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Une excellente BD, il n'y a pas le moindre doute là-dessus. Et cela tient à peu de choses au final : la façon de raconter cette histoire.
Pour moi, les meilleurs auteurs sont ceux qui arrivent, d'une façon ou d'une autre, à raconter ce qu'on connait déjà mais en nous accrochant. Et c'est exactement ce que font les auteurs dans ce récit : c'est simplement une vie, une vie simple et même assez banale, mais qui peut s'arrêter à n'importe quel moment. C'est l'application à la lettre du proverbe "Carpe Diem", mais où il se dégage un incroyable espoir. Au final, chaque jour de plus est une chance inouïe, et c'est précisément ce qui se dégage de cette oeuvre. C'est beau dans la façon de faire, et c'est surtout marquant à la lecture.

Je ne détaillerai pas à quel point j'ai apprécié le scénario, qui passe sur l'amour, l'amitié, la famille, la vie, les espoirs, les rêves, les envies, et qui finit d'une magnifique façon cette vie de tous les instants, mais je tiens à rendre honneur à la façon dont ils ont organisé ces chapitres, qui sont décousus et pourtant incroyablement bien enchaînés. Jamais pris au dépourvu, jamais de problèmes pour comprendre la suite logique. C'est à la relecture que ça m'a frappé, tant c'est bien fait : on ne remarque rien, mais la fluidité est parfaitement calculée.
Évidemment, cette BD est servie par un dessin de qualité, très expressif et dont les tons plutôt sombres s'accordent bien avec le propos.

Bref, vous l'aurez compris : c'est une excellente BD dont je ne peux que recommander la lecture, et si la pléthore d'avis positifs ne vous convainc pas, je ne pourrais rien faire de plus. Mais c'est tout de même une belle trouvaille.
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On suit la vie d'un homme qui, chroniqueur pour une rubrique nécrologique, se rêve écrivain à succès comme son père. Père dont il se sent tenu éloigné, sa notoriété passant bien souvent avant son fils. Pour cet homme dont la mort fait partie du quotidien, nous allons découvrir dix périodes de sa vie, moments charnières, qui se soldent toujours par... sa propre mort. Avant de recommencer, au chapitre suivant, à nous livrer un nouveau moment clé. le tout, assez énigmatique il faut l'avouer, pour nous mener vers un final en apothéose, pour nous délivrer une leçon de vie des plus touchantes.

Cette BD m'avait été prêtée par ma collègue qui m'avait prévenue : "ah cette lecture : tu vas chialer !". Dans les premières pages, j'avoue avoir été peu convaincue par son assertion. J'avais du mal à voir où tout cela pouvait mener, c'est une lecture qui ne dévoile pas ses secrets aisément, il faut parvenir à percer le sens de ces épisodes qui s'enchaînent étrangement. Puis on avance dans la lecture, et tout de même ça devient touchant, ces tranches de vie sont remarquablement bien choisies, intelligemment illustrées, c'est bien construit, vraiment. Mais de là à pleurer ? Pas vraiment... Puis la fin... Cette fin ! A travers un rideau de larmes, j'ai juré, c'est qu'elle avait raison en fait ! Il m'arrive rarement de pleurer en lisant, mais cette BD ? J'en garderai un souvenir ému, longtemps
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A nouveau, retour dans le passé avec cette relecture.
Véritable éloge de la Vie et des grains de sable de ses possibles, conté au travers de regards sur la Mort et ses possibles.
Poétique, mélancolique, touchant.
Toujours un plaisir de lecture.
A lire, à relire, à offrir. Une pépite quoi.
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📚C'est l'histoire d'une vie.
Celle d'un homme, Bràs, qui cherche un sens à une vie pouvant, à chaque instant, s'interrompre brutalement.

🖊Lors de l'élaboration de nos chroniques, nous évitons au possible de parler de sentiments personnels.
Avec Daytripper de Fabio Moon et Gabriel Là, cet exercice s'avère impossible.
La lecture de cette oeuvre aura été pour moi comme une révélation et un moyen d'accepter une tragédie qui était restée ancrée en moi et que j'ai appris à accepter, en devant le jeune père que j'étais à l'époque.

S'il résonne aussi bien, c'est par sa justesse.
Car Daytripper ne parle pas que de la mort.
Il parle avant tout de la vie et d'amour.
Celui que l'on porte à sa famille, à l'être aimé et à ses enfants.

