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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Voilà une personne face à laquelle on se sent toute petite, tant sa force déborde des pages de ce témoignage édifiant au sens le plus noble du terme : force du courage, force d'un engagement pour une cause au-delà de soi et au mépris du danger, force tranquille à se tenir debout face à une menace terrifiante devant laquelle il est si naturel de se coucher; force de l'amour aussi, brûlant, flamboyant de Lucie pour son Raymond; force de la maternité encore, qui sait hiérarchiser au degré près toutes les priorités de rang un.
Voilà encore une page d'histoire au plus près du réel, splendide dans sa brutale simplicité, couvrant le long de neuf mois de gestation un aspect de la guerre suffisamment noble pour ne pas avoir besoin d'artifices.
Le lire m'a donné l'occasion de découvrir parmi les critiques publiées ici des témoignages de lecteurs ayant entendu Lucie Aubrac lors de conférences ou lors de leurs études secondaires, ce qui n'a fait que donner plus de force à cette lecture.
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Lucie Aubrac n'a pas réellement tenu un journal intime entre mai 1943 et février 1944, c'était inenvisageable pour des raisons qu'on imagine sans peine, mais c'est tout de même sous cette forme qu'elle a choisi de nous raconter les événements survenus durant ces neuf mois. Riche idée (mais Lucie Aubrac n'a-t-elle jamais eu autre chose que de riches idées ? Folles parfois, audacieuses souvent mais toujours éclairées) car son récit, aussi somptueux aurait-il été dans une forme plus classique, rapporte encore mieux ce qu'elle a traversé, vécu et enduré pendant ces semaines de terreur. Neuf mois pendant lesquels elle a porté son deuxième enfant, une fille, Catherine bien sûr, nom de résistante de sa si courageuse maman.

