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sur 171 notes
« Tuez qui vous voulez » est le troisième épisode de la série du commissaire aux morts étranges créé par Olivier Barde-Cabuçon.
Plongez avec moi en plein décembre 1759. A l'époque, ces hivers étaient bien plus rigoureux que les notre et d'ailleurs j'ai quasiment eu froid pendant tout le récit. Les seules exceptions notables ont été quand le chevalier Volnay ou le moine hérétique m'ont proposé de me réchauffer devant un bon petit feu de cheminée….
Les fêtes de Noel sont là, mais Volnay n'a pas vraiment l'esprit à cela. En effet, on vient de trouver pour la troisième fois, un homme égorgé au coin d'une rue. Les trois victimes ne semblaient pas se connaitre et trouver un lien entre elles semble plus que difficile.
Volnay, assisté de son père le moine (qui va se révéler un peu dissipé dans cet épisode ) va essayer de comprendre quel est le lien entre les victimes et les jansénistes. En effet, la victime numéro deux y était indirectement liée. Je n'avais jamais vraiment approfondi mes connaissances au sujet de cette mouvance, je connaissais juste leur opposition aux jésuites. Dans le livre, nous allons avoir affaireà une de leurs branches que je qualifierais d'extrémiste….
Cette histoire va faire la part belle à un personnage historique célèbre pour son ambiguïté : le chevalier d'Eon. Ce dernier, de retour d'une mission à Saint-Pétersbourg va être mêlé à cette intrigue…. Je trouve que l'auteur a bien réussi à faire ressortir le coté ambivalent et ambigu de ce chevalier d'Eon.
J'ai trouvé l'enquête un peu moins captivante que celles des deux tomes précédents… Un rien fouillis aussi, mais ceci n'est que mon ressenti.
Cela ne m'empêchera pas de lire la suite des aventures de Volnay, de sa pie et de son père…


Challenge A travers l'Histoire 2020
Challenge Mauvais Genres 2020
Challenge Séries 2020
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Je suis très loin d'aimer le XVIIIe siècle. La période de renaissance est une période que je n'ai jamais été tenté d'étudier, préférant le moyen âge ou l'âge des empires. Ainsi, lorsque les librairies Décitre m'ont offert très chaleureusement (et je les en remercie !) le livre « Tuez qui vous voulez » de Barde-Cabuçon en échange d'une critique, j'ai eu très peur de ne pas aimer.

De plus, il faut savoir que ce livre fait partie d'une série de livre des « enquêtes du commissaire aux morts étranges ». N'ayant pas lu les deux précédents livres, je n'en ai pas pour autant était perdu car mis à part quelques allusions aux deux précédentes enquêtes, nul besoin de les avoir lus dans le détail pour apprécier celle-ci.

Donc ici, l'auteur nous transporte durant quelques jours de fin décembre, au coeur d'un Paris du milieu 18e siècle. La prostitution bas son plein, la répression policière est à son apogée, les libertés sont bafouées, la religion est omniprésente et la fête des fous se profile à l'horizon ! On doit bien avouer que l'auteur a de la matière pour travailler ! Sans compter que ce livre est un polar et qui dit polar dit… meurtres ! Triple ici !

L'histoire ne se limite pas à une simple interrogation du type « Qui est le coupable ? ». Non ici, l'auteur nous balade entre conflits religieux, conflits politiques, conflits amoureux, conflits familiaux… Cette enquête nous balance dans tous les sens pour nous perdre et nous révéler un meurtrier que l'on ne soupçonnait même pas !

Mais l'histoire tire surtout sa richesse de ses personnages. Outre le commissaire aux morts étrangers, Volnay se son prénom, personnage très ténébreux, intelligent et sérieux, il y a mon chouchou… le moine, père du commissaire. Un homme en marge de la société, très contemporain dans sa façon de penser, à la réplique humoristique efficace et dont la jeunesse n'est pas à prouver ! Un duo de choc qui fait mouche et on sait tous que les duos dans les polars ont toujours était efficaces !

