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3,56

sur 134 notes
La vie d'Irina n'est pas un long fleuve tranquille : elle échoue à l'examen d'entrée à Sciences Po et dans le même temps hérite d'une grand-mère quasi inconnue. Surtout, elle hérite d'un objet bizarre enfermé dans un coffre qu'elle lui demande de ne pas ouvrir. Mais pour Irina, la tentation est trop forte. A ses risques et périls....
J'ai vraiment adoré ce roman entre policier et fantastique, petit frère, ou cousin de la peau de chagrinDe Balzac (nom du lycée d'Irina, d'ailleurs). le fil se déroule petit à petit, nous découvrons le pouvoir de cet objet, jusqu'aux derniers chapitres qui dévoilent le tout et nous réserve quelques surprises. le petit côté philosophique sur la fin, les interrogations d'Irina, obligent aussi à réfléchir à ses propres voeux. Une histoire vraiment originale qui plaira sans aucun doute à nos jeunes, la lecture est facile, l'intrigue originale. Et avec un peu de chance ils auront envie de lire un peu de classique !!
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Que feriez-vous si vous receviez en héritage un objet magique capable d'exaucer tous vos souhaits ? Aidée de sa meilleure amie, Irina va d'abord découvrir les puissants pouvoirs de cette étrange peau séchée, mais aussi le prix à payer pour profiter de ce « bonheur », dans une course-poursuite implacable…
Un récit puissant, haletant et rythmé pour cette Peau de chagrin moderne qui n'a rien perdu de son mystère !
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Ce livre est une revisite du classique "Peau de Chagrin" De Balzac, que je n'ai jamais lu mais dont j'ai, je penses, comme tout le monde entendu parler. Je partais donc sur une découverte avec très peu d'informations sur l'histoire.
Tout d'abord, j'ai aimé toutes ses touches d'histoire, avec plein de passage sur le récit d'origine, les "avantages" et les "conséquences" d'avoir cette peau entre les mains et de signer, ou pas, un pacte avec elle. C'était très bien expliqué, très complet et super intéressant.
Maintenant, en ce qui concerne les personnages "2.0" de cette histoire, je les ai trouvé bien construit, Halima et Irina passent d'amies à vraiment inséparables, soudées, unies, presque autant qu'Irina et la peau d'ailleurs.
C'est découpé en plusieurs parties, et par exemple la première je l'ai trouvé... inachevée. Je ne sais pas comment l'expliquer mais j'ai eu l'impression qu'au moment même où cela devenait intéressant, alors que ça a mis un petit temps à se mettre en place, on nous coupait dans notre élan... puis on continue l'histoire dans la partie 2, mais quelques mois après, donc ce n'est pas dans la continuité directe et cela m'a un peu perturbée.
C'était là l'un des seuls côtés négatif que j'ai trouvé.
Car j'ai passé un bon moment, c'est très bien écrit, c'est entraînant, bien que quelques fois longuet, j'ai aimé cette amitié -jalousie entre les filles, leur façon de prendre les choses en main, d'affronter les gens malfaisants, de se terrer pour mieux vivre. Et aussi on met en avant cette envie de l'humain d'avoir toujours plus que ce qu'il n'a déjà en sa possession, son envie de pouvoir, de possession, et les dérives que cela engendre. C'est intéressant de voir à quel point beaucoup de personnes en veulent toujours plus. On s'interroge sur le sens de la vie et sur nos biens, sur l'importance ou non des biens matériels.
J'ai découvert par la même occasion la plume de Gaël Aymon (hors livres pour enfants) et je suis agréablement surprise par sa façon d'écrire (de décrire) les choses avec beaucoup de réalisme en sachant que cette peau est quand même une histoire complètement fictive De Balzac... c'est en quelque sorte un réalisme fantastique.
Il y a donc des plus et des moins mais pour une revisite de classique, cela est quand même bien écrit
Lien : http://tchusspeacekisslovalo..
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Le roman se découpe en plusieurs parties, ce qui permet de rendre cet ensemble plus long à digérer, car Gaël Aymon ne nous laisse aucun répit et les événements inattendus se succèdent les uns après les autres. J'ai adoré faire la connaissance d'Irina et la voir évoluer au fil des lignes, ses questions sont nos questions, à savoir quels sont nos rêves, nos désirs et jusqu'où sommes-nous prêts à aller pour les réaliser.

