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Ceux qui connaissent un tant soit peu les romans de Kate Atkinson savent que celle-ci a l'art et la manière, oserais-je dire la manie ( mais ce n'est que mon avis ! Et un peu sa marque de fabrique ! ) de nous balader dans les corridors du temps de façon assez chaotique, présent, passé, futur s'entrecroisant constamment, exagérément.
Problématique qui exige du lecteur un effort de concentration permanent et une certaine frustration devant tant de dispersion,
Exercice de style assez périlleux qui génère ici, de la part d'une auteure confirmée, répétition de situation ( rencontre avec Evy), et même de phrases ! ( p°193-264) .
Malgré ces quelques imperfections et cet inconfort, j'ai suivi avec plaisir la longue histoire de Teddy, personnage très attachant, fer de lance de cette saga familiale ( tout en survolant ses missions pendant la guerre avec son escadron), apprécié la diversité des caractères de ceux qui gravitent autour de lui, le regard profond, sans concession sur les liens qui les relient, la complexité des noeuds à délier, les blessures à panser qui les déchirent aussi ! Un drame psychologique avec tous les ingrédients nécessaires pour me plaire !
Je continuerai évidemment à lire Mme Atkinson car j'aime sa fantaisie, son humour un peu gris, les ambiances "so british", en espérant être moins désarçonnée la prochaine fois.
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Le plaisir d'une écriture fine et sensible,
le plaisir de l'émotion qui touche pile là où il faut,
et le tout sur une trame historique vivante comme si l'on y était,
Ce roman m'a beaucoup plu, et contrairement à mes coups de coeur habituels pour les personnages féminins, ici j'ai surtout apprécié les hommes de la famille:
Sunny tellement meurtri,
et Teddy si émouvant dans son voeu d'être "gentil jusqu'à la fin de ses jours",
Teddy et ses petites réactions intérieures, ses "Ah bon ?" qui en disent si long,
Teddy qui voudrait "transformer un évènement bien sombre en quelque chose de moins affreux"...
Un beau personnage attachant, et la chute finale ne change rien à cela !
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Merci à JC Lattès !
Ayant énormément appréciée ma lecture de Une vie après l'autre, je ne pouvais pas manquer L'homme est un dieu en ruine, surtout que c'est le deuxième tome d'un dyptique consacrée à la famille Todd. Après Ursula Todd, nous parlons maintenant de son frère Teddy Todd. Une vie après l'autre raconte ce que Ursula Todd a vécu pendant le Blitz ; L'homme est un dieu en ruines décrit la vie de Teddy, le frère d'Ursula, pilote d'un Halifax dans le Bomber Command. Leurs vies entières sont imprégnés de leurs expériences de la guerre, ce qui v avoir des répercussions non seulement sur eux, mais aussi sur leur famille...
Une vie après l'autre avait été un coup de coeur, j'espérais donc retrouver le même genre d'émotions ici. Et pourtant, que le début fut difficile avec L'homme est un dieu en ruine ! La première centaine de pages s'est traînée interminablement, je n'arrivais ni à accrocher avec le personnage de Teddy ni avec son histoire... Je ne sais pas si c'était parce que j'étais dans un mauvais jour ou pas suffisamment concentrée, mais je n'y arrivais pas. Et puis, à un moment, j'ai eu le déclic. J'ai commencé à m'intéressais, à vouloir savoir ce qui allait se dérouler, comment Teddy allait s'en sortir. Et là c'était bon ! Même si ce ne sera pas le coup de coeur que j'ai eu pour le premier tome, même si j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, j'ai finalement passé un moment très intéressant.
Contrairement à Une vie après l'autre qui nous fait vivre plusieurs variantes d'une même histoire, L'homme est un dieu en ruine narre simplement la vie de Teddy, qui vivra une très longue vie...
(Mon avis complet sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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"L'homme est un dieu en ruine" est le 2ème volet du dyptique consacré à la 2ème guerre mondiale. Le premier volet, "Une vie après l'autre" se déroulait durant le Blitz et nous racontait les innombrables vies, morts et renaissances d'Ursula Todd, dont chaque nouvelle vie commencée se chargeait inconsciemment de fragments de souvenirs des précédentes vies, infimes traces mémorielles qui en déviaient plus ou moins légèrement le cours.
Ce nouveau roman est consacrée à la vie passée, présente et future du frère d'Ursula, Teddy Todd. Dans cette histoire, possible parmi les possibles, Teddy est devenu pilote de bombardier, il s'est marié avec son amie d'enfance Nancy avec laquelle il a eu une fille Viola qui aura elle-même deux enfants... On y retrouve bon nombre des personnages du 1er roman dont Ursula, bien vivante cette fois, leurs parents, la cousine Izzie mal-aimée et pourtant pas aussi superficielle qu'elle aime le laisser croire à sa famille. L'histoire est belle, très souvent tragique et outre les missions des bombardiers et l'héroïsme des pilotes qui sont décrits de manière prenante et documentée, l'auteur aborde plusieurs thèmes forts comme l'incommunicabilité des sentiments entre parents et enfants, la maladie, la fin de vie...
Telle une Parque, Kate Atkinson déroule le fil du destin de ses personnages, entremêlant avec délicatesse les brins du passé, du présent et du futur et le coupe, nous surprenant toujours par quelque rebondissement ou aperçu - presque - inattendu. Grande admiratrice de Kate Atkinson, "Une vie après l'autre" m'avait un peu déçue car je l'avais trouvé un brin répétitif... Mais j'ai vraiment adoré ce 2ème volet !
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Teddy est un petit garçon charmant, tout le monde l'aime, ses parents et ses soeurs l'adorent. Teddy est un jeune homme qui aime la Nature, les chiens et la littérature, qui déteste les rails sur lesquels l'ont placé son travail dans la banque de son père. Il voit dans la guerre, outre une façon de défendre de vrais valeurs, une espèce d'aventure salvatrice: en matière d'aiguillage qui change la donne, il n'a pas lésiné..

