C'est parce que j'ai adoré l'adaptation Netflix « Shadow and Bone » que j'ai voulu tester les livres dont elle s'inspire. Quelle mésaventure !
Un royaume envahi par les ténèbres. Une élite magique qui se bat sans relâche contre ce mal. Des citoyens envoyés en pâture aux créatures qui peuplent le Shadow Fold. Parmi eux : Alina Starkov. L'avenir de tous repose sur les épaules de cette orpheline qui ignore tout de son pouvoir. L'Invocatrice de lumière. Voilà donc le synopsis de ce premier volet !
La particularité de l'adaptation est qu'elle se base sur une trilogie (Grisha), et deux duologies (Six of Crows et King of Scars), toutes évoluant dans le même univers. du coup, elle multiplie les personnages, le contexte est riche, on assiste à des sauts temporels, les personnages se rejoignent… Bref, c'est génial ! Tout le contraire de ce que j'ai ressenti pour le récit…
L'auteure n'exploite pas assez, à mon goût, son univers dans ce premier tome, les tirades adolescentes n'en finissent pas, et une certaine redondance m'a lassée. 337 pages qui m'ont parue une éternité. Et quel dommage ! Il y avait tant à dire, tant à construire ! Par exemple, si je n'avais pas vu la série, jamais je n'aurais compris que
Leigh Bardugo s'inspire des tsars et fait évoluer ses personnages dans une version fictionnelle et fantastique de la Russie. Allez oui, pardon, on peut le deviner. Mais rien n'est exploité ! Je suis déception.
Moralité ? Pour une fois, je vous conseille mille fois la série dont je n'ai pas retrouvé la richesse dans ce premier tome. D'habitude, le livre regorge de détails et l'adaptation n'y fait pas honneur. Ici, c'est tout le contraire. le visuel porte le récit, le sublime. S'il n'avait pas été une sorte de support pour moi durant ma lecture, je l'aurais abandonnée…
Mais après tout, il s'agit de sagas young adult, alors que la série est, selon moi, tout public. Et c'est avec mes espoirs de lectrice adulte que je chronique ce premier tome…