La chronique complète sur Songe !
Lien : https://songedunenuitdete.co..
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La peau de chagrin 2.0

Si tous vos voeux pouvaient se réaliser là maintenant, que souhaiteriez-vous ?
Et si chacun de vos voeux vous coûtait un peu de votre vie, vos souhaits seraient-ils différents ?

Irina reçoit ce talisman qui peut exaucer tous ses rêves (non, pas la paix dans le monde, la santé pour les proches ou sauver la planète, voeux qui valent bien plus qu'une seule vie).
C'est son héritage, sa chance et sa malédiction. À chaque voeu un peu de sa vie s'échappe. Mais pour cette jeune fille de 18 ans qui a grandi dans une tour du 9-3, la fortune et la dévotion absolue de sa meilleure amie sont tout ce qu'elle souhaite. Et elle est exaucée...
C'est le début du cauchemar car cette Peau fait bien des envieux et l'ennemi rôde...

Le pitch rappelle forcément quelque chose non ?
Avec Et ta vie m'appartiendra, Gaël Aymon s'est lancé le pari fou d'une version 2.0 de la peau de chagrin.
Il s'empare du mythe De Balzac et va même faire de ce cher Honoré un personnage (lointain) de son roman.
C'est gonflé... et génial !

La peau de chagrin de nos jours avec une véritable histoire lui permettant d'arriver entre les mains de la jeune Irina. Gaël Aymon arrive à nous y faire croire. Combien feront des recherches sur Balzac et ses relations avec l'occulte ? Combien liront La peau de chagrin après la lecture de Gaël Aymon ?
Rien que pour ça : merci ! (même si le tacle à Harry Potter était un peu dur ;-) )

Le roman se découpe en 3 parties, que je vous laisserai découvrir pour ne pas gâcher le suspense qui est bien présent.
Les personnages sont intéressants, peut-être un poil caricaturaux mais ça fonctionne.
J'ai beaucoup aimé la critique de la société qui apparaît entre les lignes. L'auteur évoque des thèmes forts en toute subtilité (je pense au racisme en particulier, aux préjugés que nous avons tous sans penser à mal).

Finalement la jeunesse n'a pas tellement changée.
Le roman questionne nos ados sur leurs rêves, leurs désirs, l'intérêt de les réaliser.
Il questionne : le chemin ou le but ? Qu'est-ce qui compte vraiment ? Quel est notre but dans l'existence ? A quoi tient le bonheur pour nous ?

C'est un roman ado facile à lire, qui aura la profondeur philosophique que le lecteur voudra bien y mettre. Thriller qui se lit avec plaisir et qui peut même donner envie de lire Balzac à nos jeunes.

À paraître le 19 mars, c'est un très chouette moment de lecture que nous offre Gaël Aymon.
Lien : https://demoisellesdechatill..
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C'est l'histoire d'Irina Kowalska, une jeune fille d'origine polonaise vivant à Paris dans un appartement modeste. En effet, elle habite seule avec sa mère (plutôt folle) qui a coupé les ponts avec sa propre mère, très riche. Or, voilà que la grand-mère décède en laissant à Irina (et pas à sa mère) un étrange héritage qui se trouve dans un coffre à la banque. Premièrement, dans un billet écrit avant sa mort destinée à sa petite-fille, elle lui dit de ne surtout pas ouvrir le coffre. Recommandation qu'Irina se fera une joie de ne pas suivre... Deuxièmement, Irina trouve dans le coffre un étrange objet : dur comme du béton, d'un blanc immaculé, une inscription mystérieuse en arabe est écrite dessus : "Si tu me possèdes, tu possèderas tout et ta vie m'appartiendra. Tout tes désirs seront accomplis, mais pour chaque voeu réalisé, je décroîtrai en même temps que ta vie. Me veux-tu ? Prends-moi."