Aux commandes de son avion, bombardant Berlin ou Hambourg, menacé par la défense allemande, drogué à l'adrénaline, il promet, s'il s'en sort, "d'être toujours gentil, de mener une existence honorable et paisible" (mais toujours avec des chiens, des livres et pas loin de la nature). Il ne va quand même pas embêter tout le monde sous prétexte qu'il a fait la guerre.

Il épouse donc Nancy, son "amoureuse d'enfance" et avance dans la vie d'une façon qui peut paraître terne ( son "train-train" dit Nancy). Comme en bon anglais stoïque, il préfère exprimer sa sensibilité et ses émotions par des actes plutôt que par des épanchements, il devient aussi un homme bon, ouvert, qui affronte courageusement les épreuves que lui a préparées la vie (et il n'en manque pas, celle-ci est loin d'avoir épuisé son stock pendant la guerre). Il a une fille et des petits-enfants, qui ne sont pas forcément ceux qu'il aurait aimé avoir (mais parfois, si), mais avec lesquels il se comporte avec droiture et générosité : il donne plutôt que recevoir (ce qui veut dire qu'il reçoit beaucoup, au final, évidemment : "On récolte ce qu'on sème"). Il ne sait pas si c'est le bonheur, mais c'est le chemin, le sien.

Voilà : c'est donc l'histoire d'un homme , d'une famille à travers un siècle intraitable. Mais moins nunuche que mon commentaire n'en donne l'impression, car c'est raconté par Kate Atkinson, qui manie l'humour avec autant de causticité que de tendresse, jongle avec les époques et les perspectives (les jeunes gens imaginent leur avenir et les vieux rameutent leurs souvenirs), qui aime ses personnages dans tous leurs défauts , leurs grandeurs et petitesses, et veut les partager : parce qu'il sont des pions ballottés par le destin et se défendent comme ils peuvent (ou ne peuvent pas). Kate Atkinson est enjouée, attentive; elle maîtrise subtilement les parenthèses et les remarques mordantes pour maîtriser l'émotion et dire le vrai.

Dans une belle alternance, les parties décrivant l'aviation en guerre sont aussi réussies que celles sur la famille (ascendants et descendants) en recherche d'une certaine paix. Tout s'imbrique, tout se tient.
C'est très brillant et intelligent, pétillant je dirais, plein de générosité comme de lucidité et de vacheries, drôle, triste, c'est la vie, quoi. J'aurais bien aimé le connaître, Teddy.

C'est aussi dans une pirouette finale, et dans de nombreuses allusions au cours du livre, un hommage à la fiction, qui est une façon de s'en sortir, toujours.
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1er chapitre : le dernier vol , 30 mars 1944.
Point de départ du livre. chapitre très court.
2ème chapitre : 1925 Alouette le personnage central Teddy a 5 ans, L'Alouette est un oiseau, un chant des soldats français durant la 1ère guerre, un plat en Italie, un thème de poésie, le nom du 425e escadron , celui des Canadiens français, et c'est le point de départ d'une discussion entre Teddy et sa tante Izzie. On découvre les personnages principaux du livre, le père, la mère, les frères et soeurs de Teddy, sa femme, sa fille, le mouvement Kibbo Kift, le Woodcraft Folk.
4ème chapitre : 1980 Les enfants d'Adam, une autre génération, la vie en communauté, l'école Steiner.

