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Dans le premier tome de la bande dessinée "Bella Ciao" Tome 1, imprégnée d'Histoire, Baru rend un hommage émouvant aux Italiens immigrés en France pour le travail et pour une vie meilleure, en y incluant l'histoire de sa propre famille avec des apports archivistiques tels que les documents relatifs à la naturalisation française de son père.
Dans la BD, on découvre que la vie des Italiens immigrés n'a pas été de tout repos, car on leur faisait la "guerre" : les Français tentaient, en vain malgré de nombreux décès, à les chasser.

Aussi, Baru fait également référence à la célèbre chanson "Bella Ciao" , d'où le nom de la bande dessinée, en expliquant ses potentielles origines qui ont mené à des débats et disputes, son histoire, la passion des Italiens qui la chantent. L'auteur nous fait une explication claire et précise de l'histoire de la chanson à l'aide de sa propre famille et des dialogues réalistes. Attention, il ne s'agit pas de l'histoire de la chanson dans la série "La casa de papel" de Netflix !

Enfin, les graphismes, les dessins, les textes et le choix des couleurs sont appréciables et parfaitement lisibles. On voit à quel point L Histoire italienne tient au coeur de Baru. Je recommande et hâte de lire le tome suivant !
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Ce livre a été lu dans le cadre du challenge mademoiselle farfalle 2021.
Catégorie  14 : un roman graphique.

Una mattina mi sono svegliato
O bella ciao, O bella ciao
O Bella ciao, ciao, ciao
Una mattina mi sono svegliato
E ho trovato l'invasor

O partigiano, portami via
O bella ciao, O bella ciao
O Bella ciao ciao ciao
O partigiano portami via
Che mi sento di morir

E se io muoio, da partigiano
O bella ciao, O bella ciao
O Bella ciao ciao ciao
E se io muoio da partigiano
Tu mi devi seppellir

Voici ce que ça m'inspirait  le livre  même  avant  de l'avoir lu. Qui n'a pas eu de frissons quand un certain professeur et un certain Berlin ont chanté cela a capella dans une certaine série ?

Bref....

C'est la 1ère  fois que je lisais un roman graphique pour moi ce n'est pas une lecture mais plus une galerie d'image  qui s'étalent devant moi. Il est donc impossible de faire un  résumé. 

Les travailleurs  italiens se font exclure des chantiers  suite à la crise de l'emploi qui polluent la France. Entre travailleurs  Italiens et Français les tensions  sont fortes et des émeutes éclatent  10 italiens perdront la vie dans l'indifférence française la plus totale. Pire les français deviennent racistes devant cette colonisation, racistes envers leurs frères  du Sud.

Les passages noirs et blancs, avec les couleurs sont très  agréables. Les textes  historiques  amènent  de la polyvalence  aux côtés monotones et assez vulgaire de la BD.

