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4,06

sur 122 notes
Bonjour,
J'ai aimé ce titre, l'idée d'avoir différents branches de l'humanité qui ne se sont pas vues depuis des lustres et qui ont évolué chacune de manière totalement indépendante est vraiment très intéressante et nous emmène loin. Un livre surprenant et agréable.
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Les deux auteurs signent ensemble un roman de science-fiction à l'univers hors normes. Réunis pour la seconde fois seulement depuis leur dispersion, les quatre rameaux humains vont assister au spectacle le plus rare de l'univers : la mort d'une étoile binaire.

À cette occasion chacun apportera des cadeaux. Et certains espèrent même plus que cela à l'heure où les rameaux n'ont jamais été plus éloignés physiquement, mais plus proches de se faire une guerre totale tant leurs idéologies sont désormais différentes.

Au-delà d'un roman foisonnant d'imagination, il développe les notions d'universalisme et de refus de la xénophobie.
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C'est un univers parallèle probant qui s'ouvre en grand: les humains dispersés en quatre Rameaux qui s'évitent avec chacun des aptitudes étonnantes.
Les quatre parties décrivent les Rameaux: les mécanistes, les Originels, les Organiques, les Connectés. C'est souvent long, voir assommant, alambiqué voire pédant et je saute des pages entières.
Et pourtant je sais que je vais apprécier la cinquième partie les "retrouvailles" de ces rameaux autour d'une supernovae.
Parcequ'il y a suffisemment d'idées, de force évocatrice et rien de téléphoné, et je sais que cette rencontre des Rameaux ne pourra être que surprenante. Elle tient ses promesses, même si j'ai regretté un certain manichéisme. La théorie sur la façon dont se crée un univers est passionnante.
L'esprit des grandeurs oui, mais totalement assumé.
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Sérieux, j'ai pas encore fait de critique du livre que j'ai le plus recommandé, le plus offert autour de moi ?

Etoiles mourantes, c'est une fresque galactique comme j'en raffole.
La première moitié du roman présente les 4 personnages principaux (et leurs compagnons), dans leur environnements d'origine, les quatre rameaux de l'humanité qui ont évolués, chacun à leur façon, depuis qu'ils ont été séparés.
La deuxième moitié va les réunir autour d'aventures nombreuses, avec de nombreuses péripéties et rebondissements, qui toutes ajoutent profondeur et finesse aux personnages.
Le tout dans un univers complexe et riche pour finir en beauté sur fond d'explosion d'une supernova (j'en ai encore des frissons rien qu'au souvenir)

De la très grande et belle SF Française.
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Une oeuvre très riche en détail sur la vie de chacun des rameaux et des relations qui les lient entre-eux, ainsi qu'avec les AnimauxVilles, sans compter sur leurs problèmes internes, qu'ils soient politiques, techniques et/ou relationnels.

Cette richesse représente à la fois le point fort et le point faible de ce roman : point fort tout d'abord car on partage le mode de vie de chaque rameau et on comprend ainsi parfaitement leur mode de pensée, ce qui est nécessaire pour bien appréhender ce qu'ils attendent de leur rencontre; et point faible ensuite car, malgré tout cela, aucune explication sur le pourquoi de ces "mutations" des êtres humains et la montagne qui accouche d'une souris pour la rencontre, du moins, du point de vue de chacun des rameaux.

