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Le prénom choisi par l'autrice a attiré mon regard, la couverture avec sa baleine spatiale proche des Acanti l'a retenu, et le 4e de couverture a achevé de me convaincre. La Débusqueuse de mondes de Luce Basseterre s'est vite retrouvé dans mon panier d'achats lors d'une razzia dans l'une de mes librairies favorites. Disons-le tout de suite : je ne regrette pas l'achat. Ce roman de space opera est un pur régal.
Dans La Débusqueuse de mondes il n'est pas question de guerre spatiale, mais de commerce et d'écologie. Raconté à trois voix, ce livre met en scène une galaxie multiespèce où la Terre a été abandonnée des millénaires auparavant et d'où les Humains sont partis en ordre dispersé. L'histoire commence quand la débusqueuse du titre, une amphibienne nommée D'Guéba trouve un survivant sur une planète qu'elle comptait terraformer et revendre aux espèces en mal de mondes. Ce survivant, un humain Otton va s'attacher à ses pas et à ceux de son cybersquale, Koba. de monde en monde, ce trio mal assorti va visiter toute la galaxie et débrouiller une arnaque à l'échelle d'un consortium couvrant de multiples planètes et de nombreuses espèces et hybrides.
Si vous aimez l'esprit de Firefly ou celui de Farscape, La Débusqueuse de mondes est le livre pour vous. Bourré d'humour et d'action, ce roman arrive à surprendre à chaque page. Et il se dévore d'une traite. J'avoue, une fois la dernière page tournée, n'avoir qu'une envie : replonger dans cet univers. Ce sera surement chose faite en septembre avec la sortie de le Chant des Fenjicks chez Mü éditions.
Lien : https://www.outrelivres.fr/l..
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Ce roman, est ma première expérience Masse Critique et j'avoue avoir été très agréablement surprise par l'imagination de Luce Basseterre.

En commençant ma lecture j'ai d'abord été sceptique et pas très emballée puis j'ai réussi à rentrer dans le monde merveilleux de D'Guéba, Koba et Otton. Des personnages très attachants même si Koba est tout de même MON personnage préféré, tout au long du roman il fait preuve d'humour de patience et faire parler un vaisseau est juste incroyable et génial ! L'histoire est plutôt originale même si ce n'est pas elle que j'ai le plus apprecié mais les personnages. Je ne vais pas parler que de ces-derniers car même si ils sont très attachants, drôles et gentils tout à la fois je vais tout de même parler du livre en lui-même.

En recevant ce roman par la poste j'ai d'abord recherché sur internet quelle était cette étrange maison d'édition ? C'était la merveilleuse édition Mü qui s'avèrait m'être inconnue jusque là. Ce livre commençait déjà à m'intriguer, un bon signe... Ensuite en le commençant je n'ai compris qu'un mot sur deux en raison des termes de science fiction comme les SoVIA ou bien les cybersquales. Puis est arrivé notre humain, Otton qui n'y connaissait rien non plus. Voilà déjà un point commun entre nous, un autre bon signe... Au fur et à mesure du roman on apprenait à connaître cet univers en même temps que notre héros et en apprenant de ses bêtises aussi !

Maintenant place à notre grenouille dont je n'ai pas beaucoup parlé. Au début je n'ai pas compris immédiatement que c'était une grenouille mais je l'aimais bien quand même ce petit être étrange qui s'était lié d'amitié avec un cybersquale. Pour clore cette longue critique où il n'y avait que des points positifs je vais dire ce que j'ai moins apprécié. Je dirai que les deux seules choses qui m'ont un peu gênée étaient la présence de trop de noms de planètes (on s'y perdait) et le passage d'un chapitre à l'autre trop rapide. Parfois je me demandais qui était le narrateur et était obligée de re-regarder au début du chapitre. Dans l'ensemble j'ai vraiment adoré ce livre et je le conseille vivement à tous les fans de SF ainsi que toutes les personnes qui n'y connaissent rien à la SF (comme moi :-)) !!!!!!
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Navigation réussie.

Voilà un roman des plus efficaces !
Bien plus court que la majorité des pavés que j'ai l'habitude de lire, La Débusqueuse de mondes se dévore vite et bien. Très facile à lire, sans difficulté particulière, il est donc accessible au plus grand nombre. Chapitres courts, rythme constant, linéarité de l'intrigue… Pile-poil le genre de lecture détente dont j'avais besoin.
Et quel plaisir de lire un bouquin dans sa version originale ! Pas de perte d'intention liée à la traduction, ici. Surtout que le texte est élégant et extrêmement fluide. Une vraie belle plume qui nous emporte sans mal.

C'est la singularité des personnages de ce roman qui a éveillé ma curiosité, et je dois dire que sur ce point je n'ai pas été déçu. La diversité des espèces galactiques présentées dans cet ouvrage est pour le moins rafraîchissante, à commencer par le duo de tête. Qu'il s'agisse d'habitudes alimentaires, de modes de communication, de culture ou de propriétés physiologiques, l'histoire fourmille de détails intéressants qui apportent tout leur poids aux protagonistes principaux.
On notera les quelques apports scientifiques, biochimiques notamment, déposés par-ci par-là en toute discrétion afin de renforcer la crédibilité du métier de la Caudata.
J'ai eu un peu plus de difficultés avec la diversité des pronoms et articles neutres, qui me faisaient sortir de ma lecture. Ils revêtent du sens, bien sûr, puisque les individus auxquels ils se rapportent sont soit asexués, soit non genrés, soit non binaires… je m'y perds un peu. Ce parti pris de l'autrice est too-much pour moi, mais je ne doute pas que cela convienne à d'autres lecteurs.

