AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,11

sur 296 notes
5
25 avis
4
21 avis
3
9 avis
2
2 avis
1
0 avis
Tout le monde a lu le roman... sauf moi. Donc je décide de le faire avec ce roman graphique, histoire d'avoir une p'tite idée. Bon, ben, suis pas plus emballée que ça avec cette servante et ses semblables qui ne sont là que comme vagin à disposition pour la reproduction. Trop d'acceptation, manque de révolte, aucune chaleur. La femme soumise, pas trop mon truc !
Commenter  J’apprécie          290
À la sortie d'une exposition sur la science-fiction, la vie future, les dystopies, je me rend dans la boutique avant de quitter les lieux et je tombe nez à nez avec cette jolie couverture de livre très épurée, écrit en lettres capitales « LA SERVANTE ÉCARLATE ».

J'avais énormément apprécié la série et cela faisait un petit moment que je n'avais plus eu l'envie de lire. J'ai pris le livre et j'ai foncé en caisse. Je ne le regrette pas.

Les illustrations sont somptueuses, l'histoire reste la même.
À l'heure où peu de femmes sont en capacité de procréer, le nouveau gouvernement instaure une politique de dictature où les femmes ayant déjà eu la chance d'avoir un enfant, deviennent des esclaves sexuels misent à disposition des riches commandants et de leur femme, afin de donner à nouveau naissance…
Ce petit livre est quand même bien moins explicite que la série… autant vous dire que j'en suis ravie.

Une belle découverte qui me donne envie de m'intéresser de plus près aux romans graphiques.
Commenter  J’apprécie          290
N'ayant pas vu la série télévisée, ni lu le roman, c'est avec curiosité que j'ai plongé dans ce roman graphique.

Je connaissais l'histoire dans ses grandes lignes : un monde dans lequel les femmes n'ont de valeur que pour leur utérus. Dans cet ouvrage, on découvre donc l'histoire de Defred, servante écarlate, dont la mission est de porter un enfant pour le Commandant et son épouse. Son identité propre à été totalement effacée et elle n'existe que pour remplir cette mission. Defred nous décrit donc une partie de son histoire auprès de cette "famille", mais aussi sa vie d'avant l'avènement de la république de Galaad, lorsqu'elle avait une réelle place dans la société en tant que femme libre.

J'ai apprécié la différence dans le style des illustrations selon la période du récit. Lorsque Defred vit dans la république de Galaad, les dessins sont plus sombres et les traits anguleux, alors que lorsqu'elle se remémore sa vie en tant que femme libre, les dessins sont réalisés à l'aquarelle, avec des traits plus souples, arrondis et des teintes plus pastels.

Je ne suis pas friande des dystopies d'une manière générale et celle-ci ne déroge pas à la règle. Quelques passages m'ont semblés difficilement compréhensibles. J'ai eu du mal à apprécier ma lecture à cause d'un manque de fluidité à mon goût. Je suis quand-même satisfaite d'avoir assouvi ma curiosité envers cette mystérieuse servante écarlate.

Commenter  J’apprécie          10
Que dire sur la servante écarlate qui n'a pas été dit? le roman de Margaret Atwood à fait le tour du monde depuis bientôt 40 ans. En plus de cette série quasi parfaite diffusée sur HBO.
Ce roman graphique se colle davantage au roman qu'a la série télé. Mais si vous décidez de ne lire que ce livre sans avoir préalablement lu le roman ou vu la série, vous serez un peu perdu car les transitions de ce comics sont plutôt confuse. Mais sinon, le climat anxiogène y est tout aussi efficace. La fin (les deux dernières pages) m'a fait me poser plein de questions mais j'imagine que c'est le but. Sinon, très bon mais des trois produits connus (la série, le roman et le comics books), ce n'est pas par lui que je débuterais.
Commenter  J’apprécie          20
Dans la république de Galaad, les femmes n'ont plus de droit. Elles sont classées en différentes catégories. Habillée tout en rouge, Defred est une servante écarlate, dont le rôle est de donner des enfants au commandant et à son épouse, chez qui elle a été placée. Defred, qui s'appelait June dans une autre vie, raconte son calvaire et celui des autres, réduites à l'état d'esclaves sexuelles.

Pour moi c'est une très bonne adaptation du livre, même si le format fait que des détails sont omis dans le roman graphique. Il montre bien les valeurs de Galaad, la construction sociale, la violence physique et psychologique. le lecteur alterne entre la vie actuelle de Defred, et les souvenirs de June. Ses espoirs, ses malheurs et son histoire sont retracés justement.
J'ai eu un coup de coeur pour les dessins, qui montrent des horreurs, sans être violents.

Moi qui suit une adepte des dystopies, je trouve celle là particulièrement réussie et angoissante. Si vous ne connaissez pas du tout l'univers de la servante écarlate, c'est une bonne porte d'entrée dans ce monde. Si vous en êtes fan, cela est un bon moyen de le redécouvrir.
Commenter  J’apprécie          10
"La servante écarlate" a tout de la dystopie par excellence ; un monde dans lequel les libertés sont bridées, où les femmes toutes de rouges vêtues rabaissées au statut de "vaisseaux de natalité".
Tout commence avec la prétendue intention du gouvernement de protéger ses concitoyens d'une menace terroriste, mais qui dévie rapidement vers un système tyrannique et extrême.
J'avoue ne pas avoir lu le roman original, plus intriguée par cette version illustrée qui, il faut le reconnaitre, est tout simplement magnifique. La patte de Renée NAULT fait prendre une toute autre réalité au récit ; la douceur de l'aquarelle vient contraster violemment avec un texte cru, des images crues.
Si l'histoire vaut le détour pour s'imaginer un monde pas si lointain de cruauté, l'esthétique, elle, y incite fortement.
Commenter  J’apprécie          00
L'adaptation en roman graphique de la Servante écarlate de Margaret Atwood par Renée Nault est vraiment un bel objet.
Une couverture et des pages de garde où alternent le noir profond et le rouge vermillon, des planches très sombres, d'autres très colorées où l'écarlate des vêtements des servantes domine, des polices de textes blanches ou rouges se détachant sur le noir, toute une ambiance…
Des dessins magnifiques avec un certain sens du détail, des physionomies très travaillées, tantôt très neutres, tantôt très expressives…
Une réussite, vraiment !

