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EAN : 9782020060608
89 pages
Seuil (01/01/1982)
3.78/5   135 notes
Résumé :
" Le plaisir du texte, c'est ce moment où mon corps va suivre ses propres idées – car mon corps n'a pas les mêmes idées que moi. "
Roland Barthes (1915-1980)
Sémiologue, essayiste, il a élaboré une pensée critique singulière, en constant dialogue avec la pluralité des discours théoriques et des mouvements intellectuels de son époque, tout en dénonçant le pouvoir de tout langage institué. Il est notamment l'auteur du Degré zéro de l'écriture (1953) et ... >Voir plus
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Un essai remarquable sur le plaisir et la jouissance du texte. Un essai qui nous ouvre les yeux sur l'appréhension du texte comme corps. C'est ainsi la matérialité du texte qui est ici approchée, jusqu'à sa sensualité :

"Qu'est-ce que la signifiance ? C'est le sens en ce qu'il est produit
sensuellement".

Sensualité, jouissance du texte, plaisir plus que désir....Plaisir supérieur au désir au yeux de l'auteur, en ce sens que "le Désir aurait une dignité épistémique, le Plaisir non".

Barthes ravit le lecteur jusqu'à la possibilité d'une caresse des mots qui pousse à une sorte de contemplation. Comme un poème, ce texte non seulement pousse à la réflexion mais à l'abandon au rêve... Ce texte est émotion.
En conclusion, et cette idée parcourt implicitement tout le livre, Barthes place le lecteur au coeur d'un paradoxe en l'obligeant à penser l'écriture vocale, ou écriture à haute voix. Comment en avoir une idée ? Qu'est-ce qu'une écriture hors du silence des mots ?

"Il suffit en effet que le cinéma prenne de très près le son de la parole (c'est en somme la définition généralisée du "grain" de l'écriture) et fasse entendre dans leur matérialité, dans leur sensualité, le souffle, la rocaille, la pulpe des lèvres, toute une présence du museau humain (que la voix, que l'écriture soient fraîches, souples, lubrifiées, finement granuleuses et vibrantes comme le museau d'un animal), pour qu'il réussisse à déporter le signifié très loin et à jeter, pour ainsi dire, le corps anonyme de l'acteur dans mon oreille : ça granule, ça grésille, ça caresse, ça râpe, ça coupe, ça jouit." (phrase finale).

Dépasser le signifié, la représentation, afin que le lecteur puisse se laisser porter par une voix qui peut l'émouvoir... jusqu'au point le plus haut.
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Un essai que j'ai dû lire dans le cadre de mon cours de littérature française qui s'attarde notamment sur les théoricien·ne·s de la lecture. Ne connaissant pas Barthes avant cela et ne l'ayant pas étudié pour le moment, mon avis sera probablement plus simpliste qu'il pourrait l'être une fois que l'auteur aura été étudié en cours.

Je n'avais aucun à-priori sur Roland Barthes et je dois bien avouer que j'ai trouvé cet essai relativement complexe dans l'ensemble, n'en retenant que peu de choses. L'auteur distingue deux plaisirs dans le texte : le texte de plaisir - direct et attendu - et le texte de jouissance - celui qui nous rebute d'un premier abord.

Globalement, je n'ai pas compris l'enchaînement des idées. Aussi, les références à la psychanalyse m'ont dérangée (étant donné qu'il ne s'agit pas d'une science et que de nombreuses théories ont été invalidées).

Mais surtout, j'ai eu l'impression que le sémiologue étalait sur 100 pages ce qui aurait pu être écrit de manière plus concise... Ceci dit, puisque j'ai trouvé le texte complexe, il y a un certain nombre de choses qui ont dû m'échapper !

Malgré une idée intéressante, je n'ai pas accroché à cet essai qui ne m'a pas plu, principalement à cause de la difficulté que j'ai éprouvée lors de ma lecture (et Barthes ne parlerait-il pas, dans ce cas, de texte de jouissance ?).
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Le lecteur aura sans doute beaucoup de plaisir à parcourir ce court essai … en tout cas il apprendra-là, n'en doutons pas, le pourquoi et le comment d'un possible bonheur à feuilleter ces quelques pages. le plaisir du texte pourtant quand il est dit est toujours celui d'un autre. Il faudra donc ici, à son aulne, convertir, élargir, contracter parfois cette matière fort alambiquée et pas mal cérébrale de Roland Barthes ; il faudra aussi, probablement, à sa mesure, défaire un peu de son ordre (tout alphabétique) – la table en fin d'ouvrage sera pour cela fort pratique. Mais foin des généralités, quelques réjouissantes idées maintenant accrochées aux pages de l'essai et, c'est à craindre, pas mal élaguées d'un certain engagement (à la Philippe Sollers), d'une psychanalyse et d'une linguistique (à la Julia Kristeva).


