Meurtres au Potager du Roy

J'ai pu relier ici mes passions pour l'histoire et pour la lecture, autour d'un mystère divertissant. En fin de volume la bibliographie bien fournie offre de nombreuses pistes de recherches, les notes biographiques sur les personnages donnent de l'épaisseur au récit, et un carnet de recettes (adaptées à nos ingrédients modernes) ouvre des horizons aux explorateurs du goût. La cuisine du XVIIe peut être surprenante pour nos palais modernes – on aimait beaucoup les câpres – mais la découverte en vaut toujours la peine.
Lien : https://www.amazon.fr/Meurtr..

J'avais besoin de me documenter sur la vie à Versailles au temps du roi Louis, alors le début de ce roman m'a intéressée. L'autrice est une historienne consciencieuse qui utilise une excellente documentation. Les jardiniers prennent vie avec beaucoup de détails précis, dont l'exactitude est appréciable.
Les cuisiniers apparaissent passionnés et partagent même leurs recettes faciles à réaliser.
Cependant, même si elles sont un prétexte pour découvrir le monde de cette époque les aventures du héros m'ont quelque peu ennuyée.

C'est le deuxième roman noir et gastronomique de Michèle Barrière que le lis et je trouve cette série très originale. Meurtres au Potager du Roy est une mine d'or pour ceux qui s'intéressent à des domaines variés. Beaucoup de personnages sont des personnages historiques qui bénéficient d'ailleurs d'un châpitre dédié à la fin du livre. C'est ainsi que nous faisons connaissance avec des figures importantes du siècle de Louis XIV : la Palatine, Denis Papin Isaac Newton, Nicolas de Bonnefons, Jean Baptiste de la Quintinie etc. Il y a également quelques pages permettant au lecteur de situer l'intrigue dans son contexte historique et culturel ainsi que sur les habitudes culinaires de l'époque. Je trouve particulièrement original d'avoir rajouté des recettes de cuisine dont certaines méritent d'être testées. Tout au long du livre, nous apprenons également force détails sur les ingrédients à utiliser, les bons et les mauvais mélanges, la meilleure façon de dresser une table et de s'y tenir. Contrairement à ce que j'ai lontemps pensé, beaucoup de plats étaient proposés à la table des riches mais personne ne mangeait de tout car tout était fait pour satisfaire les goûts des nombreux invités. Cette lecture m'a donné envie de visiter le potager du roi qui est toujours productif 300 ans après sa création et reçoit chaque année de nombreux visiteurs. Un vrai régal donc pour les amateurs d'histoire de cuisine et de culture potagère ! Par contre, les amateurs de romans policiers ne peuvent être que déçus de l'intrigue. Des gens qui sont cessés être en possession de graines de melon perpétuel sont lâchement assassinés. L'enquêteur Benjamin Savoisy, premier jardinier du potager du roy, est à ce point terne et naïf que c'en est exaspérant ! Elena est caricaturale ! le suspense est inexistant et personnellement je ne suis nullement convaincue par la résolution de l'intrigue qui reste bien fragile. le melon perpétuel ne m'a pas mis l'eau à la bouche !

Je n'ai pas lu les tomes précédents de la saga de la famille Savoisy. J'ai été intéressée par la couverture et le thème du potager et du jardin. Cette histoire est relativement burlesque et heureusement, ça se lit vite. J'ai aimé les passages concernant le Potager du Roy mais je dois dire que l'histoire ne m'a pas vraiment emballée.

C'est le second roman de Michèle Barrière que je lis. J'aime beaucoup le côté polar historique qu'elle agrémente d'informations sur les traditions culinaires de l'époque.

Nous sommes en 1683, à Versailles. Epoque où Louis XIV adule son jardinier en chef, Jean-Baptiste de la Quintinie. Il n'a pas son pareil pour produire des fruits et des légumes savoureux, originaux pour l'époque et mûrs avant la saison pour satisfaire le palais du Roi.

Tout commence par un carré de melons ravagés au château. La Quintinie, qui a mis au point une technique pour faire mûrir plus vite ce fruit, voit son travail anéanti et ses cloches de verre brisées. Il envoie son bras droit, Benjamin, acheter des melons à Paris mais quand il arrive, il apprend que le jardinier et sa famille ont été sauvagement assassinés au milieu des melons piétinés. Les rumeurs les plus sottes commencent à se répandre et empoisonnent la cour.

