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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Plonque, être veule et frustré a des envies de meurtre...
sa grosse femme Carmina qui aboie, éructe, gueule comme un pitbull,
se refuse à lui depuis douze ans.
Scotchée à longueurs de journées aux programme TV, elle n'a de plaisir qu'a l'humilier en public, Eho par ci, Eho par là, passe moi ceci cela,
à le traiter plus bas que terre devant sa libidineuse voisine, une nympho qui a l'air d'aimer la chose...
Entre temps, La famille de Carmina, des dépressifs de naissance tombent bizarrement comme des mouches...Carmina se met dans tous ses états. Plonque en profite pour assouvir ses fantasmes...
Franz Bartelt n'a pas son pareil pour écrire un roman qui part en vrille avec une telle verve débridée.
Toute la famille assistée en prend pour son grade, pas un pour relever l'autre. Une famille affreuse, fainéante et méchante narré par Plonque le lubrique de service.
C'est truculent, excessif...chaotique !
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Plonque est marié à Camina qui, depuis douze ans refuse qu'il la touche. Outre un caractère autoritaire et une laideur repoussante, Camina a aussi toute une famille composée exclusivement de dépressifs très à cheval sur le caractère sacré de la dépression (« Tu n'as aucune dignité, Bernard. Tu ne mérites pas d'être dépressif. »). Plonque non plus, d'ailleurs, n'a pas grand-chose pour plaire : « Dans les disputes, je suis de ceux qui ont toujours tort. Mon physique ne plaide pas en faveur de mon innocence. J'ai une sale gueule. » Alors Plonque fantasme sur la voisine d'en face, Madame Quillard, qu'une série d'accidents et d'enterrement dans sa belle-famille lui permette de voir un peu plus souvent, surtout depuis que, pour ne plus avoir à parler à Camina, il simule une « paralysie flasque » :
« Devenu paralytique, pratiquement certifié par la médecine, ou ce qu'il en restait dans un médecin comme le docteur Pételle, je me sentais radieux de pouvoir enfin me consacrer totalement à mes aptitudes d'obsédé sexuel, dans la chimère comme dans le tangible. »
Lorsque l'on a dit ça, en fait, on a déjà pratiquement tout dit de Chaos de famille. Long monologue d'un Plonque détesté par tout le monde et, il faut bien le dire, qui n'emporte pas non plus la sympathie du lecteur. Pas plus d'ailleurs qu'aucun des personnages, tous plus répugnants, égoïstes et fourbes les uns que les autres. Affreux, sales et méchants, ils s'enferrent dans leur bêtise crasse, se vautrent dans leur médiocrité et n'obéissent qu'à leurs plus bas instincts : obsession du sexe pour Plonque et Quillard, mais aussi pour un croque-mort avec une drôle de vision de l'amour, auto apitoiement et télévision pour la famille de Camina.
Jeu de massacre en règle, Chaos de famille, plus qu'une histoire d'un seul tenant est avant tout un enchaînement de situations que, selon le degré d'humour que l'on est capable de supporter, l'on trouvera soit tristes à pleurer devant tant de bêtise et de bassesse, soit à mourir de rire. On aura compris que, pour ma part il s'agit d'une lecture hautement jouissive. Non seulement parce que Bartelt s'y entend pour outrager sans aucun frein tous ses personnages, mais aussi parce que sa plume imagée, pince-sans-rire et acide réussit à rendre les moments les plus glauques totalement hilarants.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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CHAOS DE FAMILLE de Franz Bartelt "Gallimard 2006" 224,- pages



Voici un Bartelt hors norme. Sans doute le plus osé et le plus graveleux à ma connaissance. Certains pourront être choqués du cru mais je pense toujours qu'en cas de baisse de moral un Bartlet est le meilleur des traitement.

Camina est une odieuse femme. Elle martyrise son mari, réduit à l'esclavage et à l'abstinence.
La famille de Camina est composée de frères et soeur dépressifs, d'une mère veuve le père ayant quitté le monde par la porte de secours.
Toute la tribu vit sous la domination de la mère Ubu, Camina, une boule de méchanceté.
Le mari, né Plonque à force de privation sexuelle, finit par vivre avec l'obsession d'une voisine, surnommée par lui "la moule". Cette dernière peu avare de ses charmes proéminents en fait d'ailleurs commerce.
Nous voici donc plongé dans une aventure complètement déjantée qui peut choquer.
Pour ma part j'ai apprécié cet humour entouré d'un verbe de qualité qui enrobe des séquences très osées sans jamais sombrer dans le vulgaire.


Quelques phrases tirées au hasard des pages hilarantes

- Des années de sperme répandues en une fraction de seconde, des litres, une inondation, et la voix déconcertée de Lamoule...
- Je haussai une épaule, à la manière du contrôleur des trains dont les muscles se souviennent du poids de la sacoche et de l'étroitesse des
couloirs de wagon. J'eus une moue ferroviaire...
- Je connais son histoire par coeur, alors je peux sans dommage fermer les yeux et rêver doucement que les jambes, la bonne humeur et la
sensualité repoussent à Camina, et que nous ne perdons plus une seule minute à nous haïr.

Un petit bijou.
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