3/5 un genre que je n' affectionne quand même  pas
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Prévue en 3 tomes, cette saga familiale traite de l'immigration italienne au travers de l'histoire de Téodorico Martini…. A moins que ne ce soit Téo… ou Théo… un moyen comme un autre de se franciser.
Car la question est là : comment quitter sa patrie, son histoire ? Comment intégrer et s'intégrer ?
Pour tenter de le comprendre, on reprend le fil de l'histoire avec un grand H. de Aigues-Mortes en 1893 où 10 saisonniers italiens seront massacrés aux années 2000 où Téodorico tente de renouer avec sa mémoire… les époques changent , les lieux aussi et les couleurs avec.
Le trait de Baru est toujours aussi vif et énergique. On sent aussi beaucoup de pudeur et d'émotion dans le traitement de la question, l'auteur se met lui-même en scène (on croise même l'authentique demande de naturalisation de son grand-père).
Au final, on ne peut que tomber sous le charme de Bella Ciao… avec en bonus la recette des cappellettes au bouillon de Blanche l'hérétique (elle les fait au robot !!!!)
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Je n𠆚i pas réussi à entrer dans cette bd que j𠆚i trouvée assez décousue. J𠆚i été gênée par le double discours par moment (dans les cases et au-dessus) et j𠆚i trouvé le propos un peu trop « documentaire » ce qui m𠆚 empêchée de m’immerger dans l’histoire. du coup, j𠆚i fini par abandonner. Dommage car le sujet me paraissait intéressant.
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C'est l'histoire d'une chanson. Un chant partisan italien, un hymne à résistance. Enfin ça, c'est ce que l'on croit. Mais l'origine de Bella Ciao est toute autre. Baru nous l'explique entre d'autres faits historiques, comme le massacre des italiens à Aigues-Mortes en 1893, et l'histoire personnelle de ses aïeux.
C'est un beau livre que j'ai pris plaisir à lire.
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Voici la dernière magnifique bd du dessinateur BARU qui raconte l'histoire de l'immigration italienne à travers sa propre histoire familiale de fils d'émigré.
L'album s'ouvre sur le massacre des italiens d'Aigues mortes du 17 août 1893. Ces émeutes racistes avaient entraîné la mort de 10 travailleurs italiens embauchés comme saisonniers dans les Salines du Midi. L'auteur cite d'ailleurs l'ouvrage d'Enzo Barnaba que nous avions reçu à la Médiathèque de Monaco pour la présentation de son livre sur le sujet.
Baru réussit cet exercice toujours périlleux, de mêler documentaire et fiction, grâce à un savant découpage, une l'utilisation judicieuse de la couleur et du noir et blanc, la force du dessin. Il reproduit en fac-similé l'acte de naturalisation de son père. Cette bd est vraiment très émouvante.
Ses recherches l'amènent à nous raconter la véritable origine de la chanson Bella Ciao, aujourd'hui hymne de toutes les résistances, mais au départ chant des Mondines, ces femmes pauvres qui travaillaient durement dans les rizières de la plaine du Pô.
Baru a reçu en 2010 le Grand Prix de la ville d'Angoulême pour l'ensemble de son oeuvre. Cet album ne démérite pas !
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Cette Bande dessinée est un recueil de souvenirs familiaux, d'évènements historiques qui se croisent et s'éclairent les uns les autres.
Cela débute par l'évocation du massacre sur fond de racisme par les "Ardéchoix" d'une dizaine d'italiens et de nombreux blessés, estropiés. Cet épisode est travaillé d'un point de vue historique par Gérard Noiriel dans son livre "Le massacre des italiens, Aigues-Mortes, 17 août 1893".
Le second tourne autour des origines controversées de la chanson "Bella Ciao" qui donne le titre à l'album, avec un éclairage très pointu sur ce chant très connu de nos jours: chant des partisans repris dans une série...
La troisième partie rappelle comment certains italiens ont demandé leur naturalisation avant la seconde Guerre mondiale.
Un petit aperçu sur la mode et pour finir un retour sur le refus du fascisme de Mussolini et la guerre d'Espagne qui se termine par la recette des cappellettis !
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Cet ouvrage m'a apporter quelques informations sur cette communauté italienne en France et les difficultés auxquelles elle a pu être confrontée. Cependant j'ai trouvé la BD confuse et je n'ai pas compris le fil conducteur. Un peu déçue
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Un livre qui parle à tous les fils et filles d'immigrés italiens, nombreux dans le nord du département de Meurthe et Moselle, venus souvent à Nancy faire leurs études. Une tranche particulière de notre histoire qui a vu s'assimiler les jeunes obligés de parler français bien qu'ayant des parents peu instruits eux-mêmes mais désireux de donner à leurs enfants un avenir meilleur loin des mines et des usines où ils travaillaient durement. C'est le pari de Baru de faire connaître cette génération de son grand-père dont il se sent redevable et qu'il prolonge dans ses combats à partir de la chanson "Bella Ciao"véritable totem des "Macaronis' qui ont apporté leur art de vivre ici avec leur cuisine haute en couleur et saveur, leurs langue qui chante la vie et le sens de la famille.
Pas très experte en BD, je me contenterai de dire que le dessin de Baru est nerveux, précis, avec des visages et des corps expressifs, que des styles et genres différents alternent avec des documents réels pour un rendu très original, mi-témoignage, mi-reconstitution historique.
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« Questa mattina mi sono alzato... » ou « Alla mattina appena alzata... »?
Bella Ciao, chant des partisans italiens ou complainte des mondine, ces ouvrières saisonnières des rizières des plaines du Pô  ? Les deux, en réalité. Quant à savoir lequel est apparu le premier … Une chose est sûre cependant, c'est que Bella Ciao est le titre du dernier ouvrage de Baru qui vient de paraître aux éditions Futuropolis. 20 ans de gestation. On aurait pu penser que cette histoire de l'immigration italienne vue à travers le prisme d'une saga familiale allait être l'Arlésienne du bédéiste. Pour notre plus grand bonheur, il n'en est rien, Et ce premier opus ou s'entrecroisent tragédies de l'histoire et comédie à l'italienne est un récit captivant et extrêmement émouvant. J'ai adoré !

Aigues-Mortes, 17 août 1893, le prix du sang
Gros plan sur un cheval apeuré. « Visez les chevaux! » Et nous voilà directement plongés au coeur de l'action. Course poursuite dans les rues d'Aigues-Mortes où va se déchaîner une violence inouïe qui se soldera par le massacre de dix saisonniers italiens. Sur la trentaine de planches réalisées en lavis de gris de ce qu'on pourrait qualifier de prologue, de la tuerie en elle-même, nous ne verrons que trois cases encadrées par une reproduction du Balcon de Manet, la seconde mouture évoquant l'horreur de la scène dans le mouvement de rejet et les yeux horrifiés des personnages. S'en suivra une double page muette où le cadrage et l'attitude des personnages faisant référence à « Il était une fois dans l'ouest » laissent présager de la violence à venir : Rupture dans le récit, retour en arrière. On reprend l'histoire au tout début et on va suivre l'enchaînement des évènements jusqu'à une planche entière qui va décomposer l'action de la toute première case du récit (celle du cheval). Magistral ! La boucle est bouclée. Puis, sans transition aucune, nous nous retrouvons face aux dix victimes dont les portraits envahissent la page. Pour l'auteur, il était nécessaire non seulement de leur rendre leur identité mais aussi de les incarner à travers la puissance émotionnelle de l'image et c'est extrêmement poignant. En vis-à-vis de cette page muette, un texte va nous révéler leur identité et les suites de cette sombre affaire.
Séquence choc dans laquelle on retrouve toute la puissance et l'énergie du trait du Baru de  L'autoroute du soleil ainsi que son sens du mouvement, cette scène d'ouverture est un véritable morceau d'anthologie, tant par la forme que par le fond.

« Quel prix doit payer un étranger pour cesser de l'être et devenir transparent ? »
Cette question est le fil conducteur de Bella Ciao. Et c'est à travers l'histoire de l'immigration italienne que l'auteur va tenter de répondre à cette question universelle toujours d'actualité. Il entre directement dans le coeur du sujet en commençant par le prix du sang. Cet épisode d'Aigues-Mortes, tout comme la page qui suit et reprend un article de journal de 1905 extrêmement virulent à l'encontre des Italiens sont là pour rappeler que si aujourd'hui on vante l'intégration des Italiens, on a oublié la violence qui leur a été faite.
La suite de la chronique sur L'accro des bulles
Lien : https://laccrodesbulles.fr/2..
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