Nous passons des allées parfumées du jardin de Versailles où la diversité des couleurs explosent à chaque carré de potager, aux rues bruyantes et sales de Paris, au gré de l'avancée de l'enquête.
En parallèle, la vie continue au palais et les dîners se succèdent. C'est l'occasion pour l'auteure de citer et décrire les métiers de bouche du 17e siècle, les mets dégustés à l'époque, les saveurs, les arômes et les modes de cuisson… et c'est un régal.
Pour clore l'ouvrage, un carnet de recettes de l'époque reprend les plats et préparations cités dans le roman.

On déguste ce livre, les cinq sens en éveil. L'enquête n'est que le prétexte à nous entrainer dans un voyage au coeur de la gastronomie du XVIIe et ses « révolutions » culinaires. Les personnages sont réels, les informations sur l'époque également et c'est tout l'intérêt du roman. Je ne peux que vous le conseiller.

Encore une fois ce polar historique est juste un prétexte pour découvrir, façon Road Cook, la Cuisine, je dirai même les cuisines à la cour du Roi Soleil, chez les Esthètes de tous bords, en France, puis en Hollande et un peu plus tard en Angleterre. On y parle également de breuvages nouveaux, tels que le café, le chocolat ou le thé. On y apprend que Denis Papin a inventé le premier autocuiseur. On appréciera en fin de livre les recettes les plus marquantes du roman. A savourer.

Benjamin travaille dans le potager du roi Louis XIV. Un jour, tous les melons du potager sont détruits alors que le roi en réclame. Qui a fait cela et dans quel but ? Benjamin va mener une enquête, qui le mènera bien loin de Versailles.

J'aime beaucoup faire la cuisine et j'adore l'histoire et les romans policier aussi j'avais bien envie de lire ce roman à la couverture - une nature morte hollandaise - très alléchante ! Malheureusement je suis mitigée sur cette lecture.

Si Michèle Barrière a dû faire beaucoup de recherches, rendant le roman très intéressant sur l'histoire de la gastronomie, cela crée quelques longueurs et je trouve que la lecture aurait été plus fluide si les infos avaient été plus diluées dans l'intrigue.

Intrigue assez ténue par ailleurs. L'enquête est un prétexte à l'édification du lecteur à la botanique et à la cuisine de l'époque mais aussi au commerce, au chantier de Versailles et au fonctionnement des divers services du château, etc. (Petit plus Il y a des fiches sur les personnages historiques et un carnet de recettes à la fin). Mais j'étais assez désintéressée de cette histoire de melon à la fin.

Aussi j'ai eu du mal avec le personnage de Benjamin pour ce qu'il fait à sa femme et aussi parce qu'il est d'une naïveté qui confine à la bêtise ! Mais La Quintinie et les cuisiniers m'ont amusée 😊

Bref, j'ai l'air sévère avec ce roman mais j'ai appris plein de choses intéressantes et je suis bien contente de l'avoir lu malgré ses défauts.

Voici le 4eme tome des aventures de la dynastie des Savoisy aux fils des évolutions de la gastronomie et des changements de gouts en matière culinaire, au fil des siècles.
Benjamin Savoisy, petit-fils de François notre héros du précédent tome Natures mortes au Vatican a quitté Genève pour s'installer à Versailles comme jardinier au château.
Le roi est friand de melon et son jardinier excelle dans leur culture. La destruction de sa melonnière, ainsi que d'autres mais également quelques meurtres attisent les haines et les jalousies. L'intrigue est comme d'habitude un simple prétexte pour découvrir la vie du siècle et quelle vie, que de nouveautés et de raffinements dans les jardins et en cuisine ; fleurs, salades, herbes fruits, légumes de toutes origines et surtout primeur, on les cultive meme déjà hors saison.

Le roman est également prétexte à un périple en Hollande et en Angleterre, nous permettant d'y découvrir aussi un 17eme siècle un peu diffèrent.