Sur Lucie Aubrac tout a été dit et redit, quand on ouvre Ils partiront dans l'ivresse, on sait déjà ce qu'on ne va pas découvrir (la force, la bravoure et la grandeur de cette professeure d'histoire-géo, sans histoires d'ailleurs jusqu'à la guerre, l'occupation et les déportations) parce qu'on le sait déjà et qu'il n'est nul besoin d'en chercher l'inutile confirmation. Si la France a nourri une héroïne en son sein, c'est bien Lucie Aubrac.
Non, ce qui est intéressant dans ce journal, c'est le fonctionnement de la Résistance qui nous est minutieusement raconté, les victoires, emprisonnements et parfois morts de ces hommes et femmes de l'ombre, le récit de l'héroïsme des gens "ordinaires", du fermier à l'enseignant, qui sans parfois appartenir à aucune organisation ont aidé, nourri et caché des résistants. C'est le récit de la lutte à mort de Lucie Aubrac pour l'Amour et la Liberté mais aussi, déjà, le récit de son combat pour les femmes. Moins répandues peut-être que les hommes dans la Résistance et pourtant bien présentes, bien plus en tout cas qu'on le laisse souvent entendre.
Oui, il y a eu Lucie Aubrac, mais elles ont été nombreuses ses soeurs d'insoumission, des Cécile Rol-Tanguy, des Gisèle Guillemot, des Madeleine Riffaud, des Marie-Jo Chombart de Lauwe, dammit l'impossible envie de les citer toutes... Un respect total.
Ils partiront dans l'ivresse (peut-être l'un des plus illustre des messages codés de la BBC, donnant aux époux Aubrac le feu vert d'un départ pour Londres et la sécurité) est le journal passionnant d'une mère, d'une épouse et d'une militante engagée. Un témoignage historique unique.
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A propos de ce livre témoignage de Lucie Aubrac, j'ai eu envie de témoigner à mon tour en recopiant quelques extraits d'un texte écrit après que j'ai eu la chance de la rencontrer lors d'un colloque sur la résistance à Lyon, au début des années 90. Ce texte s'intitule : « Une femme ordinaire » et me semble dire en filigrane ce que le lecteur du livre de Lucie pourra ressentir.
« (…)
En début d'après-midi, le colloque a pour thème : Résistance et Mémoire.
Après les premiers discours d'usage, un intervenant s'avance, le volcanologue Haroun Tazieff. de sa voix si particulière, rocailleuse et musicale, il raconte son entrée dans la résistance. le jeune homme d'alors, plein de fougue et d'énergie à dépenser, rêvait d'action. Sa démarche, une démarche intellectuelle, militante, visionnaire ? Pas du tout. Une envie physique, uniquement, d'en découdre, de se battre, d'écouler la sève qui coule dans ses veines. Et cet homme dans toute son honnêteté nous explique qu'il s'est retrouvé du bon côté de la barrière un peu par hasard, qu'il aurait pu peut-être, si on avait cherché à le séduire, s'engager au sein de la milice.
Je pense à ce film que j'aime tant, "Lacombe Lucien" de Louis Malle et Patrick Modiano, qui a tant choqué lors de sa sortie et encore de nos jours. Pourtant, la vérité d'Haroun Tazieff est là, dans sa crudité et son évidence : on ne choisit pas toujours d'être un héros.
Ce témoignage, d'une simplicité lumineuse, exprimé avec jovialité, suscite quelques interrogations incrédules. Certains ne peuvent se résoudre à accepter une telle insouciance, préféreraient un message plus tranché, sans doute pour se rassurer. le vieil homme tient bon, chaleureux mais constant, il ne cède aucune parcelle du terrain. Voilà ma vérité : jugez-moi si vous voulez, mais entendez-la.
Une pause d'un quart d'heure est la bienvenue. Les esprits s'échauffent un peu autour de moi, qui reste calme. Ce discours m'est sympathique, rejoint certaines de mes convictions les plus anciennes. L'homme est un être ambivalent. Les porteurs de certitude sont parfois dangereux. le doute construit. A l'heure du choix, nous ne sommes pas toujours au rendez-vous.
La reprise des débats s'annonce. Une femme s'approche du micro. Grande, âgée, osseuse, plus distante en apparence qu'Haroun Tazieff. Lucie Aubrac. C'est un ancien professeur, qui, je le présume à sa posture, ne devait pas être commode. Sa voix est directe, presque autoritaire, et je m'attends à un discours didactique et un peu péremptoire. Et les mots commencent à dérouler leur chemin jusqu'à mes oreilles, mon coeur, mon âme.
