Je ne comprends pas le décalage qu'il y a entre mon ressenti et celui des autres lecteurs qui, à l'unanimité ,ont adoré ce roman. Je n'ai pas été emportée par cette histoire que j'ai lue avec une certaine distance.
Je n'ai que très rarement été en empathie. Seuls le début et la fin m'ont véritablement touchée.
Suzanne est une femme avant-gardiste, elle aime et recherche la liberté ce qui la conduira à abandonner ses deux enfants, dont la mère de la narratrice, pour vivre sa liberté.
Elle ne cessera de changer d'endroits, de métiers, aura diverses relations afin de ne jamais "prendre racine".
Ce roman est intéressant, il aborde les thèmes de la liberté, de l'abandon, de l'engagement, des liens, de l'art et il nous incite à nous documenter sur le surréalisme québécois, le manifeste "refus global" , l'autoomatisme . Toutefois, il n'a pas réussi à me toucher au plus profond de moi comme visiblement les autres lecteurs.
M'interrogeant sur mon manque de sensibilité, j'ai voulu en savoir un peu plus, et j'ai écouté l'auteur
Anaïs Barbeau-Lavalette parler de son livre et là, oui, j'ai eu une grande sympathie pour elle et été touchée par ses paroles. Alors, est-ce l'écriture qui ne m'a pas convaincue ?