Catholique vs Protestants, rêves de découvertes et envie de voyages, amour passionnes, intrigues, botanique, nouveaux gouts ; comme à chaque volume @Michele barrière a fait un travail de recherche sérieux et efficace.

Un délice, vivement la lecture du tome 5

S'il ne fallait choisir qu'un seul mot pour décrire ce livre, ce serait ENNUYANT.
L'intrigue me tentait bien, je me disais "roman policier + roman historique = pépite" pourtant, dès les premières pages, j'ai senti que quelque chose n'allait pas me plaire : ce livre est lent, avec des descriptions sans fin de tel ou tel légume. Je comprends que l'auteure ait voulu montrer qu'elle s'était documentée, mais certaines parties me donnaient l'impression de lire une fiche Wikipedia. L'intrigue n'avance pas, le protagoniste est peu profond (il est rare que je déteste un personnage principal, pourtant Benjamin Savoisy m'a littéralement dégoûtée lorsqu'il a préféré tromper sa femme pour une jeunette hollandaise).

Et puis franchement, mener toute une enquête policière sur des destructeurs de melons, j'aurais dû me douter que ça n'allait pas voler très haut niveau suspens.

Je n'aime pas critiquer négativement un livre mais, c'était une vraie déception. La plume est lourde à cause du lexique vieillot utilisé qui nous oblige à lire toutes les petites notes en bas de page.
Bref, heureusement que la lecture rapide existe, j'ai été soulagée de terminer au plus vite ce roman.

Meurtres au potager du Roy.... je dépile toujours, des fois je me demande comment certains livres se retrouvent d'ailleurs dans cette pile ? Nan sérieux ?...

Pitch :
Benjamin est fatigué, sa fille Alixe ne fait pas encore ses nuits et braille constamment, et je compatis sincèrement... en plus il doit travailler tôt, il est second jardinier et assiste Monsieur de la Quintinie au potager royal... et puis par un beau jour de mai une demande complètement hors propos vient secouer les jardiniers...

Alors j'en ai lu des polars... mais là franchement si on m'avait dit ça je crois que je ne l'aurais pas cru.. parce que le point de départ est surprenant... cette ombre qui plane à chaque ligne... ce que tous cherchent, veulent pour différentes raisons, et vont jusqu'au meurtre pour l'obtenir... Oui parce que tout tourne autour de ce protagoniste/antagoniste …
- Ô arrête de nous faire languir..
- T'es sûre, tu vas être surprise... tu veux savoir ?
- Ô oui, dit dit...
- Le melon.
- Pardon ?
- Nan... le melon... un polar basé sur le melon...
- Mais tu veux dire la métaphore pour l'esprit, l'ego... il est vrai qu'à cette époque et à cette cour Royale, l'ego ne manquait pas...
- Mais nan juste le melon... qu'est ce que tu vas chercher ? T'en a un beau de melon, tient..
- Un beau chapeau ?
- Nan je te parle de la plante, des Cucumis melo L. subsp. melo, famille des Cucurbitacées, sous-famille des Cucurbitoideae, tribu des Melothrieae, sous-tribu des Cucumerinae, du fruit quoi... du melon !
- Rooh excuse-moi ! Ça prêtait à confuse.
- Nan pas du tout !
- Et puis un polar avec pour fil conducteur le melon c'est complètement surréaliste... on y croit pas une miette.
- Ouais ça je suis bien d'accord !
- Et c'était bien ?
- À ton avis ?
- J'ai des doutes, je me tâte...
- Mais ça sert à rien de tâter les melons... tout est histoire de pédoncule !

Holala... ça aurait pu être bien, ce n'est pas le cas... la pseudo intrigue à deux melons, n'existe que pour que l'auteur étale sa science, sorte d'inventaire tout le temps, pour tout.. jusqu'aux dialogues qui sont ahurissants de faussetés.

Ouais la dame a de la science, science historique, science jardinière, science culinaire... et vas y que je l'étale comme du beurre sur une tartine, dans un style plat, neutre, sans une once d'épice qui pourrait relever la chose... dieu que c'est indigeste, pour un bouquin qui se veut gastronomique c'est plutôt triste.
Ça donne pas envie de dévorer les autres...