Citations sur Le sourire des femmes (89)
L'année dernière, en novembre, un livre m'a sauvé la vie. Je sais que cela semble très peu vraisemblable. Certains pourraient trouver extravagant ou mélodramatique que je dise ce genre de choses. Malgré tout, c'est précisèment ce qui s'est passé.
Après tout, quand on y regarde de plus près, chacun d'entre nous à ses complexités, ses fragilités et ses manies. Il y a des choses que nous faisons, ou des choses que nous ne ferions jamais, ou seulement dans des circonstances précises. Des choses dont les autres rient, à propos desquelles ils secouent la tête, s'étonnent. Des choses étranges qui n'appartiennent qu'à nous.
Mais les personnes qu'on aime meurt toujours trop tôt, quel que soit leur âge.
Papiers froissés, mots chuchotés, bougies qui brûlent, fenêtres décorées, parfum de la cannelle et des clous de girofle, souhaits couchés sur des billets ou adressés au ciel, qui seront peut-être exaucés - qu'on le veuille ou non, Noël réveille ce désir éternel de merveilleux. Ce merveilleux n'est rien qu'on puisse posséder ou retenir, il ne vous appartient pas, pourtant, il est toujours là, comme un cadeau.
J'ignore pourquoi, mais les gens ne peuvent pas s'empêcher de forger des plans. Ensuite, ils s'étonnent que ces plans ne fonctionnent pas.
A ce propos... Chaque fois que je suis malheureuse ou agitée, j'achète des fleur. Naturellement, je les apprécie aussi quand je suis heureuse, mais les jours où tout va de travers, elles sont pour moi comme le début d'un ordre nouveau.
Je dispose quelques campanules bleues dans un vase, et je vais mieux. Je plante des fleurs sur mon vieux balcon de pierre, qui donne sur la cour, et j'éprouve aussitôt le sentiment gratifiant d'accomplir un acte chargé de sens. Dérouler le papier journal, débarrasser précautionneusement les plantes de leurs récipients en plastique et les placer dans des pots m'absorbe tout entière. Quand mes doigts plongent dans la terre humide et la creusent, tout devient très simple. J'oppose à mes soucis des cascades de roses, d'hortensias et de glycines.
Jacquie (qui s'appelle en réalité Jacques Auguste Berton) est originaire de Normandie, où l'on peut voir l'horizon, où l'air a le goût de l'iode et où la mer infinie, dominée par les jeux inlassables du vent et des nuages, se dévoile entièrement à la vue. Plus d'une fois par jour, il m'assure qu'il aime regarder au loin, au loin ! Parfois, il se sent à l'étroit dans Paris, la ville lui apparaît trop bruyante, et il rêve de retrouver sa côte.
- Une fois qu'on a dans les narines les parfums de la Côte Fleurie, comment se sentir bien dans les gaz d'échappement parisiens, tu peux me le dire ?!
Que de mièvrerie, de platitudes, de manque de style, quelle déception !
Le livre, très bien exposé à la Fnac, promettait "le retour d'Amélie Poulain": je l'ai cherchée tout au long du roman sans jamais la trouver. Ou comment survendre un livre mal écrit...
Même le correcteur a du s'ennuyer car le livre est truffé de coquilles!!