AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,62

sur 87 notes
Péril en Mer d'Iroise n'est pas une lecture désagréable, mais elle ne m'a pas enthousiasmée non plus.

En effet, aucune surprise avec ce nouvel opus du commissaire Dupin : du pittoresque avec la Bretagne en premier plan et une enquête qui semble parfois secondaire.

L'image donnée de la Bretagne est tellement idéalisée (avec des personnages passionnés, mais qui parlent comme des guides sur n'importe quel sujet pourvu que cela concerne la Bretagne) que je ne l'ai pas reconnue. Personne ne se lance dans de tels exposés sur la culture, l'économie, l'écologie aussi bien que sur la politique ou l'histoire à la moindre occasion.

Concernant l'enquête, je suis restée dans le flou jusqu'au bout, d'autant que pour maintenir une part de mystère, l'assassin n'a pas l'occasion de s'exprimer après avoir été démasqué. On ne sait donc pas exactement ce qui l'a poussé à tuer trois personnes, ni même ce qui liait vraiment les trois victimes. C'est assez frustrant.

Pas sûre que je lise le prochain tome...
Lien : http://lecturesdestephanie.b..
Commenter  J’apprécie          260
Quand j'ai postulé pour « Péril en mer d'Iroise » lors de la dernière masse critique je me suis dit, tient un nouvel auteur breton, avec un nom pareil Bannalec, il ne pouvait en être autrement pour moi. Et bien non, Jean-Luc Bannalec alias Jörg Gong est allemand, il a pris comme pseudonyme un nom à parfaite consonance bretonne.
Il a déjà écrit quatre autres romans avec comme personnage récurrent le commissaire Dupin :
- Un été à Pont-Aven
- Étrange Printemps aux Glénan
- Les Marais sanglants de Guérande 
- L'Inconnu de Port Bélon
Me voici donc partie à la découverte de la pointe Finistère, qui porte bien son nom, de bout du continent.
Je découvre le commissaire Dupin et ses adjoints le Ber et Labat à la recherche du coupable de trois meurtres, l'un de Cécile Kerckrom, jeune femme pêcheuse professionnelle, l'autre de Laetitia Darot spécialiste des dauphins, ainsi qu'un professeur en virologie en retraite, Philippe Lapointe. Qu'est ce qui peut relier ces trois personnes.
C'est ce que vont chercher à comprendre le commissaire et ses deux acolytes.
Cette enquête est fort intéressante non seulement pour son caractère crapuleux, mais surtout pour tout ce qu'elle soulève de malversations, de trafic, de pollution des mers, d'écologie, de protection des systèmes marins. Les trois victimes oeuvraient à la protection de l'environnement, de la flore et de la faune à moins qu'ils ne soient à la recherche de quelques trésors enfouis.
J'ai trouvé amusant au fil de l'enquête, de suivre accessoirement un périple touristique à la pointe bretonne avec les légendes que racontent avec passion le Ber, passionné de sa région et de son patrimoine.
On navigue à travers les îles de Sein, de Molène, d'Ouessant, de l'île Tristan.
De Douarnenez à Audierne.
On sent que l'auteur aime passionnément cette région, il la décrit avec passion et parfois lyrisme !!! Il décrit les odeurs d'iode, de goémon , la mer à l'étal ou en furie avec justesse, on se retrouve pris dans les tourmentes de la mer comme si on était.
Il pointe aussi les derniers événements et manifestations de la région, ainsi que des problèmes socio-économiques liés à la pêche et à la baisse dramatique de la ressource de l'océan.
L'écriture est agréable, simple, fluide, les personnages principaux attachants.
J'ai passé un bon moment en leur compagnie. Un bon livre à lire cet été sur les plages bretonnes bien ensoleillées ;-) !!! Et oui car il ne pleut pas tout le temps en Bretagne...

Merci à Babelio et aux Éditions Presse de la cité pour ce partage qui m'a plongé dans ma Bretagne natale.

Commenter  J’apprécie          253
Le commissaire Georges Dupin est un peu le pendant breton du commissaire Salvo Montalbano. L'un comme l'autre ont leurs propres méthodes pour résoudre les enquêtes qui leur sont confiées, méthodes qui déplaisent le plus souvent à leur hiérarchie (le questeur en charge de son secteur pour Montalbano, le préfet de son territoire pour Dupin).

Tous les deux ont des collaborateurs qui les agacent parfois prodigieusement (le lieutenant Labat pour Dupin, Catarella pour Montalbano) et d'autres sur lesquels ils savent pouvoir compter quelle que soit la situation.

Tous deux ont une petite amie qui réside loin d''eux, même si Claire, la fiancée du commissaire Dupin, s'embrouille moins souvent avec lui que Montalbano avec sa Livia.

Tous les deux sont gourmands et gourmets, et la qualité de leurs repas - et les vins qui les accompagnent - est de première importance : ils attendent toujours avec impatience le moment de passer à table, ce qui nous vaut forces descriptions qui nous mettent l'eau à la bouche.

