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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Je me suis beaucoup interrogée quand j'ai découvert ce roman dans ma bibliothèque préférée. Car en lisant la quatrième de couverture, j'ai pu constater que l'auteur liait vampirisme et révolution française. Déjà un bon point pour piquer ma curiosité. Et puis ensuite il était classé dans le rayon roman et pas dans celui du fantastique....

Vu le grand nombre d'étoile que j'ai mis à ce roman, ce serait un euphémisme de dire qu'il ne m'a pas plu.
Et pourtant ça semblait si prometteur moi qui aime le genre bit-lit mais également les romans historiques.
Mais je n'y ai pas retrouvé mon compte : les codes vampiriques sont inexistants. Même si je sais que les règles sont faites pour être transgressées, quand il n'en reste qu'une et encore que partiellement cela devient absurde.
Pour le côté historique j'ai été un peu plus gâtée, l'auteur maîtrise, heureusement puisqu'il est prof d'histoire.

Mais malheureusement si l'écriture est fluide elle est extrêmement plate , ce qui fait que je me suis ennuyée tout au long de ma lecture.
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L'idée de mettre en scène une famille de vampires à l'époque de la révolution française parait séduisante tant cette période politique troublée rendait possible l'irruption de l'irrationnel dans le quotidien avec son lot de frissons garantis.
L'ancestrale lignée des Villemort de souche vampirique, tient une place de premier plan dans la vie courtisane, en référence au titre du roman "Les talons rouges" métonymie désignant les aristocrates par un accessoire vestimentaire qui fait leur différence.
Alors que le vieux duc conserve intactes ses convictions aristocratiques, William récemment revenu des tout jeunes états unis d'Amérique, se passionne pour la libération des esclaves et l'égalité entre tous et le jeune Louis joue un rôle politique de premier plan et travaille à l'instauration de la république au sein de laquelle il s'illustre par un mandat électif.
Le parcours de ces trois personnages se greffe dans une trame historique qui se veut documentée, avec laquelle l'auteur prend toutefois des libertés qui peuvent questionner.
Un exemple particulièrement éclairant : le personnage de Pélagie de Méricourt parait directement inspiré de l'historique Théroigne de Méricourt surnommée la Belle Liégeoise et emprisonnée pour ses sympathies révolutionnaires . Son seul enfant, une fille, est décédée en bas âge en 1788 et n'a donc pas pu devenir l'amante de Louis de Villemort.
Utiliser des personnages historiques bien connus , nombre de romanciers le font mais il importe toutefois de rester dans la vraisemblance et de ne pas dévoyer des parcours parfaitement documentés par les chercheurs sous peine de rendre suspects tous les autres éléments du récit repris directement de l'histoire.
Personnellement j'ai recherché les circonstances de la mort du député le Pelletier de St Fargeau. Bingo, c'était correct, le récit se fondait sur des éléments authentiques...Pour les autres éléments, je ne sais, n'ayant pas eu la volonté de tout vérifier ...
Une autre incohérence m'a frappée : choisir des vampires comme héros, c'est à priori accepter de coller aux codes régissant le genre. Tel n'est pas le cas , car ces vampires ne craignent pas la lumière (ni les gousses d'ail apparemment, et encore moins les crucifix) , ils sont blessés comme de vulgaires mortels qui ne possèdent aucune capacité de régénération . Ils vont même jusqu'à se laisser molester et emprisonner. Mais à quoi donc leur servent leurs prérogatives vampiriques ? Peut être à semer derrière eux quelques cadavres exangues qui de façon inattendue, ne paraissent pas susciter la moindre interrogation ...
L'auteur a cru judicieux de placer dans son roman quelques scènes dignes du Grand Guignol où un hachoir à viande tient la première place (Beurk) mais aussi des scènes de sexe d'une crudité pornographique (re-Beurk) qui sont bien loin d'émoustiller la libido.
Mon agacement a grandi tout au fil de la lecture de ce roman qui m'a profondément déçue . Ni les amateurs d'histoire, ni les fans de bit-lit n'y trouveront leur compte . Il est par ailleurs bien difficile de s'attacher à ces personnages qui paraissent aussi creux les uns que les autres.
Je ne saurais recommander cette lecture.

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Une lecture complexe, des termes techniques, une absence de dialogues. Je vous avoue que j'ai abandonné aux 2/3, pas envie de continuer et de me forcer. ❌
.
Je n'ai malheureusement pas accroché, l'auteur utilise des termes très recherchés dont j'ai eu du mal à saisir le sens. Un amas de sexe, de violence qui m'ont dérangé. le fond de l'histoire est intéressant mais je pense que je ne suis pas la bonne cible pour ce genre de lecture.🧛‍♂️
.
Résumé : on va suivre les Villemort, une famille d'aristocrates mais aussi de vampires 🧛‍♀️. Parmi eux, William et Louis veulent se rebeller. Ils veulent renoncer à tout ce sang, mais ceci est difficile quand le peuple assoiffé ne demande que ça. 🩸
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Des vampires à la Révolution française ? Période de troubles et de sang, l'instant semble idéal pour ces êtres tout droit sortis du folklore fantastique pour se délecter des révolutionnaires. Pourtant, Antoine de Baecque choisit d'emprunter un chemin tout à fait différent dans son roman : amateurs de littérature de l'imaginaire, passez votre chemin. La figure du vampire est ici un prétexte pour faire le récit de la naissance de la République.

