Il menait une vie des plus inutiles et futiles. Il avait même commencé à lire des livres !
Le pouvoir craint toujours la jeunesse car elle se révolte plus facilement contre sa tyrannie.
Il n'ignorait pas que Sartine redoutait la foule, cette grosse bête indocile, émotive, irraisonnée et dangereuse.
Dans les cabarets et les tavernes, il est moins risqué de boire une saine piquette que l’eau noirâtre qu’ils servent.
Vous avez bu à vous emmêler les dents!
- La fête des fous étaient un exutoire, reprit le moine d'un air attendri. Le peuple vivait dans un monde dur et régi par les contraintes sociales. Avec cette fête, le pouvoir et l'Eglise relâchaient la pression une fois l'an. Réintroduire la chair dans la maison de Dieu constituait un formidable moyen de transgresser l'ordre social. Une journée de folie et ensuite tout rentrait dans l'ordre jusqu'à l'année suivante. Seulement voilà, se sont mis à penser certains : et si, au lendemain, tout ne rentrait pas dans l'ordre ?
« Il n’est d’autre honneur que de foutre très bien
Car sans ce doux plaisir la vertu ne vaut rien. »
Dans le calendrier celte, chaque mois lunaire de vingt-huit jours correspond à un arbre. Comme il y en a treize, il manque un jour et ce jour-là, 24 décembre, c'est celui du sapin.
Ils se dirigèrent place de Grève où l'on recrutait tous les corps de métier. Se mettre en Grève signifiait chercher du travail.
Il aimait l'élégance des femmes et leur raffinement. Pour lui, la femme était l’espèce la plus achevée de l’humanité.