Daytripper fait partie de ces chefs d'oeuvre qui touchent en plein coeur.
Emouvant, poétique. Tout simplement beau.

🧔 Chronique complète :
Lien : https://www.mtebc.fr/daytrip..
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Suivant, à mon rythme, un voyage littéraire au Brésil, j'ai noté cette bande dessinée, et bien m'en a pris !
Écrite et dessinée par deux frères, elle présente un personnage dont j'imagine qu'il leur ressemble un peu.
Brás de Oliva Domingos a trente-deux ans, et alors qu'il se rêvait auteur reconnu comme son père, vit de l'écriture de nécrologies pour un quotidien de Sao Paulo. le jour même où son père fête ses quarante ans de carrière, Brás se trouve pris dans une fusillade et meurt.
Fin de l'histoire ? Pas du tout, puisqu'il ne s'agit là que de l'un des dix chapitres du roman graphique. Dans chacun, Brás va vivre une vie et affronter une mort différente, à des âges différents. En ayant eu le temps de vivre selon ses rêves ou en ayant seulement eu le temps d'imaginer…
À quel âge la vie commence-t-elle vraiment, que faisons-nous de nos rêves d'enfants, comment une amitié ou un amour auraient-ils pu évoluer si le temps ne leur avait pas été compté ?

Cette superbe bande dessinée pose quantité de questions très personnelles, tout en rendant très attachant le personnage principal, à tous les âges de sa vie. C'est plein d'intensité et de douceur à la fois. Alors que le dessin ne me semblait pas de prime abord de ceux que j'apprécie le plus, j'ai tout aimé, l'histoire, la construction, le dessin, la couleur et la mise en page.
Si vous avez l'occasion de la lire, n'hésitez pas !
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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C'est sur les conseils avisés de certains d'entre vous que je suis parti à la découverte de cet album paru il y a 10 ans.

On y suit Bras, un jeune journaliste dont la tâche quotidienne consiste à écrire la rubrique nécrologique de son journal, lui qui se rêve plutôt écrivain comme son père. La vie de Bras donc, ou devrais-je dire les vies… le récit audacieux raconte effectivement différentes vies du jeune héros. En 10 chapitres et 60 années, Bras vit, fait des choix, par amitié, par amour, il fait parfois des erreurs, il se trompe, il se cherche… Et meurt toujours à la fin.

Le récit, le dessin, les couleurs, tout dresse une ambiance hypnotique qui vous prend par la main et ne vous lâche qu'à la dernière planche, sur la plage, face à l'océan, l'oeil humide. Car oui c'est émouvant, profond, bien raconté, les personnages et les dialogues sonnent juste et on s'identifie rapidement à Bras…

Qu'aurions nous fait à sa place ? Tout nous renvoie à nos propres choix, les chemins que l'on choisit de suivre, les mots que l'on dit, ceux qu'on regrette, ceux qu'on aurait du dire. Des vies comme un miroir à celles que nous aimerions, aurions pu vivre peut-être…

Une sacrée réussite que cet album des jumeaux brésiliens Gabriel et Fabio, original dans sa trame, universel dans son propos. Manifestement un incontournable qu'il me fallait découvrir et que je vous invite à lire à mon tour si ce n'est pas déjà fait !
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Dans Daytripper, nous allons suivre un même personnages dans ce qu'aurait pu être sa vie s'il mourrait à tel ou tel âge.

J'avais beaucoup entendu parler de ce titre en bien et des émotions qu'il communiquait, si bien qu'au début j'ai été un peu déçu.

En effet, si la lecture des premiers épisodes m'a été agréable, je n'y ai pas ressentie l'émotion que j'attendais.

Un petit point faible qui a été corrigé par d'autres épisodes présent dans la deuxième moitié du bouquin.

Et la raison de cette émotion que l'on ressent ou non est en faites toute simple.
Si l'on suit un personnage qui va mourir à différent âges et de différentes façon, ce sont les histoires auxquelles on peut le plus facilement s'identifier qui nous toucheront le plus.

C'est pour cela que si je n'ai pas été particulièrement touché quand Bras (le personnage que l'on suit) meurt assassiné, noyé, ou encore écrasé par un camion, c'est tout simplement que l'on se projette moins facilement dans ces situations.
Alors que, quand Bras meurt d'un cancer ou de vieillesse, la projection est beaucoup plus facile et l'émotion est d'autant plus forte.

