Citations sur Le Cycle de Fondation, tome 3 : Seconde Fondation (59)
Il est toujours facile d'expliquer ce que l'on ne connaît pas en faisant intervenir une volonté surhumaine autant qu'arbitraire.
La possibilité existe que plusieurs Empires puissent être formés au cours de la période de neuf cents à mille sept cents ans succédant à l'instauration du Plan, mais un seul d'entre eux est le véritable second Empire.
Il est toujours facile d’expliquer ce que l’on ne connaît pas en faisant intervenir une volonté surhumaine autant qu’arbitraire.
« C’est un phénomène courant parmi les hommes. On cite des exemples dans l’histoire de la Galaxie, où des systèmes planétaires isolés sont retournés à la barbarie, et qu’avons-nous constaté en pareil cas ? Immanquablement, ces primitifs attribuent les forces incompréhensibles de la Nature – tempêtes, épidémies, sécheresse – à des êtres animés plus puissants que les hommes et dotés d’un pouvoir discrétionnaire.
« On nomme cette tendance de l’anthropomorphisme, je crois, et à ce point de vue nous nous conduisons comme des sauvages, et nous nous vautrons dans notre bauge. Connaissant peu de chose à la science mentale, nous attribuons les phénomènes qui échappent à notre compréhension à des surhommes – ceux de la Seconde Fondation, en l’occurrence, en nous fondant sur une hypothèse formulée par Seldon.
Il est toujours facile d’expliquer ce que l’on ne connaît pas en faisant intervenir une volonté surhumaine autant qu’arbitraire
Toutes ces puissances ont apporté à leurs sujets un confort mécanique au détriment de valeurs plus intangibles. Tazenda leur apporte le bonheur et pourvoit convenablement à leurs besoins matériels [...] Elle s’exerce, non sur un plan physique, mais psychologique
"Aujourd’hui après trois cents ans, où pourrait se trouver cette mystérieuse Seconde Fondation ?"
Galaxie ! A quel moment l'homme peut-il savoir qu'il n'est pas un pantin dont un autre tire les ficelles ? Comment pourrait-il le savoir ?
Hari Seldon avait établi ses deux organismes selon des conceptions tellement différentes ! La Première Fonda tion fut un météore qui éblouit toute la Galaxie. La Seconde, un abîme de ténèbres. « Il vous serait impossible de comprendre la raison de cette conduite sans ressusciter l’atmosphère intellectuelle qui régnait sous l’Empire déclinant. C’était une époque de concepts absolus, de grandes généralités définitives, du moins dans le domaine de la pensée. C’était aussi le signe d’une culture décadente qu’on ait construit des barrages pour s’opposer à l’expansion des idées. C’est sa révolte contre ces barrages qui rendit Seldon fameux. Cette ultime étincelle de création juvénile, jaillie de son cerveau, éclaira l’Empire d’une lueur crépusculaire qui faisait vaguement pressentir le soleil levant du second Empire.
« C’est un phénomène courant parmi les hommes. On cite des exemples, dans l’histoire de la Galaxie, où des systèmes planétaires isolés sont retournés à la barbarie, et qu’avons-nous constaté en pareil cas ? Immanquablement, ces primitifs attribuent les forces incompréhensibles de la Nature – tempêtes, épidémies, sécheresse – à des êtres animés plus puissants que les hommes et dotés d’un pouvoir discrétionnaire.
C’est la vieille histoire classique : plus un objet vous crève les yeux, et moins on soupçonne sa présence.