J'ai beaucoup aimé ce livre qui mélange beaucoup de styles et de thèmes différents ; le fantastique, la philosophie, thriller... Je ne sais pas si ce livre était censé être une réécriture, une adaptation ou une suite du roman De Balzac "La peau de chagrin", en tout cas ça m'a donné envie de le lire ! J'ai trouvé cet aspect du livre très réussi, car l'auteur ne fait pas une copie de "La peau de chagrin", mais ce livre et Balzac sont présents dans l'histoire. J'ai trouvé un peu dommage qu'il y ait parfois de petites incohérences das l'intrigue mais vraiment les personnages sont formidables et attachants.

Je vous recommande vraiment ce livre. Bonne lecture !
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Irina, 18 ans, reçoit en héritage de sa grand-mère un objet doué d'un pouvoir aussi tentant que dangereux : exaucer (presque) tous ses voeux en échange de sa vie. Et si cette « Peau de Chagrin » avait un lien avec l'oeuvre De Balzac, écrite au siècle dernier ? A partir de cette trame, Gaël Aymon emmène le lecteur dans une intrigue passionnante.

Le roman est composé de trois parties et suit le parcours d'Irina pendant une année. L'aventure commence par une déception amère qui déclenchera l'association diabolique. Irina et sa meilleure amie Halima ont passé le concours d'entrée à Sciences Po et seule Halima est admise. En situation financière précaire, Irina doit en plus supporter le caractère emporté et colérique de sa mère irresponsable. Une femme très riche, Irena Visconti, se présentant comme sa grand-mère maternelle, entre en contact avec elle. Des rendez-vous réguliers vont rythmer leur relation. Test ou recherche d'affection ? Irina se pose la question et ne comprend pas pourquoi à sa mort, la vieille femme lui lègue la clé d'un coffre en lui intimant l'ordre de ne jamais l'ouvrir. La tentation est trop forte et bien sûr Irina fait ouvrir le coffre et découvre un objet repoussant et fascinant à la fois. Afin de traduire le précepte gravé en arabe, Irina demande l'aide d'Halima. La « peau » révèle son secret : elle exaucera tous les désirs mais se consumera en même temps qu'elle prendra la vie de celui qui la possède. Dans un accès de jalousie et de colère, Irina, la peau contre elle, formule son premier voeu : devenir riche, faire d'Halima sa « bonniche » et vivre la soirée la plus exaltante de sa vie . le pacte est scellé.

Dés le début, le roman est surprenant. Pourquoi Irena Visconti a-t-elle attendu autant de temps pour parler à sa petite fille ? Pour quelles raisons a-t-elle abandonné sa propre fille qui lui en veut au point d'aller cracher sur sa tombe ? Irina est-elle inconsciemment responsable de l'incendie qui a ravagé son appartement et tué sa mère ? La découverte de la peau épaissit peu à peu le mystère. Les paroles en l'air d'Irina sont suivies de situations réelles. L'héroïne va en effet vivre une soirée mémorable et obtenir un chèque qui lui permettra de réaliser tous ses rêves jusqu'à ce qu'elle comprenne les sacrifices exigés en retour.

Le personnage d'Halima est particulièrement intéressant. C'est peut-être elle la véritable héroïne du roman. Est-ce par choix ou à cause du pacte qu'elle est devenue sans s'en rendre compte « l'intermédiaire » entre Irina et le monde, toujours à ses côtés, anticipant la moindre de ses volontés, sacrifiant ses études et ses ambitions ? Comme elle, le lecteur ne saura plus à qui se fier.

Le ton du roman change à mesure qu'Irina perd le contrôle de sa vie. La deuxième partie révèle les mensonges et les trahisons de certains personnages et propose une théorie sur l'origine de la peau maléfique. Se repentir suffira-t-il à Irina pour enfin connaître le repos et ne pas finir comme le héros De Balzac ?

J'ai beaucoup aimé cette histoire, du début à la fin. le côté fantastique apporte une réflexion sur le sens de la vie. Imaginer un lien avec « La peau de chagrin » De Balzac est original. La prise de conscience tardive d'Irina est touchante et Halima reste le personnage le plus attachant. Intègre, fidèle et dévouée, libre ou liée au pacte, intelligente et incorruptible, elle sera la véritable responsable du dénouement.