Mention spéciale pour un épisode qui m'a vraiment touché, qui est l'épisode le plus "particulier", vu que c'est le seul épisode ou on ne voit pas le personnage de Bras mais où l'on suit sa femme et son fils pendant qu'il est en tourné pour son livre.
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J'ai récidivé, je le confesse. J'ai à nouveau éclipsé ma virilité pour laisser place à mon âme d'enfant, celle qui a été écorchée par les morts de Mufasa ou de la mère de Bambi. Oui, j'ai pleuré, beaucoup même, à tel point que mes glandes lacrymales ont conjugué le verbe « pleurer » à tous les temps de l'indicatif, et en une fois. Ouais je sais, balèze. D'ailleurs, saviez-vous qu'il existe des thérapies au Japon basées sur le pouvoir des larmes pour diminuer le stress ? Je sais désormais probablement pourquoi j'aime tant pleurer. Mais on s'égard. Retournons à nos moutons.

Qu'est-ce que Daytripper ? le premier chapitre achevé il faut se l'avouer, c'est un joyeux bordel métaphysique. Mais derrière les faux airs des prémices d'un trip philosophique, le tissu émotionnel est d'ores-et-déjà dense et massif. A chaque page tournée on éprouve ce sentiment si particulier : celui d'avoir la sensation de caresser du bout des doigts une oeuvre unique et viscérale qui semble farder en son sein un condensé brut d'émotions. Et soyez-en sûr(e)s, la perfusion émotionnelle est continuellement en intraveineuse. J'oubliais, pour les plus sensibles pensez à vous munir de quatre mouchoirs. Non pas trois, ni cinq, quatre. Vous commencez à le savoir, j'aime la précision.

Gabriel Bá et Fábio Moon mettent à l'honneur des grands thèmes philosophiques, et de la plus délicate des manières. Sous leur coup de crayon à la fois léger mais gracieux aux tons d'aquarelle, les jumeaux exhibent une oeuvre qui se veut profondément consciente, où la mort, en filigrane, côtoie l'exaltation, la tristesse ou encore la colère. A l'image de la vie finalement. Et c'est là le fil rouge que le duo brésilien tisse tout au long du récit : mettre en image un miroir de la vie afin de nous amener à sonder nos âmes pour ne jamais perdre de vue l'essentiel, l'amour. Car oui, derrière l'étouffant voile lugubre qui enveloppe l'histoire, il y a continuellement un brin de lumière ô combien puissant qui subsiste.

Nul besoin d'épiloguer, il y a mieux à faire que de lire mon petit billet ne pensez-vous pas ? Je sais moi aussi je vous aime et j'apprécie vous écrire un paquet de conneries, mais il y a plus important là tout de suite. Bon pas aussi capital que de se vacciner mais presque. Vous l'avez ? C'est de se procurer au plus vite un exemplaire de Daytripper cuvée prestige millésime 2012 en provenance de São Paulo, afin de découvrir cette ode à la vie et à l'amour sous toutes ses formes. Bon sang, c'est reparti, il faut que je retourne me moucher.
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Décidemment la B.D. est désormais un média/support universel ! Je connaissais la B.D. argentine par l'intermédiaire d'Hugo Pratt, mais je découvre la B.D. brésilienne avec ce bel album [história em quadrinhos = B.D. en brésilien].
À la fin de chacun des dix chapitres, Bràs de Oliva Domingos, journaliste-chroniqueur de nécrologies et héros de cette histoire, meurt ; ... à 32 ans, puis à 21 ou encore à 11 ans ... ! Il ne s'agit pourtant pas d'un scénario de Science-fiction ou de Fantastique, mais juste de mettre en évidence de façon onirique, la fragilité de nos existences, et en même temps la merveille, le mystère et la magie de notre vie. Une belle histoire, bien dessinée et pleine d'une grande sensibilité à la fois grave et légère qui nous parle d'amour, d'amitié, de deuil, de chance et de destinée, bref du temps qui passe. le chapitre 9 est le plus troublant, qui n'a pas de numérotation de pages ; et qui s'intitule « le rêve », dont il est aussi question, donc. Citation : « Je ne pourrais pas dire quel âge j'ai, seulement que je suis trop jeune pour me demander si j'ai posé les bonnes questions dans le passé et trop vieux pour espérer que le futur me donne toutes les réponses »...
Une Bande-Dessinée**** comme une Bossa Nova, légèrement mélancolique, nuancée de bonheurs fragiles. Bem, adeus (Allez, salut).
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Fils d'un éminent représentant de la littérature brésilienne, Bràs de Oliva Domingo végète dans un journal à écrire les nécrologies de célébrités locales décédées. Bràs attend son tour : celui d'être un grand écrivain comme son père, celui d'être un homme enfin, de n'être plus seulement le "petit miracle" de sa mère. Au fil de chapitres à la chronologie chamboulée, les auteurs jumeaux Fabio Moon et Gabriel Bà évoquent la vie d'un homme à travers ses réussites et ses échecs, ses fidélités, ses épreuves. Si l'ensemble est porté par un trait intéressant, la philosophie qui se dégage de Daytripper tient en quelques phrases évidentes et éculées. de plus, il est difficile de s'attacher à un personnage sans grand relief et plutôt petit dans ses attitudes.

