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EXTRAIT "Sa publication en recueil est une très bonne chose, car elle permet d'avoir une vue d'ensemble sur cette oeuvre. Chaque chapitre présente le personnage a un moment clé de sa vie, un moment qui au final tourne mal. Mais il ne s'agit toujours que d'une seule et même vie, donc certains évènements vécus dans le passé se sont déroulés sans conséquences funestes, une fois dans le futur. Je vous ai perdu peut-être? Je vous l'ai dit, c'est une oeuvre qui ne s'appréhende pas facilement, et c'est une très bonne chose."
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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J'ai adoré cette BD que j'ai trouvée à la fois belle par ses dessins, et ses couleurs, magnifiques (par Dave Stewart) et très belle dans son contenu, avec une construction très intéressante et originale.

Composée en 10 chapitres, cette BD raconte une vie complète, par bribes et sans ordre chronologique, entre réalité et imagination.

Chaque chapitre correspond à un âge de la vie de Bras de Olivia Domingos, présenté tour à tour comme chroniqueur de nécrologie, étudiant, écrivain, fils, père, ami, amoureux, mari, enfant, adulte, jeune, vieux... C'est le patchwork d'une vie qui permet de voir le portrait complet d'un homme à travers toutes les étapes de son existence. C'est aussi une histoire de l'amour : filial, amical et amoureux.

Dans ce récit très bien écrit, on perçoit vraiment la fragilité de la vie, on a conscience de notre mortalité et qu'il faut savoir vivre les moments forts et aussi les moments simples qui se présentent à nous comme si aujourd'hui était le dernier jour de notre vie.

C'est la fragilité de l'homme mais aussi sa force qui sont montrées ici.

Une merveille!
Lien : http://ennalit.canalblog.com..
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Il n'est parfois pas plus facile de parler d'un livre qu'on a beaucoup aimé, je ne sais pas trop par où commencer.

Tout d'abord, j'ai lu cette BD d'une façon un peu inhabituelle pour moi, en général je dévore d'une traite ce genre de livre alors qu'ici j'ai fait une pause entre chaque chapitre qui représente Brás, le personnage principal, à différents âges de sa vie (sans suivre l'ordre chronologique) et avec différentes façons de mourir. J'ai ressenti ce besoin pour bien profiter et m'imprégner de chaque partie.

J'ai beaucoup aimé les dessins, les couleurs, l'émotion qui passe sur les visages très expressifs. Je me suis vraiment attachée à Brás au fil des pages.

Au début de ma lecture j'ai aimé, puis, au plus j'avançais au plus j'aimais, pour terminer par un coup de coeur. Certains chapitres m'ont vraiment émue et les sujets abordés font réfléchir sur le sens de la vie, la mort, l'amour, l'amitié, la famille.

Une très belle oeuvre écrite par des frères jumeaux brésiliens.
Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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Faire mourir le personnage principal à plusieurs moments de sa vie est une idée intéressante...Cette bande dessinée est très agréable à lire... Mais finalement la vie de Bras est assez banale. Heureusement que Jorge est là ...Sans plus
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De chouettes dessins pour cette BD un peu noire en fin de compte. le principe est sympa, mais un peu pesant parfois.
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"Le jeune ouvre le journal pour oublier la vie en lisant les pages BD.
le vieux le fait pour oublier la mort en lisant les nécros des autres.
Mon conseil : n'ouvre pas le journal et vis ta vie."

Alors qu'il est le fils d'un célèbre écrivain brésilien, Brás de Oliva Domingos écrit, lui, des nécrologies pour un grand journal de Sao Paulo. La mort fait partie intégrante de sa vie, de son quotidien, et c'est à sa vie et à toutes ses morts que nous allons assister. Résumer tout ce qui se passe dans sa vie est secondaire. Il me semble beaucoup plus important de laisser le plaisir et la surprise de la découverte aux futurs lecteurs.

"Je ne pourrais pas dire quel âge j'ai, seulement que je suis trop jeune pour me demander si j'ai posé les bonnes questions dans le passé et trop vieux pour espérer que le futur me donne toutes les réponses."

