"La parole humaine est comme un chaudron fêlé où nous battons des mélodies à faire danser les ours, quand on voudrait attendrir les étoiles." (Flaubert, p.212)
L'imagination ne donne pas une récolte tous les ans, comme un arbre fruitier sur qui on peut compter. L'écrivain doit cueillir tout ce qui est là : parfois trop, parfois pas assez, parfois rien du tout. Et, dans les années de surabondance, il y a toujours dans un grenier frais et sombre une claie que l'écrivain va voir nerveusement de temps en temps.
N'imaginez pas que l'art soit quelque chose ayant pour but de soutenir et d'assurer. L'art n'est pas un soutien-gorge.
Je m'embête tellement en chemin de fer qu'au bout de cinq minutes, je hurle d'ennui. On croit dans le wagon que c'est un chien oublié ; pas du tout, c'est M. Flaubert qui soupire.
Flaubert ne croyait pas au progrès ;en particulier,pas au progrès moral ,qui seul est important.L'époque à laquelle il vivait était stupide ;l'âge nouveau , apporté par la guerre franco-prussienne ,serait encore plus stupide.
{L'adultère] était "la façon la plus conventionnelle de s'élever au-dessus du conventionnel" (Nabokov dans sa conférence sur Madame Bovary) (p.117)
Gustave didn't dance; Flaubear was nobody's bear. (How would you fiddle that into French ? Gourstave, perharps.)
"Parked near the hospital was a large white Peugeot hatchback: it was painted with blue stars, a telephone number and the words AMBULANCE FLAUBERT. The writer as healer ? Unlikely. I remembered George Sand's matronly rebuke to her young colleague. 'You produce desolation', she wrote, 'and I produced consolation'. The Peugeot should have read AMBULANCE GEORGE SAND."
Le chemin de fer permettait seulement aux gens de se déplacer, de se rencontrer et d'être stupides ensemble.
"La haine du bourgeois est le commencement de la vertu" a écrit Flaubert; pourtant il est enterré parmi les plus grandes familles de Rouen. (p.245)