Fada, le Bruno l'était vraiment, mais la chaleur n'y était pour rien. Son esprit était tourneboulé par la belle veuve de Paris. Son soleil ensuqueur, il était blond comme les blés, avec une surface portante étudiée pour faire perdre la raison à un brave petit. Toutes les nuits, Bruno glissait jusqu'à l'allée des cyprès derrière le cimetière où venait le rejoindre la spécialiste de l'extase totale, la dessécheuse de cervelet, la dévoreuse de métabolisme, la rongeuse de neurones.
Les soupirs de la belle Béatrice faisaient chorus avec le chant des grillons.