J'ai lu le livre de Margaret Atwood, La servante écarlate, il y a environ trois ans, après avoir visionné toutes les saisons de la série adaptée de ce roman. Je découvre aujourd'hui cette autre approche sous forme de BD.
Je retrouve la grande force de caractère de l'héroïne, June, alias Defred, qui parvient à survivre dans la société patriarcale de Gilead, sans accès à aucune source pour s'exprimer, ni écrite, ni orale ; son apparent détachement, les petites choses auxquelles elle se raccroche pour rester vivante, des odeurs, des couleurs, des fleurs…, ou encore l'expression de ses souvenirs donne beaucoup d'impact au scénario, très proche de la narration d'origine…
J'avais déjà relevé avec le roman combien l'écriture à la première personne déroute à la fois par son impossibilité car, dans cette dystopie, les femmes, à fortiori les servantes dont le rôle se limite à la reproduction, n'ont plus le droit de s'exprimer, encore moins d'écrire et de conserver des écrits, et par l'espoir insensé qu'elle véhicule.

Quand j'avais lu le livre, ma posture de lectrice s'était trouvée un peu faussée car, grâce ou à cause de la série télévisée, je connaissais toute l'histoire et même davantage. de plus, j'avais encore en tête les physionomies des différents personnages, le couple Waterford notamment, et mes souvenirs ne collaient pas toujours avec le récit ; certains détails ou, au contraire, un manque de précision me déroutaient quelque peu…
Les illustrations de Renée Nault, les décors un peu différents, les nouveaux visages des personnages m'ont d'abord un peu surprise ; j'ai eu besoin d'un temps d'adaptation… Et puis, tout naturellement, je suis à nouveau entrée dans cette terrible dystopie, vraiment fidèle au texte original. Ce nouveau regard de Renée Nault a ouvert mon horizon, m'a procuré de nouvelles sensations comme si la dessinatrice m'offrait un nouveau prisme.

J'ai adoré !

Lien : https://www.facebook.com/pir..
Commenter  J’apprécie          60
Pour avoir vu la serie et toutes ces saisons je peux dire que j'ai adoré ce roman graphique.
il m'a donné envie de continuer avec le Testament, que j'ai déjà réservé auprès de ma bibliothèque 🤗
je conseille fortement ce roman à ceux qui ont vu ou pas la série &#xNaN
Précision, il n'y a pas d'images choquantes
Commenter  J’apprécie          60
(SC971) Je n'ai pas lu le roman de Margaret Atwood mais j'ai vu comme beaucoup la série TV et je trouve que ce roman graphique en est une bonne adaptation, avec notamment un jeu autour des couleurs, surtout le rouge (celle des servantes) et le bleu (celle des épouses), et les couleurs vives pour les souvenirs de la "vie d'avant". La terreur, le désespoir, la tension sont palpables, et le récit très prenant. A l'heure où des décisions de justice aux Etats-Unis remettent en question le droit des femmes, et potentiellement des "minorités", je pense que c'est un bon moyen de se rappeler que rien n'est acquis pour toujours. Raison pour laquelle je dis oui à cette BD pour la sélection 2023 niveau lycée.
(LX971) Je suis plus sceptique personnellement. J'ai eu du mal à entrer dans cette adaptation. le fait de n'avoir pas lu le roman ni vu la série ne m'a pas aidé sans doute mais le récit m'a paru assez confus et les textes un peu pesants. Pas sûr que les élèves accrochent. Non pour le Prix BDz'îles.
(MAB) Beaucoup de mal à découvrir cette BD.
Non pour la sélection.
Commenter  J’apprécie          30
Une prophétie cauchemardesque qui tient en haleine, je n ai pas pu décrocher. On ne sait pas ce qui arrive à Defred à la fin, mais sans doute pas de fin heureuse!
Dans ce roman, prise de pouvoir sur les femmes, humains qui ne sont plus capables d avoir des sentiments, pendaison des personnes qui sont pour l avortement, l auteur signe un recul lamentable dans le droit de la moitié de l'humanité à disposer de son corps.
Superbement illustré par l artiste Renée Nault, ce roman graphique est d une force cruelle et provocante face à la stérilité, l esclavage sexuel, l extrémisme religieux, la pollution nucléaire, les dictatures, les crimes de guerre, viols.
Une dystopie déclinée en série qui fait malheureusement écho à des scénarios possibles, cela reflète les dérives sociétales et les dangers du fanatisme.
Vraiment poignant, rouge vif, comme la couleur du sang, et des robes des esclaves qui n ont de valeur qu en tant que procreatrice.
Commenter  J’apprécie          20





Lecteurs (511) Voir plus



Quiz Voir plus

Margaret Atwood est-elle Lady Oracle ?

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, je ne suis pas :

La croqueuse d'hommes
La voleuse d'hommes

10 questions
42 lecteurs ont répondu
Thème : Margaret AtwoodCréer un quiz sur ce livre

{* *}