Le lecteur tout à son plaisir se rit d'abord de la contradiction logique qui peut être opposée à son contentement, nous dit Roland Barthes. le plaisir du texte ainsi peut très bien pour lui prendre la forme d'une dérive, d'une stupidité. « le plaisir du texte, ajoute-t-il, c'est le moment où mon corps va suivre ses propres idées – car mon corps n'a pas les mêmes idées que moi. » le lecteur tout à son plaisir ne lit d'ailleurs pas tout, pas tout intensément quand s'intercalent dans les récits les plus classiques ce qui est utile à l'énigme, au destin et ce qui ne l'est pas. C'est alors pour ce lecteur pressé le vif plaisir de l'éraflure, de ce que l'on saute pour aller droit à l'histoire. Pourtant, contre l'opinion qui croit qu'il faut toujours aller vite pour ne pas s'ennuyer, l'essayiste oppose à la suite une autre lecture de plaisir possible, une lecture qui ne passe rien, qui pèse, soupèse et colle au texte. Dès lors, ce n'est plus l'extension, l'effeuillement des vérités qui captive cette lecture mais bien le feuilleté de la signifiance. Lectures contradictoires donc pour Roland Barthes, qu'on en juge. Il lit lentement un récit classique et le livre lui tombe des mains ; à contrario, il parcourt rapidement un texte moderne et il est pour lui irrémédiablement opaque, ennuyeux, perdu. Les plaisirs de la phrase, du texte sont éminemment culturels, dicibles, ils peuvent se définir par une pratique du confort radicalement étrangère au texte moderne. Chez Roland Barthes une lecture semble le disputer à une autre. Celle confortable des récits les plus classiques, le contente, l'emplit et génère chez lui un plaisir qui vient de sa culture qu'elle conforte ; celle des textes les plus modernes, au contraire le déconforte, le déstabilise jusque parfois l'ennui mais fait naitre en lui, un véritable ébranlement, une perte, une jouissance provoquée par la remise en cause de son moi et de sa culture. Dans cet essais, Roland Barthes passe donc sans cesse d'une rive à l'autre, il franchit et refranchit le cours impétueux de la modernité, il s'arrache le plus souvent à la quiétude de la berge du classicisme ; le dicible plaisir lui apparait rarement comme extensif à la jouissance, l'indicible jouissance au contraire lui semble le plus souvent irrémédiable cassure, intranquille affirmation et scandale. Loin de pouvoir s'apaiser en menant de front le goût des oeuvres passées et le soutien des oeuvres modernes, dans l'oeil de Jacques Lacan, il s'aperçoit en sujet clivé, parlant et s'interdisant de parler, jouissant contradictoirement de la consistance et de la chute de son moi. le lecteur de Roland Barthes, dans l'oeil de Sigmund Freud cette fois, s'aperçoit encore en sujet clivé, en sujet pervers qui prend plaisir à une histoire dont il connait la fin, il sait et ne sait pas et il fait comme s'il ne savait pas. Hors des langages, de leur régionalité, de la rivalité qui règlent leur voisinage, hors aussi de leurs systèmes mi-scientifiques, mi-éthiques qui constatent, expliquent, condamnent, vomissent et récupèrent, le texte peut également offrir des plaisirs au lecteur : une indéniable tranquillité loin de tout agonisme, surtout un ailleurs. le hors langage permet ainsi, nous dit l'essayiste, d'échapper à la contagion du jugement et à la métonymie du contentement. Pour autant, le plaisir que Roland Barthes éprouve peut aussi naitre d'une lecture légère, absente, presque étourdie, d'une lecture qui parvient à se faire entendre indirectement, mêlée d'autres choses – bruits, mouvements, luminosités, présence aimée. Il peut également savourer en passant quelques phrases parce qu'elles font advenir chez lui, souvenir circulaire, d'autres pages. Il peut aussi se gorger de menus détails, prendre place dans la scène minuscule et éprouver du plaisir à la représentation de la vie quotidienne. Cependant, tout ce brouillon plaisir si longuement détaillé, comme peut en témoigner le plus commun des lecteurs, est en dernière instance contingent, il dépend, nous dit Roland Barthes, de notre humeur, de nos habitudes, de nos envies, des circonstances, etc.