Le récit est découpé en une succession de tranches de vie qui compose un fabuleux voyage à travers la vie et la mort. Voyage prétexte à découvrir sa naissance, son enfance, ses parents, sa famille, sa vie professionnelle, sa vie sentimentale, ses amours, ses amitiés, les bonheurs et les drames inhérents à toute existence. Tout nous est livré dans le désordre le plus complet, au lecteur de tout remettre dans le bon ordre. Mais l'ordre est-il si important ? L'important n'est-il pas ce qu'on a vécu, peu importe quand on l'a vécu ?

"La vie est trop sombre sans quelqu'un avec qui la partager."

La venue à la vie, la magie de la naissance de son propre enfant. L'enfance, l'éducation qu'on reçoit de nos parents, l'influence qu'ils peuvent avoir sur nous, tout ce qui contribuent à faire de nous ce que nous allons devenir. L'aspect professionnel prépondérant dans notre vie vu le temps qu'on y consacre. Enfin, la place essentielle de l'amitié et de l'amour sans lesquels la vie ne vaudrait pas la peine d'être vécue. Les sentiments d'amitié et d'amour y sont magnifiquement et subtilement représentés, il suffit d'un mot, d'un regard. Autant de thèmes à priori basiques mais pourtant universels pour une histoire à la portée universelle.

"Il y a beaucoup de choses difficiles à comprendre dans la vie, et certaines encore plus compliquées à exprimer avec des mots. L'amitié en fait partie."

Daytripper est le livre d'une vie mais surtout un livre sur la vie…

Des dialogues forts qui posent de véritables moments de réflexions sur lesquels il serait bon de revenir de temps à autres, notamment dans les périodes de doutes sur ce qu'on est, ce qu'on aimerait être… Un encrage qui donne une vraie puissance au dessin, une vraie épaisseur aux personnages et aux décors. Des couleurs qui changent de tonalités selon les ambiances souhaitées, un vrai plus qui contribue à donner une couleur unique à l'ensemble de l'oeuvre.

"Chaque jour, nous nous sentons plus distants les uns des autres. Plus seuls, tout en vivant au milieu de millions de gens. Chaque jour, nous regardons notre ville devenir un désert dans lequel nous sommes perdus...à rechercher cet oasis qu'on appelle..."l'amour".

Daytripper, au jour le jour… La vie, la mort, l'amour…


Lien : http://bouquins-de-poches-en..
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Quoi de mieux qu'une BD pour parler de la création littéraire masculine, face au pouvoir de fécondité féminine ? Derrière cette accroche très traditionnelle et vieillotte se cache une intrigue brésilienne, mise en scène par deux hommes américains, proche du conte urbain et philosophique. Quelle est l'importance de la mort ? Peut-on jouer avec elle comme la vie joue avec nos nerfs ? le héros, Bras, déroule sa vie par saccades aussi bien pour comprendre l'importance qu'a eu la vie de son père sur la sienne que pour réfléchir sur la vie et la mort. Si le début nous les dépeint comme un terminus brutal, amer et tragique, la fin de l'histoire nous propose une version plus éthérée et joyeuse. Prêtant à leur trait un sarcasme réaliste aux teintes masquées de sacré onirique, Daytripper nous raconte au jour le jour plusieurs tranches de vie fictives d'un chroniqueur de nécrologies.

[...]

Sous ses premiers atours de polar ou de thriller, on découvre un texte poétique sur la relation père-fils et moi-moi. L'écriture reste une activité masculine dans cette BD face à la vie donnée par les femmes. J'ai trouvé ce message un peu rustique et très en phase avec des idéaux qu'on retrouvait au XIXème siècle. En remettant en contexte, on comprend bien vite que l'écriture est très certainement plus une activité masculine que féminine. Ce qui permet à cette BD de ne pas hérisser le poil des féministes, c'est que le message n'est pas centré dessus. Néanmoins, la fin de l'histoire nous déboussole un parce que justement elle fait le point sur cette relation père-fils et cette peur de ne pas assez s'investir dans l'éducation des enfants.

[...]