Bref, une oeuvre intéressante du point de vue sociologique, mais au combien frustrante dans sa fin sans conclusion car finalement sans réel objectif...
Lien : http://www.yfolire.net/sf/cr..
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Il nous raconte donc les retrouvailles entre une humanité éparpillée non seulement dans l'espace, mais aussi dans ses modes de vie. On y trouve des hommes fusionnant avec leur armure de combat, des connectés plongeant sans trêve dans une matrice, des organiques choisissant la symbiose, et enfin des originels pour qui pour échapper à la mort passe par des espèces d'hologrammes semi-intelligents. Naturellement, ces quatre branches de l'humanité se haïssent, se craignent, se détestent mais sont indipsensables les unes aux autres. Ces retrouvailles se font grâce aux extra-terrestres de service, qui prennent cette fois-ci la forme de vaisseaux vivants, appelés avec une imagination rare les AnimauxVilles. Contrairement à un avis précédement formulé ailleurs, j'ai bien aimé ce roman, même s'il n'est pas, à mon avis, au niveau des meilleurs du genre. On y trouve cependant un souffle épique (même si le nombre d'intervenants dans l'histoire est assez faible pour en faire un space opera intimiste), et un talent pour nous décrire ces humains qui est assez étonnant. On plonge en effet dans quatre humanités très différentes : les mécanistes, nettement inspirés des samouraïs, sont des combattants forcenés, alliant à une redoutable efficacité la paranoïa propre aux civilisations guerrières. Les connectés sont quant à eux les cyberpunks du coin, vivant dans leur univers virtuel et plongeant en apnée dès lors qu'ils doivent se confronter au vrai monde. Les organiques sont quant à eux plus étranges, plus proches d'une espèce de résurgence de la magie, avec leurs embiotes leur permettant des adaptations dignes de celles des mécanistes, mais les obligeant à créer sans cesse, et enfin les originels, qui ne sont pas des humains préservés, mais ceux qui choisissent de laisser leur corps au vestiaire pour vivre sous une forme astrale proche des fantômes. On le voit, le catalogue de l'humanité fait assez penser à un jeu de rôle space-op assez moderne. Cependant, tout cela n'est qu'un habillage pour le vrai thème du roman : la mort. En effet, si la première moitié pose le décor, fort complexe, de cette humanité où chaque rameau, indépendament, affronte les prémisces de sa sénilité, toutes ont en commun une fuite face à la mort avec leurs propres moyens, qu'ils soient technologiques, biologiques ou virtuels. Et cette exploration est à mon avis bien plus importante que le masque de space-op que les auteurs ont voulu donner à ce roman. Car si chaque rameau affronte sa mort avec ses propres moyens, le roman devient vraiment très intéressant dans sa seconde moitié, lorsqu'il s'agit de comprendre que la vie passe par la rencontre entre ces rameaux. Bien sûr, nos auteurs sont malins, et ne nous disent jamais tout cela directement. Cependant, la symbolique des retrouvailles face à une étoile mourante est indéniable : chacun, du Charon à la connectée, affronte sa fin avec ses propres moyens, et les AnimauxVilles ne sont pas plus insensibles à cette peur irraisonnée, qui les a fait modifier la structure de l'univers, mais surtout la répartition de l'humanité. Tout cela est bien, mais ne suffit pas à faire de ce roman une oeuvre totallement indispensable. Certes, c'est un bon roman, et on est ici très loin des romans à l'américaine avec happy end ou fin dramatique mais spectaculaire. le roman se conclut sur un nouveau départ, et c'est fort bien, mais cela n'occulte pas à mon goût certains manques. J'aurais préféré que l'histoire exploite d'avantage les rapports humains entre rameaux, ici réduits à une expression assez simple, alors qu'ils sont la clé de cette histoire. Et puis, il manque une dernière chose à cette histoire : un observateur "central", c'est-à-dire un humain qui ne soit pas du tout modifié. Car même les originels, qui à première vue sont assez naturels, apparaissent soudain comme de complets étrangers lorsqu'ils quittent leur incarnation pour utiliser leur personae. Bref, c'est un roman intéressant, dont je n'ai peut-être pas percé tous les mystères, qui mérite une lecture attentive, sans être pour autant (à mon avis) un roman indispensable. Entendon-nous bien : il est bien, et même très bien pour un roman francophone. Et il mérite assurément une lecture, et il est à mon sens une référence en sf francophone. La réponse d'un des auteursL'avantage à poster sur news://fr.rec.arts.sf, c'est qu'un certain nombre d'auteurs de sf française y mettent régulièrement les pieds (certains, comme [a:Roland Wagner|212409|Roland Wagner|http://www.goodreads.com/images/nophoto/nophoto-U-50x66.jpg] y ont même leur rond de serviette). Dont [a:Jean-Claude Dunyach|873466|Ayerdhal|http://www.goodreads.com/images/nophoto/nophoto-M-50x66.jpg]. J'ai donc eu la chance de recevoir cette réponse à mon avis : Félicitations, vraiment. Je crois que tu es le premier à signaler ce point qui était fondamental dans notre projet d'écriture. Je retrouve dans les notes du roman l'extrait suivant: "les supergroupes humains ont orienté leurs cultures vers le dépassement, le surhumain et la fusion/symbiose, selon des notions très dissemblables qui se rejoignent dans les rapports avec la mémoire et les morts. (Chaque rameau doit pouvoir se définir par ses rapports avec la mémoire et ses rapports avec les morts)." Ca fait plaisir de voir qu'il y en a au moins un qui suit ;) Non, plus sérieusement, le thème des rapports à la mort et à la mémoire (deux faces de la même pièce, ici) ont vraiment été au centre de nos questions et de nos idées - enfin disons de ce que nous avons essayé de faire. Je suis d'accord avec l'ensemble de la critique, d'ailleurs—y compris avec la description des insuffisances et avec le terme "space opera intimiste" parce qu'il y a effectivement de ça. Après, tout dépend des goûts de chacun.
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Les auteurs ont dû se mettre à deux pour écrire ce roman. Et moi pov' lecteur, j'étais bien seul pour en lire la totalité.

