C'est dans cette oeuvre que j'ai découvert mon mot : "posture". Je l'ai trouvé dans 4 articles ;
- L'acteur d'Harcourt (mythe de la beauté, de l'éternelle jeunesse, idéalisation, objet romanesque et illusion),
- L'écrivain en vacances (statut privilégié, gens de lettre, nature sacralisée),
- le pauvre et le prolétaire ("Les temps modernes" de
Charlie Chaplin, représentation politique prolétaire contre patron, aliénation par le travail),
- "Nautilus" et "Bateau ivre"
Et son contraire "imposture", je l'ai trouvé à deux reprises :
- La grande famille des hommes (grande expo photos, identités, diversités physiques et culturelles, nature humaine universelle, Dieu).
Pour moi, le mot "posture" évoque la conscience, la résistance et en même temps la fragilité. Ce mot a une épaisseur. Mais cette épaisseur est limitée.
En conclusion, la mythologie est un système de valeurs dans un langage collectif. le mythe a un sens. C'est un symbole. Il est une forme qui peut se déformer d'où l'imposture. le mythe est instrumentalisé par la petite bourgeoisie. Mais pas seulement : publicitaires, journalistes, politiques.
Cet essai a été écrit au milieu des années 50 en pleine décolonisation et 12 ans environ avant mai 68. C'est une oeuvre qui me parle.