Grisha, tome 2 : Le dragon de glace

Je tiens à remercier les éditions Milan et Babelio pour cet envoi

Quel plaisir de se plonger à nouveau dans l'univers des Grishas ! C'est un deuxième tome réussi que signe Leigh Bardugo, avec des personnages attachants et une intrigue passionnante.

Le rythme est vraiment un élément clé du roman. Bien que ce tome soit moins riche en action que le premier, on ne s'ennuie pas un seul instant. Leigh Bardugo alterne les conflits internes d'Alina avec les préoccupations militaires et politiques, et laisse flotter une menace constante sur les protagonistes.

Si le premier tome avait peu de révélations réellement étonnantes, ce ne fut pas le cas avec celui-ci, puisque je suis allée de surprises en surprises tout au long de ma lecture. Cela en fait un roman addictif, qu'on a du mal à reposer. Malgré cela j'ai mis plusieurs jours à le lire, car je voulais vraiment savourer ce récit.

Alina évolue vraiment dans ce tome. Elle s'affirme encore plus, prend en main sa vie et décide d'arrêter de laisser les autres lui imposer des choses. Cependant elle doit également faire face à de nombreux questionnements, cherche toujours à comprendre le pouvoir qui s'est révélé à elle ainsi que son avenir sentimental, qui mérite le nom de compliqué. Leigh Bardugo parvient à en faire un personnage très attachant. Je trouve qu'elle prend en maturité, notamment à cause de tous les changements qui s'opèrent en elle, à la fois dans sa façon de penser que dans ses pouvoirs.

Mal est un personnage un peu terne. Entre le Darkling, si sombre et intriguant, dont on voudrait bien savoir plus tant il semble avoir de secrets, et qui reste, malgré ses actes cruels, captivant et Nikolaï, le prince charismatique, malin et drôle qui semble avoir de grandes ambitions pour Alina, tout en restant sincère. Forcément, au milieu de ces deux personnages, Mal paraît peu à sa place. de plus, il a une attitude franchement agaçante au cours du roman, notamment vis à vis d'Alina. D'un côté ils étaient vraiment mignons tous les deux, mais de l'autre on a vraiment l'impression qu'il fait plus partie de son passé, qu'il n'accepte pas celle qu'elle est maintenant. du coup j'ai un sentiment assez mitigé sur ce personnage. Par contre, j'aimerais beaucoup en savoir plus sur Nikolaï dans le prochain tome, puisqu'il me semble être un personnage plus complexe qu'il ne le laisse paraître.

Même si j'aime toujours autant le monde des Grishas, j'aurais peut-être aimé en apprendre encore plus sur leurs pouvoirs ou leur évolution. Que l'aspect découverte s'estompe, c'est totalement normal mais j'aurais tout de même apprécié être davantage plongé dans cet univers.

Ce tome est plus sombre que le premier, ce qui convient très bien à la magie et aux thématiques de la trilogie. On reste cependant bien loin du monde cruel et dark de Six of Crows, alors j'espère que le troisième tome s'en rapprochera plus. D'autant plus que ce dernier volume promet de grandes batailles, et une dernière quête.

En bref, un tome encore meilleur que le précédent, qui met la barre haute pour la fin des aventures d'Alina !


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Un tome transitoire: quelques chapitres au rythme lent au milieu qui ont ralenti ma lecture, avec un début et une fin dynamiques. J'ai beaucoup aimé car j'apprécie toujours autant l'univers onirique créé par Leigh Berdugo et parce qu'elle nous offre toujours des personnages charismatiques et uniques. Alina se transforme sous nos yeux, elle gagne en force et en pouvoir. D'autres viendront ajouter leur pierre à l'édifice. La guerre a commencé!
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J'ai eu un peu plus de mal avec ce second tome. le début s'annonce plus reposant pour Alina et Mal, mais c'est de courte durée.

On sent l'évolution des personnages dans ce second tome, surtout en ce qui concerne Alina. Elle qui était peu sûre d'elle et de son pouvoir, loin de toutes les manigances de la cour et de cette course à la puissance, elle ressemble de plus en plus à son ennemi, le Darkling. Mal, quant à lui, voit celle qu'il aime s'éloigner de plus en plus de lui, prise par ses obligations et son devoir.

On découvre également d'autres personnages que j'ai trouvés vraiment très intéressants, notamment Stormhund et les jumeaux. Un autre pan de la culture Grisha nous est dévoilé, et j'ai vraiment adoré en apprendre un peu plus.