Le plaisir de lire un texte est concomitant à celui de l'écrire et de le destiner. Il n'y a pas derrière le texte un écrivain actif et devant lui un lecteur passif. le texte choisit son lecteur par toutes sortes de dispositions (vocabulaire, références, lisibilité, etc.) manifestant ainsi la présence d'un auteur, la présence anonyme, pas civile, pas passionnelle, pas biographique, pas celle d'un écrivain commandant derrière le texte. Dans le texte, le lecteur à besoin de la figure de l'auteur qui n'est ni sa représentation, ni sa projection et réciproquement l'auteur a besoin de celle du lecteur, sauf à babiller. C'est pourquoi celui généré par un besoin d'écriture (babil), sans plaisir, pour un lecteur indifférencié, ennuie Roland Barthes. Il faut nous dit-il désirer le lecteur en écrivant pour générer ce sentiment, il faut excéder la demande, dépasser l'utile, forcer la mainmise des adjectifs. le plaisir à partie liée avec un excès du texte chez l'écrivain, avec ce qui dépasse toute fonction (sociale) et tout fonctionnement (structural). le plaisir, nous dit Roland Barthes, est de toutes parts faussement considéré comme une chose simple, dont il conviendrait, c'est selon, de revendiquer ou de mépriser la facilité. A droite le plaisir est postulé contre l'intellectualité, à gauche il est incriminé d'hédonisme, c'est encore là l'indécrottable mythe du coeur contre la tête. Pour l'essayiste, le plaisir est évidemment ailleurs, atopique, étranger à une quelconque logique de l'entendement ou de la sensation, il est une dérive scandaleuse. A droite l'investissement de l'écrivain dans le marché des oeuvres est également postulé, à gauche la modernité pour déborder le dit marché est convoquée. Les deux parties en litige ont pourtant chacune leur part : ici un texte sublime, désintéressé, là un objet mercantile, dont la valeur est … la gratuité, dont l'utilité est ... l'inutilité.


La duplicité du langage, la rupture, l'intermittence (dans l'histoire, le style, le vocabulaire, la composition, etc.), la permanence donc de deux bords et pas la destruction de l'un ou l'autre (culture et amoralité, construction du récit et déconstruction de la narration, dévoilement et dissimulation, etc.), sont générateurs de plaisir chez le lecteur. Sans déchirure, pas de bords mais un dévoilement progressif avec l'espoir de connaitre la fin de l'histoire. le suspens narratif, pour Roland Barthes, génère un plaisir de l'esprit mais nullement des sens. de même que la duplicité, le retournement, le noircissement, le renversement d'une histoire racontée platement, pure production, développe superbement chez lui le plaisir du texte. le texte qui est certes du langage, nous dit Roland Barthes, se doit pourtant d'être hors de son emprise, littéralement extériorisé pour donner du plaisir. Il est pour se faire exténuation du métalangage (science, cause, institution), des structures, de la syntaxe, de la catégorie discursive, du genre, de l'idéologie, des contraires – le texte en présence de son ombre. le texte de plaisir n'est pas pour lui un parler social, un sociolecte auquel l'écrit s'identifierait, le système est en lui débordé. Tout langage répété est pour l'essayiste immédiatement compromis, seul le nouveau absolu peut faire advenir la jouissance.


