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Comme d'habitude avec cet auteur, du plaisir du premier au dernier mot.
Ne vous attendez pas à un récit linéaire classique, enfance, études, vaches enragés et succès, ce serait mal connaitre la complexité et la sensibilité de l'auteur.
Plutôt des instantanées, des brides de souvenirs, de moments émotionnellement fort, la mort de chacun de ses parents, la rencontre avec sa femme, et d'autres fragments de sa vie, qui sur lui auront laissés une empreinte
Sans oublier, son rapport avec l'espace, et son gout pour les listes, comme celle de toutes ses résidences, de ses voyages, du nombre de ses trajets.
c'est une lecture indispensable pour tout lecteur qui apprécie ce grand auteur.
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Avec Chronique d'hiverPaul Auster impose l'inscription du corps dans l'espace et le temps, les fluctuations de la vie à travers celui qui nous accompagne de la première à l'ultime seconde, entre surprise, apprentissage, plaisir et souffrance.

Le texte forme une boucle, un univers tautologique dont le corps est le signe de l'angoisse, de la peur du vieillissement et de la mort.

« Tes pieds nus sur le sol froid au moment où tu sors du lit et vas jusqu'à la fenêtre. Tu as six ans. Dehors, la neige tombe et les branches de l'arbre dans le jardin derrière la maison sont en train de devenir blanches ». Première page du roman.

« Tes pieds nus sur le sol froid au moment où tu sors du lit et vas jusqu'à la fenêtre. Tu as soixante-quatre ans. Dehors, l'air est gris, presque blanc, pas de soleil en vue. Tu te demandes : combien de matins reste-t-il ?

Une porte s'est refermée. Une autre porte s'est ouverte.

Tu es entré dans l'hiver de ta vie ». Dernière page du roman.

Ce « Tu » obsédant, sans cesse tenu comme une note dérangeante, ce « Tu » nous parle de nous, parce que tous nous connaîtrons ou connaissons cette angoisse, ce vertige devant le corps qui devient faible, la déchéance que nous ne pouvons nous masquer.

suite http://n.giroud.free.fr/?p=952
Lien : http://n.giroud.free.fr
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64 ans, l'entrée dans l'hiver de la vie ? Voilà une vision bien sombre. Paul Auster revient sur une existence accidentée au sens propre comme au figuré. On découvre un homme extrêmement sensible, sujet à la somatisation dès qu'il vit un évènement douloureux. On découvre un homme amoureux et admiratif depuis 30 ans de Siri Hustvedt. Un retour sur soi honnête, sans complaisance qui éclaire 4321. Pour les lecteurs appréciant cet auteur, cette chronique d'hiver est à lire.
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Encore une fois avec Paul Austérité dans les livres où il parle de lui, je n'aime pas et trouve que c'est nombriliste, hagiographique et plat
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C'est un auteur que j'ai découvert avec " Monsieur Vertigo " et que j'ai tout de suite aimé.
J'ai lu, ensuite, d'autres lives de lui qui m'ont enchantée.
L'auteur écrit toujours aussi bien ( merci la traduction ! ). Il s'agit de souvenirs, surtout physiques, livrés en vrac.
Je n'ai pas aimé car, malgré tout son talent, j'ai trouvé qu'il faisait là preuve d'un nombrilisme absolu. C'en était gênant.
Dommage...
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Lorsque j'ai découvert Paul Auster avec "La musique du hasard " puis "La Trilogie" "Moon Palace" "Léviathan"…etc, je n'avais que son nom à la bouche. Paul Auster ! Paul Auster ! Paul Auster !

Aujourd' hui je regrette le livre de trop : "Chronique d'hiver" qui menaçait déjà depuis les derniers romans.

Une énumération banale et détaillée sur 251 pages de faits inintéressants comme nous en connaissons tous :

Blessures physiques dues à l'impétuosité de la jeunesse et des jeux sportifs. (sourcils fendus, coups de rateau sur la tête, placage au base ball adoré…) Crises de panique récurrentes.
Mains provisoirement gelées par le froid à Dublin.
Vent violent à Amsterdam.
Envie de faire pipi à ne plus pouvoir se retenir et faire dans son pantalon. Furoncle sur la fesse gauche.
Caillot de sang dans la jambe gauche après neuf heures de vol. Records battus de masturbation effrénée grâce son vieil ami "le Pompier".
Aimer péter.
Assaut de guêpes sur tout le corps.
Être alcoolique et trop fumer.
Perdre des dents sans se soucier de les faire remplacer. Des morpions dans la culotte.
Accident de voiture. Amour pour sa femme.
Difficultés à s'orienter dans un lieu quelconque.
Dévotion envers une mère vénérée.

Listing Exhaustif de toutes les adresses où il a vécu avec un descriptif aussi précis qu'un plan d'architecte.
Vingt-cinq ou vingt-sept voyages à Nantuchet, neuf jours au Brésil, six jours en République Tchèque , Quatre en Pologne…
Sommeil interrompu par le bourdonnement de mouches et de moustiques… Quand il ronfle parce qu'il dort sur le dos, et comment sa femme le retourne !… Comment il s'est bien sorti d'une conduite sur les routes verglacées du Minnesota au milieu des années 90'.
Comment il a failli être étouffé par une arête de poisson en 1971.
Comment son front a heurté le chambranle d'une porte en 2006.
C'est vraiment cela la vie de Paul Auster, (écrite à la deuxième personne du singulier) avec l'itinéraire succinct de sa famille juive-polonaise, et la douleur d'en avoir perdu chacun de ses membres

On ne peut pas être et avoir été, alors si comme moi le regard ténébreux de l'auteur et la complexité de ses intrigues à exaltés vos lectures, soyez charitables : Ne lisez pas ce livre !
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Cet autoportrait méditatif(plus qu'une autobiographie) donne à voir les émotions, les rencontres et les lieux ayant marqué l'itinéraire de l'homme et de l'écrivain, et invite à une réflexion sur la fuite du temps. Ce livre est cela, un dialogue de l'auteur avec lui-même, à travers souvenirs, sensations, dans son corps et ses plaisirs, et ses défaillances, dans ses sentiments et son vécu. le corps vit, il est visiblement fait de sang, d'humeurs, de douleurs, de sensualité. L'intimité ainsi partagée n'est jamais impudique. Il s'agit de souvenirs personnels que le lecteur de passage peut mettre en miroir des siens propres car à lui aussi ces choses inimaginables arrivent
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Un joli début, une écriture fluide, de beaux portraits esquissés, une belle envolée qui s'essouffle dès le milieu pour ne laisser que peu de souvenirs finalement. Les clichés auraient aussi pu être évités, dommage donc.
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Commencé en novembre fini en mars c'est drôle quand j'y pense : un hiver. Ce livre je l'ai dégusté. C'est mon premier de cet auteur. Je l'ai lu tranquillement, par petits bouts. Je n'avais pas envie de le finir. C'est juste un livre à part. Je suis heureuse de cette rencontre avec Paul Auster.


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Autant j'ai bien aimé Mr Vertigo, autant je n'avais pas accroché avec les autres livres de Paul Auster pour le moment.
Et là, j'ai l'impression de retrouver l'auteur qui a écrit Mr Vertigo. Que ce soit dans le style d'écriture de l'auteur et son humour.
Ce livre se lit tout seul. Les anecdotes sont marrantes et bien décrites.
Dommage que les histoires ne soient pas assez étendues mais plus comme un pèle-mêle d'anecdotes.
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