Enfin, l'auteur nous fait partager une passion pour cette époque. Il ne manque pas de glisser des anecdotes qui n'alourdissent pas pour autant le récit. D'autant plus que l'auteur à un style très direct et ne tourne ainsi jamais autour du pot. Une grande qualité qui fluidifie l'histoire.

En conclusion, c'est un bon polar qui m'a agréablement surpris au point de me pousser à lire les précédentes enquêtes du commissaire. Il plaira à tous les amateurs du genre et davantage aux amoureux d'histoire française !
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Moi qui est plutôt tendance a ne pas terminer les bouquins qui me déplaisent ( en plus vu , sans être très âgé je ne dois pas me perdre si je veux encore lire tout plein de choses ) .J ai été d une mansuétude rare avec le Commissaire aux morts étranges de M. Olivier Barde Cabuçon ( ouf rien que pour écrire les noms de la série et de l 'auteur vous prenez des crampes dans les doigts ! ) Bref ce 3° opus est aussi décevant que les deux premiers l''Enquête policière est épaisse comme du papier à cigarettes malgré une tentative de réanimation ratée dans les dernières pages la malade est morte d ennui . Et les personnages caricaturaux au possible , même si j ai bien compris que l auteur joue le contraste du fils austère et du père le moine , déluré , coureur de jupon à ce propos on nous signale qu il a 52 ans , pour mémoire l espérance de vie était a l époque de 25 ans , 30 ans en fin de siècle et 37 en 1810. C est donc un ridicule Casanova Mathusalem que nous sert l auteur , mais bon des goûts et des couleurs .....Pour les personnages secondaires c est dans la même veine un Sartine qui par ses "grosses " colères fait penser à celui de Nicolas le Floch .Les personnages féminins qui auraient sans doute mérités mieux évanescents et très évaporées .Dans cette aventure ( oui enfin j'exagère et me laisse emporter là !) pour épaissir le brouet on nous gratifie que quelques scènes d érotisme léger et de bonnes grosses expressions d époque bien vulgaires . Voilà je pense qu ' il est clair que mon bout de route avec le Chevalier de Volnay va s 'arrêter là .Mais ce n est que mon avis et ne prétends pas ( bien sûr ) au goût universel
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Après "Casanova et la femme sans visage" et "Messe noire", voici le troisième volet de la série "Les enquêtes du commissaire aux morts étranges".


Pour résumer
Hiver 1759. En cette veille de Noël, le roi Louis XV a décidé d'offrir à la population un magnifique feu d'artifice autour de la Seine. Mais le lieutenant général de police Sartine reste sur ses gardes : entre l'affaire des convulsionnaires, les luttes internes entre les services de police, les Affaires étrangères et le Secret du Roi, et la résurgence de la fête des Fous (inversion de l'ordre social), il a fort à faire, d'autant que la menace gronde dans les quartiers populaires de la capitale.
C'est dans ce contexte que sont successivement retrouvés morts trois hommes, assassinés selon le même modus operandi : gorge tranchée et langue arrachée. Aucun point commun ne semble relier ces trois morts.
Aidé de son père et de la belle Hélène, le chevalier de Volnay, commissaire aux morts étranges, va mener l'enquête. Mais, entre la fête des Fous qui approche et le rôle obscur du chevalier d'Éon, il faudra toute la ténacité et la sagacité du chevalier de Volnay pour arriver à démêler les fils de cette affaire et faire surgir la vérité.


Un Paris du XVIIIe siècle extrêmement vivant
Olivier Barde-Cabuçon restitue avec talent et précision le Paris de ce milieu du XVIIIe siècle et l'on sent à travers son écriture et ses descriptions combien cette période lui est chère. Mais il ne se cantonne pas uniquement à des descriptions physiques – architecture, paysage, décor, métiers... –, il parvient également à nous retranscrire l'atmosphère, les comportements et l'état d'esprit qui régnaient alors dans la capitale.
Au gré de l'enquête de Volnay et de son père, on parcourt à leurs côtés différents quartiers de Paris, qu'ils soient populeux, artisanaux ou bien bourgeois : quartier du faubourg Saint-Antoine, bords de Seine, quartier de la rue Saint-Honoré, quartier du faubourg Saint-Jacques... C'est l'occasion d'y découvrir la vie au quotidien, mais aussi les grands sujets qui préoccupent ou passionnent les foules. Prostitution, pauvreté, mendicité, artisans, bourgeois, espionnage, mouches, police, Secret du roi, jansénisme, convulsionnaires, herboristerie, cabarets... voici quelques-uns des nombreux thèmes abordés dans ce roman.

