce dernier après un accident a perdu l'usage de ses jambes. La première impression de la jeune fille sur son état était le choc. Mais petit à petit, elle se rend compte que cela n'a pas changé les sentiments qu'elle éprouve pour lui. Ayukawa est-il prêt pour autant à la laisser l'aimer et l'aimera-t-il en retour ?

Avec un tel synopsis, je devais lire ce manga. Je suis en admiration devant les auteurs qui osent mettre en scène des personnes qui sont considérées comme différentes au sein de la société alors que ce ne sont que des être humains, comme vous et moi, finalement. Ce genre d'histoires permettent de donner une image positive et de d'humaniser l'handicap.

Ce qui aurait pu être un one shot va constituer une série. Il y a déjà 4 tomes parus au Japon et c'est toujours en cours. le tome 2 sera publié en France le 8 décembre. J'ai été très touchée par l'histoire pleine de tendresse et d'émotions. L'auteure décrit avec précision comment Ayukawa vit son handicap au quotidien et ce que Tsugumi a ressenti en voyant son amour de lycée sur une chaise roulante. Il a été très intéressant d'observer l'évolution des deux personnages en rapport avec cette situation. Et c'est là où les dessins ont une grande importance, Rie Aruga, offre des visages très expressifs, à travers lesquels on peut aisément voir les émotions de nos héros. J‘ai adoré le coup de crayon de Rie Aruga, c'est le style de dessins que j'aime. Doux, expressifs et magnifiques.

Le petit plus de ce manga est que l'auteure dépeint aussi comment les autres perçoivent l'handicap. On se rend compte à quel point les gens peuvent être cruels avec ce qu'ils ne comprennent pas. C'est un triste constat mais heureusement que tous ne rejettent pas les handicapés et leur offrent des opportunités professionnelles par exemple.

Perfetct word va me consoler de la fin de ma série manga coup de coeur, Orange d'Ichigo Takano. Ce premier tome est très réussi et nous promet une suite qui sera encore plus émouvante. Une histoire magnifique et des personnages très attachants que l'on a envie de suivre au bout du monde. Préparez vos mouchoirs, ils vont vous toucher en plein coeur.
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