Bonne lecture !
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Cette transposition du thème de la Peau de chagrin et une suite en quelque sorte... Comment se comporterait une jeune fille pauvre, vivant avec une mère dysfonctionnelle si elle héritait de cette peau ?!
La question des désirs est au coeur du récit. le désir qui motive nos actions et nous pousse vers la vie, devient ici très très risqué et mortifère... Comment s'en défaire, comment mener une vie sans désir car une fois le pacte avec la peau passé, impossible de revenir en arrière. Que ferait le lecteur, la lectrice à la place d'Irina ?
A lire
La professeuse documentaliste
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[L'avis d'Anaïs, 15 ans]
Cette histoire est inspirée de "La peau de chagrin" De Balzac que je ne connaissais pas et que je suis contente de découvrir (l'auteur y fait de nombreuses références). Avec cette peau qui exauce les voeux, il y a toute une réflexion sur ce qui est le plus important pour soi. Pour l'héroïne comme pour la plupart des gens, les "plus grands désirs" se résument à l'argent, le pouvoir, l'amour (ou plus précisément, être aimé), autrement dit des choses très personnelles, très égoïstes. La peau rétrécit plus ou moins en fonction du souhait demandé et certains ne peuvent pas être réalisés, comme ramener une personne morte à la vie.

On comprend peu à peu la manipulation derrière le pacte: la peau réagit en fonction des pensées et des choix d'Irina, et on ne peut pas s'en débarrasser... On suit également Halima, sa meilleure amie dont elle a demandé "la dévotion absolue", et cela nous apporte des informations complémentaires. On se pose beaucoup de questions sur cette peau car il se déroule de nombreux événements étranges autour d'elle. Il y a notamment des personnes à sa recherche qui suivent Irina et celle-ci ne peut faire confiance à personne...

Au bout du compte, la peau ne rendra pas la jeune fille plus heureuse. Quand les voeux sont exaucés, il y a souvent une perte par ailleurs. Et puis Irina finit par ne plus savoir quoi demander: à 19 ans, elle a déjà tout ce qu'elle désire! de plus, avec la disparition de la peau, elle va mourir... Elle s'aperçoit au final qu'elle est passée à côté de certaines choses importantes, à côté des vraies valeurs de la vie... car la richesse ne fait pas tout!
Lien : https://www.takalirsa.fr/et-..
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J'avoue avoir un avis assez mitigé sur ce roman.
Au début je n'accrochais pas trop, je n'aimais pas l'ambiance très angoissante où la limite entre la folie et le fantastique n'était pas définie, puis, après, quand il s'est avéré que le roman relevait clairement du fantastique, cette sensation s'est atténuée.
Dans l'ensemble, et après avoir lu la fin, je l'ai trouvé assez sombre, axé sur des questions importantes comme notre rapport à l'argent, et le fait qu'on pense qu'il est essentiel pour vivre.
Le compte à rebours, ce fameux sablier si caractéristique, malgré qu'il ne soit pas clairement signifié, est très présent, et ce, depuis le début : on sent que Iri doit vite trouver quoi faire de sa vie, avant qu'il ne soit trop tard, puis comment et pour quoi utiliser la Peau, en essayant de perdre le moins de temps possible... le temps est un facteur essentiel dans le livre qui guide toute l'histoire, les héros veulent gagner du temps, contre les antagonistes, contre la Peau, ils veulent avoir une longueure d'avance, tout le temps (et c'est le cas de le dire !).
La fin n'est pas joyeuse, elle est triste est malheureusment réaliste (proportionnellement au réalisme du récit dans son intégralité).
Le genre oscille entre le fantastique et le policier, mais le mélange n'est pas désagréable du tout.
Bien écrit et agréable à lire.
Je pense que ce roman est beaucoup plus psychologique qu'on le pense et qu'il faut l'aborder en connaissance de cause pour bien en comprendre toutes les subtilités. Je ne m'attendais pas à ce style de texte, à cette ambiance et cette fin (surtout), mais une fois habituée, la lecture était agréable, fluide et émouvante.
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