Formellement, le livre est une réussite. Les auteurs enchaînent les chapitres sans se soucier d'une chronologie bien secondaire, tant le propos est de souligner la préciosité des instants vécus. Et quoi de plus parlant, pour souligner cela, que de faire mourir le personnage principal, chapitre après chapitre, qu'il soit enfant, adulte ou vieillard ? A travers le dessin, on voit le personnage de Bràs évoluer, rajeunir ou bien vieillir, de ses onze jusqu'à ses soixante-seize ans. le trait est une réussite ; à mi-chemin entre le comics et la bande-dessinée européenne, le dessin sait saisir les expressions du visage (notamment celles de Bràs), les paysages brésiliens (colorés mais non criards), les intérieurs familiaux où se joue l'essentiel de cette comédie humaine. Quant à la rubrique nécrologique, présente à chaque fin de chapitre (sauf celui sur le rêve), elle symbolise aussi bien la trouvaille formelle de l'oeuvre que sa limite : car, à vouloir résumer la vie d'un homme en quelques lignes, on flirte parfois avec le simplisme.

La vie peut basculer en quelques instants. C'est sur ce constat cruel, mais simple, que s'appuient les historiettes de Daytripper. Bràs n'a rien d'un héros - on reviendra plus tard sur ce personnage -, et c'est peut-être ce qui donne son acuité au récit. Chaque étape de la vie de Bràs - qui se termine, on le rappelle, par sa mort - peut être vue comme un palier déterminant : la fois où il a cru rencontrer la femme de sa vie, la fois où il a connu une désillusion amoureuse, la fois où il est devenu père, la fois où son père est mort, la fois où il a appris sa mort prochaine, la fois où, par amitié, il a traversé le Brésil, la fois où, par ambition professionnelle, il a délaissé les siens. Autant d'étapes de la vie qui sont décisives et importantes dans la vie d'un homme, où tout, d'une manière ou d'une autre, peut basculer. Pour autant, en deux cent cinquante pages, le propos est un peu léger. On pourrait le résumer en quelques phrases de bon sens, du type : "Vis tes rêves, ne rêve pas ta vie", ou "Accepte la mort pour profiter de la vie", "Profite de l'instant présent", "La mort fait partie de la vie", sortes de mantras quelques peu éculés, pas faux en soi, mais manquant de profondeur sur un long récit tel que Daytripper. On reprocherait presque à ce récit une pudeur par trop marquée, voire un sentimentalisme exacerbé, la facilité de l'émotion recherchée.

Il reste de Daytripper, à la fin de la lecture, bien peu de choses. Quiconque a un peu d'expérience dans la vie sait que la mort nous frappera tous. Ce livre n'offre pas la lumière ; il éclaire simplement avec beaucoup de pudeur des moments forts de la vie d'un homme, lequel manque singulièrement de dimension. le petit garçon s'émerveillant de la prodigalité familiale devient un étudiant perdu, un rêveur qui se persuade que ses rêves le représentent, un grand garçon qui se morfond car son père ne lui a pas souhaité un joyeux anniversaire pour ses 32 ans. Bràs est un homme qui constate sa solitude lorsque les lecteurs qu'il a tant cherché viennent le trouver et croient le connaître, qui constate cette solitude lorsque son unique ami, Jorge, traverse une crise existentielle, qui constate sa solitude alors même que son épouse et son fils attendent sagement son retour de tournées dans les librairies du Brésil. Si Bràs a ce quelque chose de difficilement supportable, c'est peut-être parce qu'il représente une certaine aboulie contemporaine, une incertitude et une immaturité trop connue dans des sociétés où tout est apparemment possible. Gageons que c'est cela que nous disent, en miroir, Fabio Moon et Gabriel Bà : le livre est vide, mais l'époque aussi.
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