"Ils s'engagèrent rue du Faubourg-Saint-Antoine, au milieu d'une nombreuse populace sillonnée par tous les corps de métiers ambulants. Ils regardaient à droite comme à gauche pour se garder d'être bousculés car le quartier était percé de cours, passages et impasses et les passants s'en écoulaient comme d'une gigantesque termitière. [...] Depuis, menuisiers, façonniers, ébénistes, vernisseurs, doreurs, tapisseurs et marquetiers s'étaient progressivement installés dans le quartier Saint-Antoine. De nombreux artisans de France et d'ailleurs les avaient rejoints avant que la verrerie ne s'installe à son tour. La manufacture de verre vénitien, devenue Compagnie de Saint-Gobain, s'était développée depuis son installation à la fin du siècle dernier grâce aux subventions royales. Le quartier avait attiré au fil du temps de nombreux ouvriers mais aussi des indigents. Une foule considérable grouillait maintenant dans ses rues, laborieuse mais turbulente. Artisans et ouvriers aux moeurs simples travaillaient directement pour une clientèle riche et aristocratique. Ils en mesuraient toute la morgue et l'inutilité, prenant conscience des différences de richesses, jalousant les clients pour lesquels ils travaillaient exclusivement. Aussi, le quartier avait gagné la réputation d'une humeur chatouilleuse, volatile et prompte à la révolte."


Des personnages intéressants
Les personnages, qu'ils soient au premier plan ou bien secondaires, sont tous très intéressants, car représentatifs de la société d'alors et décrits avec soin. Chacun d'eux possède sa propre histoire et son propre caractère. Et cette précision et cette incarnation nous permettent de nous attacher à eux.
Dans ce roman, on retrouve nos protagonistes habituels, mais ils gagnent tous ici en profondeur, on découvre de nouvelles facettes de leurs personnalités inconnues jusqu'alors : le chevalier de Volnay, ténébreux et rigide, commence à fendre l'armure face à l'Écureuil, jeune femme autrefois prostituée dont il est tombé amoureux et qu'il protège, même s'il reste très maladroit et peine à exprime ses sentiments. Quant à son père, le moine, il est toujours aussi caustique, truculent et en marge de la société, mais son humour se teinte d'une mélancolie inattendue et attendrissante. Heureusement, la belle et mystérieuse Hélène est là pour lui remonter le moral ! Toujours égal à lui-même, nous retrouvons le lieutenant général de police Sartine, mais on se rend compte qu'il n'est pas si puissant que cela et qu'il souffre de gros problèmes digestifs, ce qui le rend un peu plus humain !
Ainsi le duo d'hommes formé par le chevalier de Volnay et son père s'enrichit ici par ce duo de femmes, dont on pressent qu'il sera amené à monter en puissance lors du prochain tome.
À ces personnages s'ajoutent toute une galerie de personnages très riches, tous différents les uns des autres, nous permettant de découvrir d'autres milieux sociaux : les orphelins Séverin et Baptiste, le mystérieux et fantasque chevalier d'Éon (note pour l'éditeur : la rivière qui se trouve dans l'Yonne ne s'écrit pas Armençon mais Armançon, page 158, à moins qu'il ne s'agisse de l'ancienne écriture ?), des bourgeois, des prostituées, des artisans, des mouches, des apothicaires, des religieux pas très honnêtes, le duc de Choiseul, etc.
Tout cela donne un magistral tableau de la société parisienne au XVIIIe siècle.