On assiste petit à petit à la naissance d'un roman dans la BD. le narrateur écrit donc une histoire aux scenarii changeants sur la manière dont est né son roman, lui-même oeuvre de fiction dans la fiction. Loin de s'ébahir devant la mise en abyme, le lecteur prendra ces événements pour vrai jusqu'au chapitre fatidique « le rêve ». C'est à partir de là que j'ai eu un peu de mal à faire le raccord avec le reste et cela demanderait peut-être une relecture. de ce que j'ai compris, il s'agirait d'un mort qui s'ignore et qui écrit sur ses différentes morts fictives, parce qu'il n'a fait qu'écrire dessus toute sa vie en pensant que ça ne lui arriverait jamais. On pourrait avoir une autre interprétation : les tumeurs de Bras de 76 ans pourraient lui faire perdre le sens des réalités et par l'écriture il essaierait de coucher toutes les vérités de fiction.
Une fin un peu confuse donc, mais qui fait réfléchir.
Lien : http://biblio.anassete.org/?..
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Vie(s) en forme de puzzle(s)

Bràs, fils d'un célèbre écrivain brésilien, n'est qu'un pigiste de base pour un journal où il écrit la rubrique nécrologique. La nuit, il rêve à d'autres vies, à des destins tragiques... qui se mélangent à sa propre vie. Chaque chapitre est un autre âge de la vie avec son lot de drames et de joie. le roman graphique n'est pas chronologique et du coup le lecteur perd ses repères dans les rêveries, ou la réalité?, de Bràs. En plus le dessinateur installe à chaque chapitre une ambiance différente, ce qui achève de tromper le lecteur... sauf à se laisser emporter dans cette belle fable existentielle sur le sens de la mort.
Lien : http://xg-melanges.tumblr.co..
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Bras de Oliva Domingos écrit pour la rubrique nécrologique d'un grand quotidien de Sao Paulo. Alors qu'il écrit les morts des autres, il ne parvient pas à écrire sa propre histoire, à devenir l'écrivain qui sommeille en lui. Son plus grand handicap, croit-il, est la figure écrasante de son père. Malédiction ou héritage ? C'est que la suite de l'histoire dira.

L'histoire, parlons-en. de sa structure surtout. Il y a dix chapitres qui présentent Bras à différents âges et sans chronologie. Si on connaît la fin de l'histoire dès le premier chapitre, c'est en lisant les autres, à rebrousse temps et à contre temps, que l'on embrasse toute la vie et toute la mort de Bras de Oliva Domingos. Si on peut avoir une infinité de vies, pourquoi n'aurait-on pas aussi une infinité de morts et autant de chances de tout recommencer ? Parce que là où une vie s'arrête, il y a une chance qu'une mort en devenir commence. « Et la mort, ça vous donne une autre perspective sur la vie et tout le reste… Tout le reste semble sans importance. » (p. 91) Chaque chapitre s'achève sur des nécrologies, mais ce qui est époustouflant, c'est qu'elles ne marquent pas seulement la fin (de la vie ou du chapitre) : elles aident ceux qui restent à continuer.

D'un chapitre à l'autre, les auteurs proposent des réflexions fines et bouleversantes sur la famille, entité qui ne se conçoit qu'avec des bonheurs et des malheurs. Bras doit faire sa place face à son père et à sa mère, puis face à sa femme et son fils. Une famille, c'est à la fois la vie et la mort, c'est un long récit. « La vie est comme un livre, fils. Et tous les livres ont une fin. Peu importe combien tu aimes ce livre, tu arriveras à la dernière page et ce sera fini. Aucun livre n'est complet sans une fin. » (p. 214) Et puis, il y a ce rêve qui tient tout le neuvième chapitre : entre synopsis et conclusion, ce chapitre particulier nous donne les clés et d'autres portes pour comprendre la vie de Bras.

Bras de Oliva Domingos est donc un fils, un époux, un père et un homme. Et il concentre toutes ses facettes dans son être d'écrivain : fondamentalement, viscéralement, l'essence de Bras est nourrie d'écriture. À mesure qu'il trace sa voie, qu'il trouve sa voix, tous les destins qui sont les siens se rejoignent. Et c'est tout l'art de Fabio Moon et Gabriel Ba que de tisser cette histoire mine de rien et de poser des jalons qui finiront par former un chemin.

Que dire du dessin, si ce n'est WAHOO ! Les couleurs sont puissantes, profondes, vibrantes et incroyablement dynamiques. C'est beau, tout simplement beau !
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Une roman graphique, la vie de Bras, au Brésil d'aujourd'hui, ou plutôt plusieurs vies selon les embranchements possibles. Dessins et couleurs, c'est du bon. Cependant mon bémol c'est un côté un peu ampoulé dans les voix off ou dialogues (oui, OK on le sait, la vie c'est ça, on meurt à la fin, etc, ne pas gaspiller les jours, OK...). Mais à lire tout de même!
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