Cet essai sur le plaisir souffre sans doute de quelque particularisme. Il ne peut cependant, parce qu'il se laisse dire qu'à travers l'indirect d'une revendication, d'une expérience, d'une culture, d'un temps particulier de l'auteur, être autre chose que la brillante proposition de Roland Barthes lui-même. Contingent, éphémère, ce plaisir ne peut donc dépendre, pour lui comme pour nous anonymes lecteurs, que de son humeur, de ses habitudes, de ses envies, etc. Une certaine vulgate certes du parler psychanalytique pour qui tout plaisir, toute jouissance est sexuelle, un vocable certes mi-scientifique, mi-éthique de l'essayiste qui constate, retient, explique sans cesse (le plaisir /jouissance du texte, le /les plaisirs, la dénégation et neutralisation du plaisir, la figuration du désir, l'apparition du corps érotique, etc.), pourront peut-être paraitre alourdir exagérément le propos. Il n'en sera pourtant rien si, lecteur au second degré, nous savons déplacer notre position pour n'être pas solidaire mais curieux du propos.
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Que jouissons-nous du texte ? Cette question ,il faut la poser ,ne serait-ce que pour une raison tactique :il faut affirmer le plaisir du texte contre les indifférences de la science et le puritanisme de l 'analyse idéologique ;il faut affirmer la jouissance du texte contre l 'aplatissement de la littérature à son simple agrément .
Comment poser cette question ? IL se trouve que le propre de la jouissance ,c 'est de ne pouvoir être dite .IL a donc fallu s ' en remettre à une succession inordonnée
de fragments : facettes ,touches , bulles , phylactères d 'un dessin invisible :simple mise en scène de la question , rejeton hors-science de l 'analyse textuelle .
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En tant que philosophe et sémiologue, Roland Barthes (1915-1980) a joui d'une grande notoriété parmi les intellectuels français. Moi, je ne suis pas du tout familier de sa pensée. Je n'étais donc pas préparé à la lecture de ce texte court et… difficile. L'auteur aligne ses idées sur un sujet intéressant, mais d'une manière que je trouve elliptique et mal ordonnée. Certes, je comprends les mots importants (qui sont imprimés en italique, mais est-ce nécessaire ?), et pourtant je n'ai pas compris l'enchaînement des idées. En fait, je suis assez primaire: je considère que ce qui se conçoit bien devrait s'énoncer clairement; l'idéal du pédagogue est de se faire comprendre par tout le monde, même par des imbéciles. Ce n'est vraiment pas le cas ici. Donc je suis passé tout à fait à côté ! Les quelques passages que j'ai compris (… ou que j'ai cru comprendre, au moins partiellement), je les mets en citation sur Babelio. Je ne peux rien faire de plus.
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Citations et extraits (88) Voir plus Ajouter une citation
[...] dans le texte, d'une certaine façon, je désire l'auteur : j'ai besoin de sa figure (qui n'est ni sa représentation, ni sa projection), comme il a besoin de la mienne (sauf à "babiller").
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L'endroit le plus érotique d'un corps n'est-il pas là où le vêtement bâille ? Dans la perversion (qui est le régime du plaisir textuel) il n'y a pas de “ zones érogènes ” (expression au reste assez casse-pieds) ; c'est l'intermittence, comme l'a bien dit la psychanalyse, qui est érotique : celle de la peau qui scintille entre deux pièces (le pantalon et le tricot), entre deux bords (la chemise entrouverte, le gant et la manche) ; c'est ce scintillement même qui séduit, ou encore : la mise en scène d'une apparition-disparition.
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Si je lis avec plaisir cette phrase, cette histoire ou ce mot, c'est qu'ils ont été écrits dans le plaisir (ce plaisir n'est pas en contradiction avec les plaintes de l'écrivain). Mais le contraire ? Ecrire dans le plaisir m'assure-t-il - moi, écrivain - du plaisir de mon lecteur ? Nullement. Ce lecteur, il faut que je le cherche, (que je le "drague"), SANS SAVOIR OU IL EST. Un espace de la jouissance est alors créé. Ce n'est pas la "personne" de l'autre qui m'est nécessaire, c'est l'espace : la possibilité d'une dialectique du désir, d'une imprévision de la jouissance : que les jeux ne soient pas faits, qu'il y ait un jeu.
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C'est le rythme même de ce qu'on lit et de ce qu'on ne lit pas qui fait le plaisir des grands récits : a-t-on jamais lu Proust, Balzac, Guerre et paix, mot à mot ? ( Bonheur de Proust : d'une lecture à l'autre, on ne saute jamais les mêmes passages. )
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Être avec qui on aime et penser à autre chose : c'est ainsi que j'ai les meilleures pensées, que j'invente le mieux ce qui est nécessaire à mon travail. De même pour le texte : il produit en moi le meilleur plaisir s'il parvient à se faire écouter indirectement ; si, le lisant, je suis entraîné à souvent lever la tête, à entendre autre chose. Je ne suis pas nécessairement CAPTIVE par le texte de plaisir ; ce peut être un acte léger, complexe, ténu, presque étourdi : mouvement brusque de la tête, tel celui d'un oiseau qui n'entend rien de ce que nous écoutons, qui écoute ce que nous n'entendons pas.
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