Les enquêtes du commissaire Dupin sont truffées de proverbes bretons, tout comme celles de Montalbano d'expressions siciliennes.

Et tous deux sont passionnément attachés au paysage dans lequel ils évoluent.

Bref, si vous aimez les ouvrages d'Andrea Camilleri, vous apprécierez tout autant ceux de Jean-Luc Bannalec. Et pour la découverte de ceux-ci Péril en mer d'Iroise est un opus tout trouvé. Bonne lecture !
Commenter  J’apprécie          173
Tout commence sur le marché aux poissons de Concarneau (Finistère). Une belle trentenaire est découverte égorgée dans la benne sanguinolente destinée aux déchets halieutiques…

Dans ce cinquième opus des enquêtes du commissaire Dupin, Jean-Luc Bannalec (alias Jörg Bong) nous emmène hardiment au large. Une fois n'est pas coutume, 80% de l'intrigue se déroule en mer, entre Molène et l'île de Sein.

A nouveau, Bannalec excelle dans l'art de faire évoluer ses personnages dans cet univers océanique si particulier du « bout du monde ». Mais, ô surprise, il y ajoute un volet résolument environnemental qui dépeint sans trop de nuances les ravages de la surpêche et l'impunité dont bénéficient les grands armateurs français...

Ouf, il était temps ! Même si l'écrivain ne pousse pas l'audace jusqu'à la critique sociale, il s'extrait enfin du petit monde « où chacun est à sa place » (et ne s'avise pas de juger l'autre) qui ôtait un peu de crédibilité aux premières enquêtes de son commissaire fétiche.

Un positionnement courageux qu'on ne peut qu'apprécier, même si l'univers communautaire qu'il dépeint se limite toujours à des adultes hétérosexuels âgés de trente à soixante ans, de race blanche, avec un revenu qui oscille entre le confortable et l'élevé, de nationalité française et sans opinion politique...

Une galerie de personnages pas forcément représentative de la Bretagne réelle, mais Jörg Bong n'en a cure, pour être tout à fait honnête, je peine à le lui reprocher : feuilleter ses romans équivaut à se plonger dans des eaux cristallines et bien tempérées loin des vicissitudes du 21e siècle.

En effet, bien que ses récits se veuillent contemporains, le lecteur se retrouve immergé dans la douce béatitude des années quatre-vingt où presque tout semblait « aller dans le bon sens » et où grâce au progrès technique, demain amènerait immanquablement son lot de surprises salutaires…

Une fiction « cocooning* » qui fait remonter, l'espace de quelques heures, les sensations et les souvenirs d'un âge d'or que j'ai eu la chance de vivre durant deux étés au Pouldu (29) il y a une quarantaine d'années. Alors, si vous désirez passer un bon moment « garanti sans tracas », cet excellent polar est fait pour vous !



* « Comportement psychosocial qui se caractérise par une tendance au repli dans le cocon protecteur du domicile que l'on tente de rendre le plus douillet possible » selon l'Office québécois de la langue française.
Commenter  J’apprécie          160

Les aventures du commissaire Dupin l'emmènent sur la baie de Dournenez et la magnifique Ile de Sein.
Tout commence un matin très tôt. le corps d'une jeune femme égorgée est retrouvé dans une benne à ordures près de la criée qui bat son plein.
Beaucoup de descriptions très digestes de la région qui la mettent en valeur et ne donnent qu'une envie : aller y passer ses prochaines vacances.
Beaucoup de mythes et légendes qui agacent le commissaire parisien muté depuis peu et dont les lieutenants ne cessent de vouloir l'immerger dans le folklore régional.
Un humour sympathique et une intrigue bien ficelée : un bon roman écrit par un auteur allemand amoureux du Finistère sud. On ne peut que succomber à ses côtés.
Commenter  J’apprécie          100
Qui pourrait penser que Jean-Luc BANNALEC qui écrit un roman se déroulant en Bretagne comme s'il en était natif, est le pseudonyme d'un auteur allemand ?
Et pourtant, l'écriture, le style et la narration sont ceux d'un écrivain ayant adopté la Bretagne puisqu'il y séjourne plusieurs mois par an.

Rien de trash, de gore ou de crimes commis par un psychopathe dans le roman policier « Péril en mer d'Iroise ». Ici nous sommes dans une enquête à la Colombo ou à la Maigret. Un commissaire qui prends son temps et travaille à l'ancienne. le rythme est lent, loin de celui citadin, Parisien.
L'enquête concerne deux meurtres de jeune femme, pêcheur pour l'une, et delphinologue pour l'autre, ainsi que celui d'un ancien virologue réputé. Quel est le lien entre ces trois personnages ?
Les dialogues détaillés permettent de décortiquer le suspens à l'envi.
Le commissaire et son équipe se retrouvent au bistrot pour boire un café, ou déguster le plat du jour composé de merveilleux poissons (cf. citation p. 415) pêchés du jour dans les fameuses eaux contenant le mystère des meurtres.