L'histoire est sans cesse entremêlée entre présent, passé et futur, il faut arriver au 5ème chapitre pour enfin être à l'aise avec les personnages, et suivre le fil rouge de l'histoire de cette famille, ou chacun a des secrets très lourds à porter.

Les descriptions du dernier vol sont très précises, l'objectif, les ordres, les superstitions, l'action.....
La fin de vie de Teddy est également très bien décrite.

Belle peinture d'une famille sur 4 générations, en Angleterre et un peu partout ailleurs.
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Teddy est le personnage central et le roman tourne autour de sa vie. L'histoire ne se raconte pas chronologiquement, mais glisse d'avant en arrière de l'enfance de Teddy à ses derniers jours dans une maison de retraite sinistre.

1923, Après les vacances, Teddy doit entrer au pensionnat, tous les hommes de la famille y sont allés. la vie d'écolier n'est pas aussi déplaisante qu'il l'a craint. Mais malgré tout , lorsqu'il va étudier à Oxford, il conclut que l'école est un lieu brutal et barbare. Jeune diplômé, il part sur les routes , il plante des choux, aide à rentrer les moissons, cueille des fraises, dort dans des granges. Puis de retour, son père lui trouve un poste dans sa banque. La guerre le sauve d'une vie d'ennui dans un bureau, c'est un immense soulagement pour lui, il s'engage dans la Royal Air Force en 1940.

Nancy est son amie, sa joyeuse complice, ils sont des amoureux d'enfance. lls se marient à l'automne 1945. Devenus enseignants, Nancy adore sa profession, mais Teddy lui se voit le jour où il va prendre sa retraite comme un homme plein de regrets. Pour guérir Teddy de sa mélancolie, Nancy pense qu'ils doivent avoir un bébé.

Viola, leur fille, à vingt-huit ans elle est déjà désabusée, son enfance a été pervertie par le côté raisonnable de son père. Elle vit, avec ses deux enfants et son compagnon dans une communauté hippie dans le Devon.

Teddy est très proche de ses deux petits-enfants, Bertie a une intelligence pétillante et une âme joyeuse, Sunny a beaucoup trébuché depuis le début de sa vie et Teddy a peur pour lui, pour son avenir.

2012,Teddy a presque quatre-vingt ans, suite à une chute, il s'est fracturé la hanche,la vie en autonomie ne lui est plus possible il va devoir emménager dans une maison médicalisée pour seniors, pour son dernier vol.

Une saga familiale qui raconte l'histoire de la Grande-Bretagne d'après-guerre à travers le microcosme d'une seule famille. Un roman construit comme une commode dont Teddy ouvre les tiroirs au fur et à mesure de ses souvenirs. Ces va- et- vient incessants rendent le récit assez difficile au début. Mais ce livre est porté par le talent de narratrice de l'auteur et la richesse de ses personnages. Elle nous conte avec délicatesse la perte des amis au combat, la fin de vie de Teddy, les derniers jours de Nancy terrassée par la maladie et les années sacrifiées par la guerre.
Lien : http://notreavis.canalblog.c..
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Deuxième volet de son diptyque sur la seconde guerre mondiale, (le premier, "Une vie après l'autre", explorait les 1001 vies d'Ursula, la soeur de Teddy), ce roman mélange habilement les genres entre roman de guerre et chronique familiale. Kate Atkinson nous balade entre plusieurs époques, on passe de 195 à 2012 puis retour en 1947, sans jamais nous perdre.

C'était pour moi un plaisir de retrouver les personnages de "Une vie après l'autre", hauts en couleurs, mais j'ai adoré Viola, la fille de Teddy, qui est pour moi "le " personnage type des romans de Kate Atkinson, un peu paumé, un peu aigri, plein d'humour sarcastique. Par ce personnage, l'auteur nous conte les relations familiales difficiles, les liens parents-enfants, ce qui est un aspect qui m'a bien plus intéressée que celui de la guerre. J'ai lu tous ses romans, et à chaque nouveauté, j'ai envie de me replonger dans les précédents, on peut les relire à l'infini sans se lasser ...

Je me suis donc plongée dans "L'homme est un dieu en ruines" comme dans un cocon, retrouvant des personnages aimés, riant de l'humour "so british" d'Atkinson, et m'émerveillant de sa capacité à me tenir émerveillée, plongée dans son intrigue. Par contre, j'avoue avoir sauté plusieurs pages des chapitres sur les missions de Teddy, la partie "roman de guerre", qui n'e m'a guère passionnée.