Que dit Lucie Aubrac ?
Qu'elle n'a aucune leçon à donner, simplement le besoin de témoigner. Non pas pour elle, pour régler les comptes du passé, mais pour les êtres d'aujourd'hui. Elle avait deux ans de plus qu'Haroun Tazieff pendant la guerre, mais son engagement fut davantage conscient, militant. A vrai dire, elle ne s'était jamais posé la question. Amoureuse de son métier, elle se sentait charge d'âmes. Amoureuse de Raymond, elle l'accompagna dans la lutte. Au nom de leurs idéaux communs, sans grand discours, sans emphase. Simplement, il fallait que cela soit. Qu'il y ait des femmes et des hommes pour se dresser contre l'inacceptable. Que des réseaux soient créés. Qu'une organisation se mette en place, hiérarchisée, soumise à des lois que l'on doit respecter, même si on ne les comprend pas toujours. Non sans humour, elle raconte la différence entre les hommes et les femmes dans le quotidien des résistants. L'homme, tout entier tendu vers le combat, les armes, déconnecté des considérations domestiques. La femme, portant des messages, assurant les liaisons, distribuant des tracts, et assumant la totalité des tâches ménagères, la cuisine, l'éducation des enfants, perpétuant une certaine routine qui est aussi la vie, et gage d'équilibre. Lucie adopte un ton léger pour raconter les dangers encourus, les incertitudes, les longues heures d'attente et d'inquiétude. Rien en elle ne trahit une fierté qui lui semblerait dépassée, parce qu'aujourd'hui, si elle a acquis une petite célébrité, elle garde en mémoire les milliers d'anonymes dont on ne parlera jamais et qu'elle porte en elle. Oui, ces anecdotes pour nous ressemblent à un film, mais au cinéma les morts se relèvent après le mot fin. Pas dans la vie. le froid s'insinue jusque dans mes os. Je repense à Jean Moulin, devenu un emblème, mais qui n'était qu'un homme. Et j'y vois là sa grandeur. Lucie ne veut pas s'attarder les heures sombres, elle martèle obstinément : il vous faut résister, aujourd'hui comme hier, à l'oppression, aux idées reçues, à votre peur, vous engager aussi, pour vous, vos amis, vos voisins, le proche et l'étranger. Choisissez vos armes, un bulletin de vote, l'écriture, l'enseignement, l'amour.
Car résister, précise-t-elle, c'est aussi célébrer la vie : rire, partager, faire l'amour, même en temps de guerre, surtout en temps de guerre. Maintenir allumée la petite flamme de l'espérance et des petits moments de bonheur. Une chanson qui passe à la radio, un fruit que l'on déguste avec gourmandise, le sourire d'un enfant, une nouvelle rencontre, l'ami qui vous fait signe alors qu'on ne l'attendait plus...
Plus je l'écoute et plus je me prends d'affection pour cette femme qui m'était apparue revêche, que j'avais préalablement jugée sur son physique, et je comprends que résister c'est tout d'abord commencer à lutter contre sa propre bêtise, les a priori que l'on porte en soi depuis l'enfance, savamment entretenus par la famille, l'école, les dogmes. On n'en a jamais assez de toute une vie pour apprendre, s'ouvrir, changer, se remettre en question. La vigilance est de mise, quand tant de facilité nous tend les bras. La liberté a un prix, et coûte cher, Lucie le sait plus que quiconque. Choisir d'essayer d'être heureux avec les autres, et non malgré eux. J'aime et j'admire cette femme, elle devient mon héroïne, elle qui ne cesse de répéter : je suis une femme ordinaire.
Ordinaire ? Oui, c'est peut-être cela, l'ambition ultime : être ordinaire dans une époque où chacun se veut unique, extraordinaire, court après son petit moment de célébrité aux yeux de tous, quand être aimé d'une seule personne suffirait. Rester humble alors que tant de choses nous dépassent, avec l'orgueil de ne jamais courber l'échine. Accepter ses faiblesses, ne pas les porter en étendard, savoir demander de l'aide, porter assistance à son tour. Appliquer le principe des vases communicants. Ne rien tenir pour acquis et ne pas s'en angoisser.
Cet ancien professeur m'a donné la plus belle des leçons, celle d'un vrai esprit libre.
Une leçon d'humanité. Celle d'une femme ordinaire : Lucie Aubrac. »