Trop d'intrigue tue l'intrigue
Point commun avec les deux précédents volumes de la série : l'humour, l'insolence, l'érudition et l'élégance du style. Malgré quelques longueurs, l'auteur alterne avec aisance les descriptions et les dialogues, toujours aussi savoureux et cocasses. Il faut dire qu'il est aidé en cela par des personnages étonnants et très différents les uns des autres. Ainsi, dès le début du roman, nous assistons à une scène mémorable au cours de laquelle le moine montre ses fesses à Sartine et qui, plus loin, lui fournit un remède contre les flatulences !
"Qui trop embrasse mal étreint", cette expression pourrait résumer mon avis sur ce policier historique. En effet, si l'auteur possède incontestablement l'art de conduire le récit, il n'en demeure pas moins qu'il ne parvient pas à maîtriser son intrigue, et cela pour la simple raison qu'il y en a trois ! Le fait de mêler trois enquêtes – les trois morts étranges, les convulsionnaires et la fête des Fous – permet de faire voyager le lecteur dans différents milieux et secteurs de la ville, mais cela complique beaucoup le récit au point que tout s'emmêle et qu'on ne sait plus bien quel est le fil directeur du roman. Pourtant, avec son style simple et direct, il déroule de manière fluide son récit, mais le roman ne se structure jamais en une véritable intrigue policière. À force de suivre plein de pistes à la fois, l'auteur s'éparpille, le lecteur est perdu, le récit devient un peu confus, le rythme en devient inégal et puis surtout, il n'y a aucun suspens, aucun rebondissement, car on ne sait même plus quelle est l'intrigue !
L'autre gros défaut de ce roman, à l'origine de ma déception, est que l'affaire est résolue sans que l'on ait eu accès à toutes les pensées et découvertes du chevalier de Volnay alors que le narrateur omniscient nous permettait en principe de le suivre et de connaître ses pensées en permanence. On se demande alors si on n'a pas sauté une page du roman, mais non, et on se sent un peu dupé, car il nous était bien impossible de deviner qui était le meurtrier et de connaître les mobiles de ces crimes. Au final, on ne peut pas s'empêcher de se dire : "Tout ça pour ça ?"
Lien : http://romans-historiques.bl..
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Paris, hiver 1759 - le commissaire aux morts étranges a du travail : trois hommes ont été assassinés, égorgés et la langue tranchée.
Quel est le lien entre eux et pourquoi Sartine semble si fébrile? Quel est le rôle d'Hélène ? Et celui du chevalier d'Eon? le secret du Roi serait-il menacé?
Bref beaucoup de politique et de manipulations dans ce tome, sans compter bien sûr une touche d'amour avec Hélène et l'Ecureuil.
Je continue l'aventure avec plaisir!
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Nous sommes à Paris, trente ans avant la Révolution de 1789, en pleine période de Noël. Il fait froid mais la foule se presse dans les rues principales de la ville et sur les quais de la Seine car le roi donne un grand feu d'artifice.
Un faux moine se faufile dans une ruelle mais il est agressé et égorgé. Sa langue a été tranchée et il avait sur lui une lettre en russe… Prévenu, le commissaire aux morts étranges, Volnay, est sur les lieux avec sa compagne, L'Écureuil. Son supérieur, Sartine, lieutenant-général de police, est présent aussi lorsque passe une bande de fêtards dont l'un d'eux n'est autre que le père de Volnay, déguisé lui aussi en moine, qui montre ses fesses à Sartine !…
Ce polar prérévolutionnaire commence donc très fort. Une affiche annonce « La fête des Fous », manifestation interdite car le pouvoir craint des émeutes. « Paris est une ruche géante et bourdonnante » qui compte 600 000 habitants lus les étrangers.
Ce meurtre est le troisième en quelques jours et les trois victimes ont entre 20 et 25 ans. Olivier Barde-Cabuçon nous emmène sur les traces de Volnay père et fils, à la recherche du ou des assassins. le plus difficile est d'éviter les fausses pistes qui sont nombreuses mais cette recherche donne l'occasion à l'auteur de nous plonger dans la vie du peuple de Paris qui est dans la misère, ce qui contraste beaucoup avec le train de vie des privilégiés.
Ainsi, nous faisons connaissance avec les convulsionnaires, inspirés par le jansénisme dont l'origine est bien rappelée. Exaltés, hystériques, certains vont jusqu'à supplicier, surtout des femmes, volontaires pour endurer les mêmes souffrances que le Christ.
Au passage, il faut éviter un pot de chambre vidé par une fenêtre sans crier gare, découvrir le petit métier de décrotteur qui consiste à aider les gens à traverser la rue sans se salir, croiser de nombreuses prostituées et se méfier de tout le monde car les mouches pullulent. Ces mouchards sont bien utilisés par Volnay et son père qui tentent de travailler de la manière la plus objective possible, utilisant même les connaissances scientifiques de l'époque pour faire avancer leur enquête.
Au passage, un renseignement sanitaire mérite d'être noté : « Dans les cabarets et les tavernes, il est moins risqué de boire une saine piquette que l'eau noirâtre qu'ils servent. » L'auteur nous emmène aussi chez un apothicaire très performant, dans une librairie que fréquente le chevalier d'Éon, personnage important de l'histoire qui permet aussi de croiser Choiseul, le ministre des affaires étrangères.
Au final, Volnay fera toute la lumière sur ces meurtres mais ce livre aura été l'occasion d'une drôle d'aventure dans une vie parisienne très dense où bouillonnent déjà les idées qui permettront de renverser le pouvoir royal, un peu plus tard.
Lien : https://notre-jardin-des-liv..
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N°817 – Octobre 2014.