C'est un roman maritime, qui nous plonge au coeur de la Bretagne du Finistère. Les descriptions sont à couper le souffle à l'instar de la beauté des paysages. Nous nous retrouvons dans un environnement magnifique, à Douarnenez, à la pointe de Crozon et à l'île de sein. Un hommage à cette île incomparable, un clin d'oeil indirect aux Sénans, avec la participation dans l'enquête du médecin-maire-adjoint que existe vraiment, ainsi qu'un jeune couple ostréiculteur.

C'est un roman policier pour ceux qui ont envie d'un bon bol d'air, de vivre les roulis sur les bateaux pendant la tempête, ou se laisser griser le long du littoral sous le soleil matinal, les narines imprégnées d'iode …
Au fil de l'histoire, on est également plongé dans de nombreux contes et légendes bretons grâce à des policiers locaux ainsi que plus contemporainement dans des sujets d'actualité, écologiques et de la protection de la flore et de la faune.
Un roman à déguster, confortablement installé à une terrasse de café au soleil par exemple...

Je remercie Babélio de m'avoir permise , de participer à Masse Critique, ainsi que les éditions Presses de la Cité de m'avoir envoyé le livre de Jean-Luc Bannalec.
Commenter  J’apprécie          80
Je les ai presque toutes lues (sauf la 3e...et la dernière parue), les aventures du Commissaire Dupin, et c'est la 1ere fois que je suis déçue.
J'ai toujours beaucoup aimé retrouver les personnages habituels, et les paysages de Bretagne, notamment la Mer d'Iroise, ses îles et son littoral, que j'adore....
Mais sur la résolution de l'enquête, je reste sur ma fin : on ne sait pas pourquoi l'assassin a tué, comment, et d'autres éléments manquent. le surnaturel breton ne peut pas tout expliquer!
Commenter  J’apprécie          60
Un an que Claire, la compagne du commissaire Dupin, a pu le rejoindre en Bretagne. Un an, et pourtant, ils ne parviennent pas à se voir aussi souvent qu'il le désirerait. Ce sont des choses qui arrivent, surtout quand les deux compagnons ont des vies professionnelles très prenantes. Justement, le commissaire a un meurtre, suivi d'un deuxième puis qu'un troisième qui ont lieu, en une seule et même journée. Pour ne pas changer les mauvaises habitudes, le préfet met un peu de pression sur le commissaire.
Heureusement, le commissaire peut compter sur son équipe, même s'ils restent égaux à eux mêmes, efficaces, certes, mais passionnés. Dupin, lui, essaie de rester le plus rationnel possible, même si le Ber lui raconte la légende de la cité d'Ys en long, en large, et en travers, et qu'il n'est pas le seul à relayer les légendes bretonnes. Comment parvenir à rester logique jusqu'au bout quand vous-même vous doutez des renseignements que vos sens vous envoient ?
J'anticipe, j'anticipe dans le déroulement de cette enquête qui traite de problèmes très contemporains (la pêche intensive, la contrebande) au coeur de la Bretagne. L'auteur aime cette région, cela se sent à ses nombreuses descriptions, riches et variées et il fait tout pour partager cet amour avec ses lecteurs. Il faut dire que le commissaire Dupin est particulièrement sympathique, tout comme Nolwenn, sa très dynamique collaboratrice.
A bientôt pour une prochaine enquête.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          60
Merci aux Presses de la Cité et à Babelio pour la découverte de ce titre.

Entre Douarnenez et l'Ile de Sein le Commissaire ne sait plus où donner de la tête. Trois cadavres à trois endroits différents. En apparence, rien ne relie les victimes entre elles mais c'est sans compter sur la ténacité du commissaire et de son équipe.
Pourtant, j'ai eu du mal à terminer ce livre. Une étrange impression de tourner en rond. Trop de descriptions de la Bretagne et de ses traditions. Cela n'apporte rien à l'enquête. Parfois un regain d'intérêt me poussait à continuer ma lecture. Malheureusement, je n'ai pas été séduite par l'écriture ni l'histoire.
Ça arrive de passer à côté.
Commenter  J’apprécie          51
Un polar breton

Le commissaire Georges Dupin, aidé de ses lieutenants le Ber et Labat, et de son assistante Nolwenn, va devoir enquêter sur une série de meurtres. Qui a tué la pêcheuse Cécile Kerckroum, Laëtitia Darot la delphinologue, et l'ex virologue Philippe Lapointe ? Quel lien unit ces personnes ?
L'histoire est un peu banale, certains éléments arrivent comme « un cheveu sur la soupe ». Mais l'auteur a rendu ces personnages authentiques. Il y a des rebondissements.
J'ai été transportée dans ma Bretagne natale. Par ces descriptions, parfois un peu longue surtout au début du livre, l'auteur nous fait voyager. le goût, les odeurs, le charme des villages bretons, les légendes tout y est. Il n'oublie pas non plus les difficultés que peuvent rencontrer les pêcheurs.
Quand j'ai postulé sur Netgalley pour la lecture de ce livre, je m'attendais à découvrir un nouvel auteur breton, quelle ne fût pas ma surprise de découvrir que l'auteur est allemand.
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (182) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2868 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..