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3,32

sur 465 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
*Les histoires d'A. *

Dominique Barbéris, dans "une façon d'aimer" nous entraine en Afrique. Plus précisément à Douala au Cameroun en pleine guerre d'indépendance.

Allez, je vous raconte ce qu'il se passe là dedans, mais juste un peu !

Madeleine et Guy. Guy est fou amoureux de sa femmes depuis toujours. Ils ont une fille Sophie. le temps passe, Madeleine décède.
Grâce à certaines photos, lettres, aux souvenirs des uns et des autres, la nièce de Madeleine va retracer l'époque camerounaise de sa famille.
L'amour de Madeleine et de Guy aurait pu ne pas survivre à cette époque et cache un triste secret. Amant ou pas ???

La plume de Dominique Barbéris est magnifique et pousse à elle seule la lecture de ce roman. Malheureusement cette histoire d'amour se révèle un peu plate, manque de purée de piments douala. J'aurais aimé aussi que les débuts de la guerre d'indépendance du Cameroun soient traités, plutôt qu'apparaitre comme décor somme toute anecdotique.

Ce n'est pas un mauvais roman, mais ce n'est certainement pas la pépite incontournable de cette rentrée littéraire.
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A partir de vieilles photos jaunies , de quelques lettres et de coupures de journaux, la narratrice retrace la vie de sa tante Madeleine et , en particulier, un épisode de sa vie lors de son séjour à Douala en 1955 lorsqu'elle y a rejoint son époux .

C'est une époque troublée au Cameroun , puisqu'elle marque le début de la Guerre d'indépendance , la tension est palpable mais la vie des expatriés se poursuit avec ses fêtes, ses commérages et ses adultères ...
Que s'est-il passé pour Madeleine , difficile de savoir jusqu'où son inclination pour un autre homme que son mari a comptée pour elle ?

Et c'est bien là l'écueil de mon ressenti .
Beaucoup de choses ne sont que supposées , on ne sait pas ce que pense Madeleine, elle reste une ébauche et je n'apprécie pas le mode narratif des peut-être ...

J'aurai essayé , le roman étant court, cela n'a pas été trop difficile, il me tardait tout de même de passer à autre chose de plus consistant .
Mais ce n'est que mon avis !
lu en Novembre 2023
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Dans les années 1960, Madeleine et Guy, Nantais s'expatrient à Douala au Cameroun, où Guy exerce un travail de forestier. L'indépendance du pays est dans l'air, Madeleine peine à s'adapter à cette nouvelle vie sous les tropiques et, malgré le temps consacré à sa fille Sophie, elle s'ennuie, même si les attentions d'Yves Prigent séducteur patenté l'aident un peu à prendre son mal en patience. La belle plume de l'autrice nous fournit une narration agréable, mais sans beaucoup de relief et un intérêt mince.
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Lecture audio

Histoire d'une femme Madeleine, histoire de la colonisation (Cameroun), histoire d'une époque, la fin des années1950, histoire d'un scandale familial, il y a tout cela dans ce roman mais arrivée à la fin de mon écoute, je reste sur ma faim.

A l'image de l'héroïne c'est une histoire discrète, monotone sur une femme qui, ayant suivi don mari au Cameroun où il est en poste, va faire la connaissance d'un homme qui lui offrira des moments d'évasion et qui provoquera dans la communauté française des on-dits.

Ponctué de chansons de l'époque (beaucoup), j'ai d'abord cherché où voulait m'entraîner l'auteure, j'ai attendu me languissant un peu et arrivée à la fin .... Tout ça pour ça. Une écriture et un rythme collant parfaitement avec le sujet mais j'ai fini par trouver le temps long.... Domino Domino.
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Un roman, vraiment ? eh bien.... pour moi, non. Plutôt une succession d'évocations et plus précisément, la restitution d'atmosphères, D'abord, une brève, très brève évocation des années 60, années d'enfance de la narratrice, puis surtout celle des années 50, marquant le début de la prospérité en France. Années de la jeunesse de Madeleine, une jeune femme à la beauté discrète, ressemblant à Michèle Morgan, portant la toilette avec élégance, mais demeurant provinciale, mal à l'aise en société. Timide, impénétrable, car trop repliée sur elle-même, elle se marie, par amour (?) ou plutôt "pour faire une fin" et va suivre son mari au Cameroun où il travaille.
Changement de vie total pour Madeleine, qui se retrouve apeurée dans un milieu où elle se sent irrémédiablement étrangère..... mais, et c'est là le hic, le lecteur ne saura rien de ce qu'elle pense véritablement.

