Citations sur Le Cycle de Fondation, Tome 5 : Terre et Fondation (30)
Je commence à entrevoir comment vous travaillez, vous autres mythologues. Vous construisez une magnifique superstructure, mais qui peut fort bien être bâtie sur du vent.
Les mots subsistent, eux, même quand leur sens s'est perdu.
- Il doit vous paraître irritant de posséder ce don caché de prévision dont vous ne pouvez détecter la nature ; de savoir agir avec décision mais sans raison.
- L'expression usuelle sur Terminus est : « agir avec intuition ».
- Sur Gaïa, on dit : « savoir sans réfléchir ».
Si vous avez l’impression d’avoir raison, vous avez raison.
Qu’est-ce qu’un peu de monotonie ? Cela gâche le plaisir, mais ça vous maintient en vie.
Excusez-moi, mais c’est par où, la Terre ?
Le tout est plus grand que la somme de ses parties.
- Franchement, dit Trevize, c'est quand même gênant de ne pas savoir quel pronom utiliser pour cette créature. Cela entrave la pensée et la conversation de toujours devoir buter sur le pronom.
- Mais c'est la faute de notre langue, observa Joie, pas de celle de Fallom. Aucune langue humaine n'a été conçue en songeant à l'hermaphrodisme. Et je suis contente que vous évoquiez le problème parce que j'y ai moi-même réfléchi ... Pourquoi ne pas tout simplement choisir un pronom de manière arbitraire ? Je pense à Fallom comme à une fille. Elle en a la voix aigüe, déjà, et possède en outre la capacité d'engendrer des enfants, ce qui reste la définition cardinale de la féminité. Pelorat est d'accord là-dessus ; pourquoi ne feriez-vous pas de même en acceptant que Fallom devienne "elle" ?
Trevize haussa les épaules. "Très bien. Ca fera quand même drôle de remarquer qu'elle a des testicules, mais enfin ..."
Je n'aurai pas votre réconfortante foi dans la raison humaine, Pel. Il me semble au contraire tout à fait concevable que, lorsqu'une société planétaire est uniquement formée d'isolats, les préoccupations locales et même individuelles puissent aisément primer sur les préoccupations planétaires.
- Sans doute une telle société aurait-elle tôt fait d'être détruite, nota Pelorat. Je ne crois pas possible que des hommes soient incapables de saisir à quel point il est important de préserver les facteurs mêmes qui garantissent leur survie.
- Je n'aurai pas votre réconfortante foi dans la raison humaine, Pel. Il me semble au contraire tout à fait concevable que, 'lorsqu'une société planétaire est uniquement formée d'isolats, les préoccupations locales et mêmes individuelles puissent aisément primer sur les préoccupations planétaires.
- Je ne crois pas la chose concevable, intervint Trevize, pas plus que Pelorat. En fait, puisqu'il existe par millions des mondes occupés par l'homme et qu'aucun d'eux ne s'est détérioré au point de se déterraformer, il se pourrait que votre crainte de l'isolatisme soit exagérée, Joie."