Difficile d'écrire une chronique claire et concise sur ce livre, qui peut paraître un peu confus, mélangeant les genres, les époques, et si foisonnant. Il faut lire Kate Atkinson, c'est décidément l'un des plus grands auteurs de notre époque ...
Lien : http://histoiresdenlire.blog..
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Né en 1914 dans une famille de la bourgeoisie rurale, Teddy est l'enfant préféré de sa mère Sylvie, une pianiste fantasque comme l'est sa tante Izzie, une écrivaine qui fait de son neveu le modèle des « Aventures d'Auguste ». Rien ne prédestinait cet amoureux de la nature à s'engager dans la RAF pendant la Seconde Guerre mondiale. Alors que ses camarades meurent sous les assauts de l'ennemi, il en réchappe (grâce au lièvre en argent porte-bonheur que lui offert sa soeur Ursula ?) et se donne pour ligne de conduite de ne plus jamais faire de mal à personne (quelle gageure!), lui qui, en lançant des bombes sur des villes allemandes, fit de nombreuses victimes civiles dont il ne connaîtra jamais l'identité.
Au-delà de l'histoire de Teddy que l'on suit de 1925 à 2012 de manière non linéaire avec, en toile de fond, la description des mutations sociétales (il y a des pages savoureuses sur la période hippie), « L'homme est un Dieu en ruine » est une vaste fresque familiale drôle, émouvante, nostalgique du temps qui passe peuplée de personnages forts : la raisonnable Nancy, son « amoureuse d'enfance » qu'il épouse ; Viola, sa fille unique, un être insupportable qui devient touchant quand on découvre un événement qui a marqué son enfance (elle avoue « être de l'autre côté du bonheur depuis le début de sa vie ») ; Sunny, le fils de cette dernière qu'elle abandonne à son horrible belle-famille qui l'élève à la dure et que son grand-père va « sauver ». Et puis il y a les chiens, présences rassurantes qui vont accompagner Teddy tout au long de sa longue vie.
On aurait aimer passer encore un peu plus de temps avec Teddy, l'homme qui pleure à l'intérieur mais qui ne peut cacher ses cauchemars, personnage épatant, tolérant, profondément seul avec ses secrets qui passera sous silence « sa » guerre pour ne pas importuner son entourage. Mais les meilleures choses ont une fin...
Signalons que « L'homme est un Dieu en ruine » est le pendant masculin d' « Une vie après l'autre » qui mettait en scène Ursula, la soeur de Teddy. Là aussi, Kate Atkinson montrait son talent pour les retournements de situation et son goût pour la manipulation qu'autorise la fiction.

EXTRAITS
- Il aimait Viola comme seul un parent peut aimer un enfant, mais la tâche était rude.
- Ecologie ? S'interrogea Teddy. La nature, répondit-il. Autrefois, on l'appelait la nature.
- La tragédie de la vie, c'était la mort.
- Avec le temps et les années qui passaient, on se rendait compte que la distinction entre réalité et fiction n'avait pas grande importance, parce que, pour finir, tout disparaissait dans le fatras mémoriel, la bouillie de l'histoire.

Lien : http://papivore.net/litterat..
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N'ayant pas lu le premier volet du diptyque consacré à la Seconde Guerre mondiale de Kate Atkinson qu'elle a intitulé "Une vie après l'autre", j'ai été prise par l'histoire du jeune Teddy, de ses parents, de ses soeurs, de sa femme, Nancy et de sa fille Viola.
On y voit Teddy naître et puis mourir presque centenaire et finalement avoir vécu une vie plutôt exemplaire : il a été pilote pendant la seconde guerre mondiale et contrairement à beaucoup de son entourage militaire, il a survécu.
Le style est agréable et facile mais cette façon de mélanger les époques par chapitre est assez déroutante. On commence en 1944 en pleine guerre avec Teddy, jeune aviateur, puis on recule dans le temps en 1925 pour voir Teddy enfant pour aller en 1980 avec Viola, la fille de Teddy et ses deux petits enfants, Sunny et Bertie pour finir en 2012 par la mort de Teddy dans une maison médicalisée. Toute une vie qui virevolte devant nos yeux comme un papillon - même si c'est un peu fatigant, c'est prenant. Et dans les dernières pages, l'auteure prend des libertés avec son texte : elle imagine ce qui aurait pu se passer si Teddy n'était pas revenu de la guerre et n'avait pas épousé Nancy – mais ce ne sont que des spéculations qui n'apportent guère au récit. L'auteure a mis de la fantaisie dans sa création – elle se défend d'ailleurs d'être une « traditionnaliste » mais ne souhaite pas faire un roman « expérimental » ou réinventant la forme. (voir Note de l'auteur en fin de roman page 513).
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