What light c'est le genre de lecture doudou, parfaite à lire en période de Noël, ou au moins quand il commence à faire froid dehors, car ce livre dégage une chaleur immense, un peu comme un bon feu de cheminée dans un cottage perdu au milieu des bois.
Vous visualisez un peu le truc ?
Sierra vit toute l'année dans sa ferme de sapins de l'Oregon, excepté durant le mois de décembre où toute sa famille déménage jusqu'en Californie, dans le parc à sapins tenu par celle-ci depuis des années.
Le personnage de Sierra m'a tout de suite beaucoup plu. C'est une jeune fille vive et pleine d'esprit, une fille entière, honnête et qui n'a pas peur de dire ce qu'elle pense.
Elle a également le sens de l'amitié et de la famille et ça c'est top !
Du côté de ses amis, je dois avouer que j'ai eu une nette préférence pour Heather, "sa meilleure amie de l'hiver" qui m'a donné l'impression d'être plus tolérante que Rachel et Elizabeth. Devon, le petit ami de Heather m'a quant à lui beaucoup fait rire, tant sa naïveté était drôle.
Venons-en maintenant à Caleb qui a tout du petit ami idéal, si ce n'est que dans la petite ville de Californie où Sierra et ses parents vendent leurs sapins, une rumeur assez importante court à son sujet.
Sierra va donc devoir apprendre à démêler le vrai du faux et à faire confiance à ce garçon qu'elle connait à peine.
L'histoire qui se tisse peu à peu entre Caleb et Sierra est tendre et pleine de douceur. Exactement le genre de romance dont on a besoin en cette période grise et froide de l'année.
Dans son avant-propos,
Jay Asher nous informe que le thème de ce roman est celui du pardon, et je trouve qu'il réussit magnifiquement à le faire passer tout au long de ce récit, et ce de plusieurs manières différentes.
Comme je le disais en début de chronique,
What light est un superbe roman qui nous plonge avec énormément de douceur dans la période de Noël. La romance est présente, mais elle se construit petit à petit, de manière naturelle et c'est ça qui lui donne cette saveur aussi particulière.
Ce livre aura également eu le mérite de me réconcilier avec
Jay Asher, dont je n'avais pas beaucoup apprécié le roman
Profil, paru chez Milan il y a quelques années.
Ici l'auteur part dans un registre qui me plait énormément et qui m'a mis une tonne d'étoiles dans les yeux.
En conclusion, si vous ne saviez pas encore quoi lire en cette presque période de fête, jetez-vous sur ce superbe roman, avec une bonne tasse de chocolat chaud et un sucre d'orge.
Effet garanti !
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