TUEZ QUI VOUS VOULEZOlivier Barde-Cabuçon. Actes sud (Actes noirs).

Nous sommes en 1759 et Paris est perturbé par d'étranges assassinats qui vont occuper le Chevalier de Volnay, commissaire au Châtelet et « aux morts étranges ». Les trois victimes, de jeunes hommes, sont égorgées et on leur arrache la langue, un bien curieux modus operandi, d'autant que chacun d'eux était porteur d'un mystérieux breuvage.
Lien : http://hervegautier.e-monsit..
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1759, le chevalier Volnay et son père moine-pas-comme-les-autres enquêtent sur trois meurtres étranges. Cette fois-ci, ils se frotteront à des querelles religieuses et de la politique internationale.
C'est à mon rythme (décousu bien sûr!) que j'avance dans la série du Commissaire aux morts étranges et avec toujours autant de plaisir ! Si cette 3e enquête n'est pas la meilleure, elle n'en est pas moins distrayante et documentée. Un petit plaisir de lecture qu'on ne se refuse pas...
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Je n'ai pas lu les deux premiers tomes de la série, mais ça ne m'a pas du tout gêné. Je finis ma lecture assez partagé :
* J'ai bien aimé l'idée, mais dans le genre je préfère Nicolas le Floch
* Bien aimé aussi la poésie des noms de rues ou quartier de Paris
* Grande documentation, bien assimilée
* On apprend des remèdes de nos lointaines grand-mères : contre les flatulences, rien ne vaut le fenouil. utile à savoir si votre conjoint.e a tendance à dégazer sans ultimatum !

D'autres points m'ont mis mal à l'aise: l'enquête a tendance à être oubliée souvent : le passage sur Eon n'est pas inintéressant, mais un peu longuet...
* Je n'ai pas aimé cette répétition "commissaire aux crimes étranges", que l'auteur aurait dû alléger avec "le policier", "le commissaire", "Volnay"
* La solution aux crimes perpétrés est donné bien rapidement, résultat d'une enquête qui nous est racontée par Volnay, mais dont on a rien su !

Lire ce livre ne me paraît pas une priorité; s'il est bien documenté, il me paraît être un peu négligé.

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Cette collection est vraiment très réussie. Je n'ai pas fait l'effort d'aller vérifier la véracité de tout ce qui est historique, dans cette série, ce n'est pas la peine, ça risquerait de briser la magie.

Des meurtres un peu bizarres, une fête qui se prépare, qui s'annonce, et voilà notre commissaire aux morts étranges qui repart dans les rues de Paris.

C'est un plaisir pour moi de suivre cette galerie de personnages, que je retrouve à chaque fois que je me plonge dans ces livres d'Olivier Barde-Capuçon. Ce mélange romanesque et historique est très réussi, très plaisant.
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