Futur très éloigné, l'humanité a essaimé un peu partout dans l'univers, grâce à la découverte d'une race alien étrange : les AnimauxVilles. Des êtres gigantesques entre le vaisseau, la ville dotés d'une conscience, d'une intelligence et de la parole. Avec eux la technologie a pu se développer et générer des dissensions entre les humains. Voilà donc l'humanité divisée en branches, parties chacune de leur côté. Mais l'apparition d'une double supernova risque de changer la donne.
Voici le résumé de 250 pages !

Un livre ardu, les tenants, l'histoire n'étant donné que peu à peu. On est un peu perdu devant cette foisonnante imagination, des humanités très différentes de ce que l'on connait. Jamais lu un truc d'aussi original, profondément autre.
Mais originalité ne rime pas toujours avec plaisir de lecture. Chaque branche de l'humanité nous est longuement présenté avant d'attaquer le coeur du sujet, à la moitié du roman. On passe de l'ethnographie à la hard SF, de la technique à la relation mère fille, du pouvoir à l'anarchie .
L'impression de lire un fix up, peut être le syndrome de l'écriture à quatre mains. Parfois l'histoire nous prend avec elle, d'autrefois non. Trop long à se mettre en place, trop ardu, j'ai souvent posé ce roman pour lire autre chose de plus captivant.
Arrivé à la moitié, j'avais déjà oublié les histoires des uns et des autres, les pages se font de plus en plus lourdes à tourner. Et la décision d'arrêter la torture se fait.
Le seul truc que je sais : pas pour moi.
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181 pages.

Je ne remets pas en cause la qualité du livre. le problème est plutôt à chercher de mon côté, ma disponibilité intellectuelle. Parce qu'il faut quand même s'accrocher un peu pour suivre et rester dans l'univers inventé par ces deux auteurs bien en forme.

Je me rassure en me disant que je ne suis pas le seul à avoir eu du mal. Finalement, ce score est quand même beaucoup mieux que ma première tentative qui s'était terminée au bout d'une vingtaine de pages…
Après tout, un livre, c'est une rencontre, et celle-ci n'a pas eu lieu. Pas le bon lieu ou le bon moment… Il ira rejoindre ma bibliothèque, pour attendre la prochaine fois. Qui sait…

Et pourtant, beaucoup d'éléments correspondaient à mes goûts, le quatrième de couverture alléchant et les auteurs réputés. Chacun m'avait déjà apporté de belles émotions littéraires mais les deux réunis ont accouché d'une oeuvre trop ambitieuse pour moi. le rythme et le style choisis m'ont peu à peu laissé de côté. Peu d'action ou d'événement narratifs pour beaucoup de réflexions, d'introspection des personnages, de sensations, de psychologie voire de théories politiques…

Alors, soyez prévenus. C'est ardu et un peu hermétique mais intéressant, ça vous prendra de l'énergie et la disponibilité intellectuelle. Bon vent.
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Deux auteurs de renom ont uni leur talent pour écrire une histoire humaine extrapolée à l'extrême. Quatre branches de l'humanité séparées depuis des générations, ont évolué différemment, chacune à leur façon, en développant une symbiose avec un supplément à leur être. Des personnae, des embiotes, des armures, des réseaux connectés, autant de différences qui auront leur avantage et leur inconvénient lors de l'ultime confrontation. Les Animaux-Ville, vastes organismes naviguant dans l'espace, amènent des représentants de chaque rameau pour des Retrouvailles auprès de deux étoiles sur le point de se transformer en supernova.
Des personnages de caractère, du plus fragile au plus fourbe, une intrigue cousue avec brio, grouillant d'imagination, mêlant rébellion, trahison, ambition, amour, complicité, pour un final grandiose.
Une belle leçon d'humilité, et d'unité.
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J'ai vraiment aimé ce livre et je le conseille sans réserve. L'histoire est complexe, subtil mais compréhensible et celle-ci est rehaussée par des personnages attachants (j'ai beaucoup aimé les héros connectés et le héros mécaniste). Les différents rameaux sont la passerelle entre notre présent et leurs avenirs, ce qui implique vraiment le lecteur dans le livre. de plus, le roman, n'est pas manichéen : les mécanistes ne sont pas forcément les grands méchants même si c'est ceux qui peuvent mettre un terme à l'humanité le plus rapidement, mais chacun à leur niveau mettraient fin à l'humanité d'une façon ou d'une autre (mollesse des organiques, le renfermement des Connectés, la déshumanisation des originels….). Les Animaux-Villes restent les éléments les plus stables de cet univers, ce qui remplit encore plus de mystère ce Space-Opéra de qualité. L'alliance de la prose de Dunyach et la maitrise des Planets-Opéras d'Ayerdhal donne la naissance à un nouveau chef d'oeuvre de la SF française.
Lien : https://lesbergerselectrique..
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