La lecture était ma liberté et mon réconfort, ma consolation, mon stimulant favori : lire pour le pur plaisir de lire, pour ce beau calme qui vous entoure quand vous entendez dans votre tête résonner les mots d’un auteur.
(p.24) – « Une rencontre inattendue »
La lecture était ma liberté et mon réconfort, ma consolation, mon stimulant favori: lire pour le plaisir de lire, pour ce beau calme qui vous entoure quand vous entendez dans votre tête résonner les mots d'un auteur.
Il ne faut jamais sous estimer le pouvoir des livres.
Je dédie cette citation à nuageuse fan de Morrison.
L'immobilier est la religion officielle de New York, son dieu est vêtu d'un complet à fines rayures et son nom est Fric, Mr Toujours-plus-de-fric.
« Je cherchais un endroit tranquille où mourir. Quelqu’un me conseilla Brooklyn et, dès le lendemain matin, je m’y rendis de Westchester afin de reconnaître le terrain. Il y avait cinquante-six ans que je n’étais pas revenu là et je ne me souvenais de rien. Je n’avais que trois ans lorsque mes parents avaient quitté la ville, et pourtant je m’aperçus que je retournais d’instinct au quartier que nous avions habité, à la manière d’un chien blessé qui se traîne vers le lieu de sa naissance. »
Tout homme contient en lui plusieurs hommes et, pour la plupart, nous sautons de l'un à l'autre sans jamais savoir qui nous sommes. En haut un jour, en bas le lendemain; moroses et silencieux le matin, rieurs et farceurs le soir.
C'est compliqué de demander pardon, c'est un geste délicat...si on n'arrive pas à s'ouvrir à l'autre en toute honnêteté, toutes les excuses paraissent fausses et creuses.
J'ai sans doute lu plus de livres que n'importe qui dans ce restaurant, et qu'est-ce-que ça m'a rapporté? Les intellectuels sont des emmerdeurs, Nathan. Les gens les plus assommants qui soient.
Whitman et Mallarmé, les pères jumeaux de la poésie moderne, debout l'un à côté de l'autre dans l'école secondaire féminine occidentale pour honorer leur précurseur commun, Edgar Poe le disgracié, le déconsidéré, le premier véritable écrivain que l'Amérique a donné au monde.
Chaque après-midi, Kafka va se promener dans le parc.Le plus souvent, Dora l'accompagne.
Un jour, ils rencontrent une petite fille qui pleure toutes les larmes de son cœur.Kafka lui demande ce qui ne va pas, et elle lui explique qu'elle a perdu sa poupée.Immédiatement, il invente une histoire pour expliquer ce qui s'est passé. Ta poupée est partie en voyage, dit.Comment vous le savez ? demande la fillette.Parce qu'eĺle m'a écrit une lettre, répond Kafka.L'enfant paraît méfiante.Vous l'avez sur vous ? demande- t-elle.Non, je regrette, dit-il.Je l'ai laissée chez moi par erreur, mais je l'apporterai demain.
Il est si convaincant que la gamine ne sait plus que penser.Serait- il possible que cet homme mystérieux dise la vérité ?
(...)Le lendemain, Kafka retourne au parc avec la lettre. ( ** s'ensuivent 3 semaines de lettres de la poupée écrites par Kafka pour consoler la petite file)
(...) À ce moment là, bien entendu, la poupée ne manque plus à la petite fille. Kafka lui a donné autre chose à la place, et au bout de ces trois semaines, les lettres l'ont guérie de son chagrin.Elle a l'histoire, et quand quelqu'un a la chance de vivre dans une histoire, de vivre dans un monde imaginaire,les peines de ce monde- ci disparaissent. Tant que l'histoire continue, la réalité n'existe plus.
( p.189 / Babel, 2007)