Ma lecture reste cependant mitigée, je ne m'attendais pas à ce que le roman prenne un tel tournant.

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Still good
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J'ai trouvé ce tome un peu moins bon que le premier pour une raison toute bête: les querelles d'amoureux, merci bien.

Parce que Mal et Alina se sont retrouvés, sont fous amoureux, et puis bon, ça tourne au vinaigre, sûr qu'on pouvait pas les laisser tranquille avec tout ce qu'il se passe là bas, dans leur pays.
Mais Alina m'a copieusement déçue dans sa façon de gérer les relations.
Et Mal est à la fois bien bête parfois dans ses reactions et bien brave dans le fond de supporter tout cela.

Mes doléances sont a peu près finies passons aux compliments.

J'adore toujours autant ce monde, le folklore qu'il y a derrière. Les intrigues montent d'un cran, deviennent politiques et subtiles.

On découvre de nouveaux personnages (des strates entières de nouveaux personnages même), aux allégeances doubles, triples et j'avoue découvrir tout cela en même temps que l'héroïne, sans m'en douter un seul instant. Un fois la révélation faite, je me dis 'effectivement cet épisode, là, ça voulait dire ça!" mais sur le coup, je n'y vois que du feu. Beaucoup plus subtiles que les petites phrases glissées par Genya dans le premier tome.

Toujours est-il que je pense que c'est plus un tome de transition, histoire de raffermir le tout, l'amour du jeune couple, les pouvoir d'Alina.

Alors je me jette sur le troisième tome (et après, que faire de ma vie? j'ai redévoré le premier tome hier en 4 heures et celui-ci dans le même temps aujourd'hui)

On reste sur la lancée du premier opus, dans cette ambiance magique à la Russe où le mystère et le danger sont partout.

On sent que c'est un tome charnière : on est en pleine préparation avant le grand final du tome trois, on sent l'affrontement approcher, on entraîne les troupes et la tension monte même si on sait qu'on ne le lira pas dans ce livre-là. On introduit une nouvelle quête qui, pareille, ne sera pas achevée dans cet épisode. La relation entre Mal et Alina se complexifie et devient un des thèmes principaux. Pour autant, on ne s'ennuie pas du tout! Bardugo garde un rythme soutenu. Il se passe tout le temps quelque chose et on reste en immersion dans cette aventure : entre la fuite d'Alina et Mal, des attaques de monstres horribles, des bateaux pirates, un crash, des révélations folles, je me suis faite happée par l'histoire, j'avais parfois du mal à poser le livre.

Les mystères sont multiples et bien amenés, rien n'est prévisible ce qui rend la lecture très agréable et addictive. On a vraiment envie de découvrir les vérités qui se cachent derrière toutes ces zones d'ombre. On ne peut quasiment se fier à personne mais, pour une fois, je ne me suis pas lassée en me disant « puisque tout le monde est potentiellement un traître, rien ne peut me surprendre » comme ça m'est déjà arrivé ; ici je me laisse porter et je me demande ce que cachent les sourires et les mensonges, je reste sur le qui-vive… même si, au final, je me fait avoir comme Alina.

On rencontre de nouveaux personnages. Toujours aussi travaillés, on s'attache à eux en un rien de temps (en priant pour que ce ne soit pas des gros rats de traîtres!). Et, un peu comme dans le premier tome, un triangle amoureux un peu flou se forme. Je sais qu'en ce moment les gens en ont marre des triangles amoureux mais personnellement, quand c'est bien fait, ça ne me dérange pas du tout. Et ici, je trouve ça plutôt sympa. Premièrement parce que quand on commence à connaître Alina, on sait de quel côté son coeur penche et que, même si elle fait des choses stupides parfois, elle n'est pas nian-nian, elle nous fera jamais le coup de l'indécise. Deuxièmement, parce que Bardugo non plus n'est pas nian-nian, son histoire tient sur bien plus qu'une amourette ; elle apporte un plus de légèreté, de romantisme et de sexytide mais on a une guerre à mener aussi, faut pas déconner. Et troisièmement parce que je kiffe Nicolai (le troisième coin du triangle) et sa répartie pleine d'insolence et d'humour.

Je viens tout juste de lire les dernières pages de ce tome et je dois avouer que j'ai vraiment hâte de lire la suite !

J'ai lu ce livre en anglais et je le conseillerais aux lecteurs V.O moyens+ : une fois qu'on a compris les termes tournés à la russe et si on a un petit dictionnaire à portée de main juste au cas où, on y arrive très bien!
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