Car Madeleine va rester un personnage, que le lecteur ne découvre qu'à travers quelques photos, et les lettres qu'elle échange avec sa soeur. Ce qui est peu pour comprendre cette femme que nous connaîtrons seulement par le filtre du regard interrogateur de sa nièce, la narratrice ; et hélas, celle-ci n'a rien d'autre à proposer que le portrait d'une femme n'osant pas vivre, enfermée qu'elle est dans le carcan de la bienséance. Alors Madeleine devient une créature évanescente, presque fantomatique, en tout cas sans réelle substance !
Diantre, est-ce ainsi que toute femme vivait dans les années 50 ?

La narratrice est beaucoup mieux inspirée dans sa tentative de restituer l'ambiance coloniale où les blancs, peu avant l'indépendance, continuent à vivre presque comme à l'accoutumée ; on évoque mollement les quelques événements venant troubler le cours habituel d'existences confortables et émollientes, soulagées par les boys de toutes préoccupations domestiques, où l'on occupe les nombreux loisirs entre parties de bridge, réceptions, soirées dansantes, apéros dans les bars branchés de Douala, enfin la vie coloniale telle qu'on l'imagine depuis la métropole et telle que les colons eux-mêmes l'ont narrée.
Et dans ce microcosme très fermé les potins circulent et Madeleine, malgré sa discrétion ne manquera pas d'en faire les frais, les promenades en ville qu'elle ose faire avec une personnalité sulfureuse de la colonie, vont, bien entendu, faire marcher les mauvaises langues !
Qu'en est-il vraiment de cette discrète amitié ? nous n'en saurons rien !
Quels sont les désirs inavoués de Madeleine ? nous ne les connaîtrons pas !
D'ailleurs, désire-t-elle vraiment quelque chose, ou se laisse-t-elle seulement porter au gré des événements par le flux inexorable du temps ?
Seule, la nervosité dont elle fait preuve parfois laisse deviner son insatisfaction devant le vide de l'existence qu'elle mène !

Dominique Barbéris use d'une écriture suggestive et délicate pour n'exprimer rien d'autre que ... le néant, oui, le néant d'une vie sans projet, telle qu'apparaît la fade destinée de Madeleine.
Alors, on peut dire qu'il en est ainsi de toute vie, certes,... mais c'est faire fi des élans, des espoirs, des rêves que chaque être porte en soi et qui font cruellement défaut dans ce récit où ne transparaît aucune façon d'aimer !
Au final donc, une lecture agréable ... mais qui ne déchaîne pas l'enthousiasme.
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Madeleine, la tante de la narratrice, se marie à 26 ans et quitte alors Nantes pour suivre son mari au Cameroun.
Très élégante, elle ressemble à Michelle Morgan, mais elle est timide et effacée.
Elle a du mal à s'intégrer, mais à une soirée elle rencontre un homme qui ne lui est pas insensible.
Il ne se passe rien entre eux, à part quelques promenades dans Douala.
C'est à partir de photos, de lettres, de coupures de presse, que sa nièce reconstitue sa vie.
Tout d'abord, je trouve le titre mal choisi.
Il ne reflète pas du tout le contenu du livre qui nous fait découvrir Nantes et le Cameroun
C'est pas mal écrit, mais ça ne m'a pas soulevée plus que ça.
Je n'ai pas vraiment réussi à cerner Madeleine, femme assez contradictoire et somme toute pas si intéressante que ça.
Je n'ai pas vraiment compris où voulait nous mener l'auteure, et à part une description réaliste de l'ambiance et des paysages camerounais, l'histoire est plutôt fade.
Reste le style, plus que correct.
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Peu convaincue par ce roman.

Madeleine et Guy sont nantais et se marient. Puis Madeleine suit son mari qui travaille à Duala, au Cameroun, un peu avant l'indépendance du pays.
Madeleine rejoint alors la communauté des expatriés, dans un contexte historique assez tendu. L'adaptation n'est pas facile. Elle est nerveuse, reste en retrait, élève sa fille mais ne s'intègre pas. Il y a tout de même un homme : Yves Prigent, à la réputation de séducteur, qui réussit à créer du lien avec elle...