Car les passages qui se concentrent sur les traits propres aux vampires ne sont pas les plus réussis. S'ils apportent une part de fiction au récit qui est des plus bienvenue, ils sont aussi les extraits les plus faibles du récit. Ils sont en effet souvent montré sous un jour pathétique qui devient vite cliché : oh faibles vampires maudits par le ciel !

A l'inverse, la Révolution est traitée à la manière d'un historien, avec précision et documentation. Si vous avez apprécié 14 juillet de Eric Vuillard, je pense que vous pourrez autant profiter des Talons rouges. Toutefois, n'oubliez pas qu'il s'agit de fiction : nos principaux personnages sortent tout droit de l'imagination de l'auteur, qui n'hésite pas à prendre des libertés avec L Histoire.

Personnellement, cette lecture ne fut pas un coup de coeur : une narration à la manière d'un cour d'histoire, des scènes d'amour pornographiques et un côté fantastique qui n'est pas assumé, tout cela a refroidit mes ardeurs...

Lecteurs historiens, ce livre est peut-être pour vous !

Lien : http://troisouquatrelivres.b..
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Ce que j'ai aimé

L'écriture du roman agréable et fluide rend une lecture aisée c'est une qualité. Cet ouvrage est un premier roman qui promettait beaucoup.
Un roman dont le déroulement s'inscrit sous le signe la Révolution une période clé de l'histoire de France, est plaisant car souvent, notre connaissance sur le sujet, remonte à nos souvenirs scolaires, parfois flous ou vagues dans les détails. Ici, cet ouvrage est l'occasion de l'aborder de manière moins didactique. La qualité d'historien de l'auteur gageait d'un certain enseignement, une certaine ressource culturelle et pourtant, il ne faut pas tout prendre pour argent comptant.

Ce que j'ai moins aimé

Le choix d'A. de Baecque d'orienter sa narration sous un éclairage du genre « fantastique » m'a un peu déstabilisée. L'idée d'une famille de vampires, de surcroît de souches aristocratique dans le contexte révolutionnaire marque l'originalité. Cette fantaisie aurait pu s'accorder à un roman historique mais ici, le résultat est déroutant : l'amateur de fantastique, ou de gothique, restera sur sa faim car au final ces vampires font pâle figure par rapport aux images d'Epinal traditionnellement véhiculées dans le domaine : ici, leur intégrité physique est facilement mise à mal par leurs ennemis, elle peut les tuer facilement… rien d'invincible mais sanguinaires quand-même.

Or, ici le traditionnel lecteur de romans historiques, l'amateur de faits et de vécus de personnages ayant réellement existé sera lui aussi désappointé car difficile de faire la part du faux et cela ternit la lecture. Par exemple : le peintre David, a bien existé mais pas Lavis, l'ami de Louis et William.

En choisissant le prisme du vampirisme dans une société dépravée, l'auteur s'est fourvoyé en nous imposant des scènes sordides, morbides, imbibées de sang. Les amateurs de ce thème resteront pantois car au final, à partles allusions au sang les vampires peut-être immortels en théorie présentent nombre faiblesses humaines. Leurs ateintes corporelles peuvent devenir mortelles, et la dégradation physique de William n'est pas sans rappeler celle des gueules cassées de la Grande Guerre.

L'auteur aurait pu éviter aussi de nous infliger des scènes de sexe dans une société pénétrée de libertinage. Les scènes de sexe obscènes avec un caractère presque pornographique n'apportent rien à l'histoire. Aucun intérêt pour l'Histoire ici. Pour le titre : les talons rouges et un jeu de mot avec « l'étalon rouge » en rapport avec le sang rouge, le rouge révolutionnaire ? et là, j'en appelle à l'auteur ou à quiconque de moins inculte que moi pour m'éclairer.

La valeur de ce livre tient au déroulement de la révolution avec l'installation de la période de Terreur qui s'en est suivie. Pour qui ne s'y est jamais intéressé avec précision, les rôles de Danton, de Robespierre, des Jacobins, des Cordeliers demeurent lointains et emmêlés dans une confusion totale où tous ces groupes interfèrent entre eux pour la cause de la Nation.
“ là on s'engage, on s'oublie, on se précipite, et on plonge dans un autre fleuve, non pas celui qui ramène au passé et celui qui emporte tout sur son passage et transporte."
La description du massacre du Champ-de-Mars est instructif, mais dommage qu'il soit narré par l'intermédiaire d'un personnage fictif comme Louis de Villemort à qui l'auteur accorde un rôle prédominent. En revanche, le député Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau a véritablement existé avec cette même fin tragique (que je vous laisse découvrir dans le roman…), l'existence des Méricourt a bien été rapporté mais, ici, avec quelques inexactitudes suggérées par quelques digressions de l'auteur. A. de Baecque a aussi fait revivre Alfonse Martainville, fervent royaliste de cette période.
Ce que je n'ai pas aimé
Il faut considérer cet ouvrage comme pure fiction fantastique pour ne pas être déçu.
Cette manière d'assortir l'Histoire avec des anecdotes réelles avec des inventions pures et des personnages fictifs donnent un résultat confus au lecteur. Les amateurs d'histoire iront chercher quelque bride de renseignement pour les compléter car c'est l'intérêt d'un livre de susciter des interrogations et de nourrir une curiosité mais la lassitude le gagne à force de vérification pénible. du coup, à douter de la confiance accordée à l'auteur, on en devient dégoûté.
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