Lien : http://parures-de-petitebijo..
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"Ils partiront dans l'ivresse", le titre de ce récit autobiographique était le message codé depuis Londres par la BBC annonçant son départ avec son époux Raymond Aubrac et leur jeune enfant, dans la clandestinité vers la capitale anglaise. Ce récit autobiographique, rédigé comme un journal intime, est un précieux document pour comprendre de l'intérieur ce que fut l'engagement de Lucie Aubrac durant l'Occupation. Jeune mère (au moment des faits, elle est mère d'un petit garçon et attend un second enfant dont elle accouchera très peu de temps après son arrivée à Londres) et enseignante d'Histoire-géographie à Lyon, elle fait partie avec son époux et d'amis du mouvement de résistance Libération-Sud. Elle y décrit, entre autres, l'arrestation par la Gestapo de son époux et de Rex (Jean Moulin) à Caluire. Elle va alors se jeter à corps perdu dans l'action, parfois au prix de risques inconsidérés, pour faire évader son mari.
Elle a connu le doute, la tristesse, la solitude mais jamais le renoncement. Au-delà des événements, des péripéties décrits, ce qui structure le récit, c'est l'obstination presque sans failles, le courage, la détermination de Lucie Aubrac. Une personnalité hors-normes.

Dans ce livre témoignage touchant, Lucie Aubrac a une liberté de ton, une franchise qui ne laissent pas insensibles. J'en recommande vivement la lecture notamment aux jeunes. Une bonne manière d'approcher, de comprendre une grande part de l'engagement et du combat de tous les résistants pendant l'Occupation, de ces combattants de l'ombre.
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Lucie Aubrac, prof d'histoire qui a fait l'histoire , raconte le chemin de vie qu'elle a traversé avec son mari, résistant comme elle. Et on se demande où cette jeune femme, mère d'un petit garçon et enceinte de sa fille dans la France occupée, trouve le courage et l'énergie d'aller voir Klaus Barbie pour lui monter un bateau monstre, d'organiser un commando qui va enlever son mari prisonnier des nazis, lors d'un tranfert, enfin de récupérer in extremis son petit garçon confié à des tiers pour se cacher et attendre qu'un improbable coucou à hélice bringueballant les emporte, ainsi que le courrier de la Résistance, elle à deux doigts d'accoucher, ce qu'elle fera finalement à Londres, sous les bombes.
Lucie l'a fait, par conviction morale et politique, par amour pour son homme, et Adèle Blanc-Sec et Fifi Brindacier peuvent aller se rhabiller. Il y a des fois où on est contente d'être une femme, tiens.
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J'ai rencontrée Lucie Aubrac au lycée, elle venait nous raconter son histoire. Ce petit bout de bonne femme est entrée et les voix se sont tu. Elle a captivé une section entière d'élèves pendant 4 heures.
J'ai lu le livre après et comme sa personne, le livre m'a captivée.
Bonne lecture à tous.
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📚"Ils partiront dans l'ivresse." Lucie Aubrac.
C'est le message qui passera à la radio la BBC pour avertir Lucie et son mari qu'un pilote anglais viendra les chercher pour les amener à Londres. Lieux plus sûr pour eux tant ils se sont investis dans la résistance française se trouvant dorénavant très en danger.
Quelle formidable écriture qu'est celle de Lucie ! Une femme formidable tellement engagée dans la résistance française. Au bras de son Raymond l'homme de sa vie, son mari qu'elle sauvera d'une mort propable par une opération extraordinaire d'évasion. Lucie sera vive intelligente réactive et ingénieuse : il faut sauver Raymond des mains de la gestapo où il subit un sort des plus dur et misérable ! Trois mois pour préparer cette évasion. Raymond Aubrac à pourtant été arrêté avec Jean Moulin qui lui mourra dans un convoi l'envoyant en Allemagne des suites de la torture subit, ils n'ont pas réussi à le sauver. 😓❤
Ce livre magnifiquement écrit sous forme de journal intime nous conceptualise dans le maximum de détails de la vie pendant cette période de la deuxième guerre mondiale. J'ai adoré toutes ses anecdotes légères qui nous plongent dans les lieux et situations décrites. Ce qui est remarquable c'est l'amour de ce couple si fort, invincible que forme Lucie et Raymond. "L'un est calme pour que l'autre le soit. L'un espère pour que l'autre ne désespéré pas. L'un et l'autre nous nous remercions de connaître un tel amour que peu de gens ont connus."
Elle parlera également de Serge Ravanel colonel FFI que j'admire moi aussi beaucoup. Un livre remarquable qui laisse un sourire sur le visage d'une aventure aussi dure que belle mais surtout vraie.
À tout nos résistants 🙏❤.
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Ils partiront dans l'ivresse retrace la vie de Lucie Aubrac, et de son mari, résistants durant la Seconde Guerre Mondiale. Ce dernier, se fera arrêter par la police nazie lors d'une réunion de résistants. Sa femme, alors enceinte de son second enfant tentera le tout pour le tour pour le retrouver et le faire libérer. Sous forme de journal intime, elle nous raconte sa vie à Lyon, son métier d'enseignante et son passé de résistante. Elle nous parle d'une époque, durant laquelle elle était obligée de lutter envers et contre tout, mais surtout contre l'occupant. Elle nous fait revivre cette période durant laquelle les français devaient lutter pour se nourrir, trouver des bons de nourritures pour du lait, du pain, du tabac, subvenir à ses besoins et se procurer de faux papiers quand ont était juifs et/ou résistants dans le besoin.

Avec émotion, elle parle de cette année particulière, avant de rejoindre Londres et De Gaulle durant laquelle elle a tout fait pour sauver son mari. Elle y décrit avec brio l'arrestation de la Gestapo de son époux et de Rex (Jean Moulin) à Caluire. Mais aussi comment, avec une force surhumaine, s'est démenée – en prenant des risques inconsidérés – pour faire évader son mari. Entre doute, tristesse, solitude, mais sans jamais renoncer, elle s'est battue pour ses convictions et pour la France. Un livre témoignage touchant qui documente cette période trouble qu'est la Seconde Guerre Mondiale.
Lien : http://untitledmag.fr/ete-20..
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Ils partiront dans l'ivresse de Lucie AUBRAC aux Éditions du Seuil
Il s'agit du journal de Lucie Aubrac dans lequel elle raconte sa vie de résistante auprès de son mari sur une période de neuf mois.
Ils habitent Lyon, elle est professeur dans un lycée, il est ingénieur et juif. Ils sont communistes.
Dès le début de la guerre, ils militent dans l'organisation « la dernière colonne », ils participent à des sabotages, des tractages de journaux. Ils sont recrutés pour fonder le réseau Libération-Sud.
En juin 1943, Raymond est arrêté avec Jean Moulin à Caluire par la Gestapo, Lucie est enceinte de leur deuxième enfant. Elle va mettre toute son énergie à convaincre et organiser la libération de son mari et des membres du réseau. C'est lors d'un transfert en octobre 1943 qu'ils vont parvenir à faire évader les résistants prisonniers.
Dès lors, ils entrent dans la clandestinité jusqu'à leur passage en Angleterre en février 1944.
C'est un témoignage qu'il faut lire, ou relire, ces héros de l'ombre qui se sont battus pour qu'aujourd'hui nous soyons libres. C'est aussi une très belle histoire d'amour, de deux êtres qui se sont promis d'être ensemble quoiqu'il arrive à chacun de leur anniversaire de mariage.

Lien : https://veroniquemasagu.com/..
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J'ai un intérêt et une affection toute particulière pour la période de la seconde guerre mondiale dans la littérature et cette histoire m'a passionnée.

Comment des hommes et des Femmes ont eu autant de courages, en sachant très bien ce qu'eux et leurs familles risquaient, pour rentrer en résistance et se battre pour une France libre.

En bref, j'ai passé un moment riche en émotions mais je recommande ce type de récit (résistants qui raconte leurs parcours) à 1000% !
Lien : http://www.booksanddreams.co..
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