Cette histoire est racontée par la nièce de Madeleine, qui par ce qu'on a pu lui raconter, par des photos gardées, des écrits etc, tente d'imaginer ce qui a pu se passer. Et je pense que c'est cette narration par une tierce personne qui m'a gênée. Je n'ai pas du tout était transportée par l'histoire. Je l'ai même trouvée un peu ennuyante. Leur "histoire d'amour" est plate. Je n'ai rien ressenti. Madeleine reste un mystère, on ne sait rien de ses sentiments.
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Un roman sur une histoire d'amour jamais éclose, une façon d'aimer secrète, une histoire entre deux étres attirés mais ou rien ne se passe réellement.
Nous sommes au cameroun plus particulièrement a Douala ou Madeleine belle femme au charme discret vit avec son mari et leur petite fille.
Nous sommes dans les années 1950, c'est l'époque de l'après guerre et de la décolonisation.
Madeleine discrete va faire la connaissance d'un homme qui ne cessera de la courtiser.
Ils feront de longues balades ensemble sans qu'il ne se passe rien.
On découvre une époque ou les romances étaient secrètes, les sentiments inavoués ou cachés mais qui intérieurement brulait d'un feu certain.
Une époque ou tout était épié et raconté, le qu'en dira t'on et les on dits étaient de masse.
Cette histoire raconté par cette petite fille aujourd'hui femme a partir de photos et de lettres retrouvées et raconté également par sa niéce nous montre une vie de l'époque dans le désarroi d'un amour jamais vécu.
Un récit touchant, mélancolique et délicat ou l'on vit la vie de cette femme et de sa famille mais qui n'apporte pas plus a la lecture.
Je l'aurais malgré tout aimé plus détaillé .
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Une façon d'aimer de Dominique Barbèris
Gallimard


Ce qui s'est passé à Douala restera à Douala.
Voilà l'essentiel de ce que j'ai retenu de ce court roman publié chez l'éminence de l'édition.
Les nuits chaudes et moites de l'Afrique, les relations diplomatiques et non moins alambiquées des instances qui s'y pavanent, leurs bavardages, leurs coucheries, le vent d'indépendance qui fait monter l'adrénaline de quelques oisifs et au milieu madeleine qui traverse ce petit monde. Madeleine impériale, un petit air de Michèle Morgan, tirée à quatre épingles et pourtant toujours ce petit quelque chose qui la ramène à sa province nantaise, ce petit truc en plus finalement qui fera d'elle une citadelle imprenable.
Madeleine pur produit d'une époque où la communication tournait autour de tout sauf de l'essentiel. Si le roman devait se faire lecture sociétale alors oui, tout y est bien narré ! C'est une radioscopie, tube à l'appui de ce qu'il y avait de mieux à cette époque-là.
Une époque assez similaire à celle de Jane Austen où les mères étaient pressées de trouver mari à ses filles. Une bonne situation si possible. Ainsi Madeleine s'est mariée, vite et sans amour avec le premier oiseau de passage. Un bon mari qui l'aimera jusqu'à son dernier souffle. Puis une petite fille, Sophie qui va grandir dans un Cameroun un peu plus incertain à mesure que les conflits mondiaux gagnent du terrain.
De cela aussi il est question.
Mais de Madeleine, toujours rien. Elle ne parle pas ou peu, ne pleure pas, exige parfois comme un caprice, auprès du médecin, ou de son boy Charly. Puis elle rencontre un homme dans la platitude la plus totale, traverse le doute sans atermoiements, et puis garde le contrôle après le drame.
Alors voilà, tout ça pour ça.
J'accorde au roman, une écriture agréable, le ton avait tout pour me plaire, la narration à la troisième personne c'est un peu comme le passé simple, on entre dans une histoire, elle nous emporte avec elle.
Le roman est court, peut-être est-ce cela finalement le fond du problème. Trop peu de pages pour nous faire aimer Madeleine.
Parce que cette Madeleine je n'ai pas réussi à l'aimer.
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Ce roman inspiré de la réalité raconte l'histoire de Madeleine, la tante de l'autrice, partie avec son mari dans les années cinquante à Douala au Cameroun au moment où la décolonisation se met en marche. On y retrouve l'ambiance de cette époque où les colons blancs avaient des boys noirs pour les servir, où ils se retrouvaient tous pour des réceptions ou des bals à la Délégation. Madeleine va y rencontrer Yves Prigent un séducteur qui contre toute attente va s'intéresser à cette jeune provinciale timide et guindée. Dominique Barbéris a remporté le grand prix de l'Académie française avec ce roman. En ce qui me concerne, je suis passée à côté. Il m'a manqué quelque chose. J'ai trouvé l'ensemble assez répétitif. Il se passe finalement très peu de choses dans cette histoire et c'est ce qui m'a posé problème. Madeleine reste un personnage très mystérieux. J'aurais aimé que l'autrice nous fasse entrer dans sa tête, nous fasse découvrir sa psychologie mais elle reste malheureusement toujours à l'extérieur. Parler de ses vêtements, de sa ressemblance avec Michèle Morgan ne suffit pas à susciter l'intérêt. Dommage.
Lien : https://monpetitcarnetdelect..
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