Bon, nous sommes clairement dans du space opera, ici. Nous passons d'un secteur à l'autre, d'un monde à l'autre en un claquement de doigts. La terraformation à la chaîne et les caractéristiques physiques et/ou morales des espèces, très humanoïdes malgré tout, m'ont largement fait penser à Star Wars. Les milieux de vie restent finalement très peu diversifiés, les codes juridiques très proches de ce que nous connaissons chez nous, ce qui à l'échelle de l'univers et de milliers de milliers de mondes habités peut manquer un peu de variation. Après avoir lu Blish, Forward ou Lem, j'avoue que mon appétit pour des évolutions divergentes est devenu difficile à satisfaire.
Si ce registre n'est a priori pas ma came, le tout fonctionne admirablement. C'est la singularité du navire répondant au doux nom de Koba qui a retenu mon intérêt. Ce croisement entre une espèce mythique et des modifications technologiques apporte la touche de cyberpunk et la profondeur à ce texte d'apparence léger. Finalement, on se prend d'empathie pour les cybersquales ; leur histoire et les épreuves traversées par cette espèce drainent une gravité qu'il est bon de rappeler en matière de cohabitation de populations diverses.
Gravité que l'on retrouve dans ces peuples à la dérive, parcourant l'univers à la recherche de planètes ou de parcelles viables, en tout cas capables d'assurer leur survie. Beaucoup d'analogies avec notre petite espèce de rien du tout, mais apportées avec nuance et subtilité. L'autrice, l'air de rien, fait intervenir une petite créature de rien du tout, mais la charge d'un rôle ô combien important dans ce vaste ensemble cosmique : trouver un foyer aux plus nécessiteux… ou aux plus offrants. Ni tout à fait sainte, ni tout à fait mercenaire, le caractère de la Caudata, solitaire endurcie, se laisse tout de même apprivoiser – jamais berner – par un passager au passé tout aussi complexe.
J'ai apprécié la profondeur des personnages, même les plus secondaires. Aucun n'est lisse. Ils offrent à ce roman quantité d'aspérités auxquelles s'accrocher. La peau granuleuse de la grenouille sur la cuirasse lustrée de son vaisseau… La profondeur et la facilité de lecture, tout est là.
Une excellente découverte !
Lien : https://editionslintemporel...
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Trouvé à l'occasion du Noël de Babelio, j'ai ouvert La Débusqueuse de mondes à la suite d'Idéalis – À la lueur d'une étoile inconnue. J'étais d'humeur à voyager dans l'espace et je n'ai pas été déçue. D'Guéba, la grenouille sapiente héroïne de ce roman, arpente la galaxie à la recherche de planètes abandonnées qu'elle rend habitables et revend au plus offrant. À bord d'une baleine cosmique robotisée nommée Koba, elle secourt Otton, esclave humain naufragé qui semble décidé à lui tenir compagnie, qu'elle le veuille ou non… Humour, aventure, rebondissements, Luce Basseterre crée avec ce roman rythmé un univers agréable à parcourir.

Trois points de vue internes se succèdent au fil des chapitres de la Débusqueuse de mondes : la parole est ainsi donnée tour à tour à Koba, D'Guéba et Otton. Ce changement narratif plaisant permet de découvrir l'imaginaire de Luce Basseterre par petites touches. Aucun sigle barbare ici, mais des nouveautés adroitement amenées qui donnent envie d'en savoir davantage. Insectoïdes, reptiliens et félidés se succèdent à chaque escale, sans parler de l'humanité réinventée de New Vegas et des extraterrestres fleurs asexués pour lesquels l'auteur a créé un pronom neutre. Cet exotisme dépaysant le serait encore davantage si, en dépit de leurs apparences pour le moins originales, les protagonistes n'adoptaient pas tous un comportement aussi humain.

La Débusqueuse de mondes m'avait paru être un roman léger : ce n'est ni plus, ni moins. Parfait pour se distraire sans arrière-pensée, il m'a cependant laissée sur ma faim. J'ai apprécié de partager la pensée d'un cybersquale, mais je n'ai pas vu de réelle différence dans la manière d'être des trois héros. Bien que sympathiques, leur passé demeure aussi distant que leur avenir. Les péripéties perpétuelles du présent n'altèrent pas leur personnalité qui reste très superficielle, comme s'ils craignaient de s'ouvrir à leurs propres pensées. Leurs motivations profondes sont inconnues et, si l'écriture dynamique et précise de Luce Basseterre permet de passer un agréable moment de lecture, cela ne suffit pas à rendre ce roman inoubliable.

Je m'attendais à une fin plus haute en couleurs : j'ai été déçue que les personnages ne se livrent pas davantage. Pas d'émotions viscérales, pas de réflexion intense, pas de remise en question profonde durant cette promenade, certes plaisante, mais bien trop peu accidentée à mon goût.

Pauline Deysson - La Bibliothèque
Lien : http://www.paulinedeysson.co..
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Une bien heureuse découverte !
Pourtant j'avais, à la lecture du synopsis, de très très sérieux doute : un "cyber"requin (Koba), piloté par une grenouille (D'Guéba), se baladent dans l'espace pour découvrir de nouvelles planètes à ensemencer (à exomodeler) afin de les rendre colonisables (et les vendre). Chemin faisant, ce duo improbable rencontre Otton, un humain qui semble totalement paumé. Bref autant dire que j'ai attaqué les 1eres pages avec une certaine circonspection...bah Mortessebrouf ! Crémurphy ! j'ai cramé le bouquin en moins d'1 semaine !
C'est un "petit" livre de Sf qui m'a agréablement surpris. de lecture aisée et fluide, c'est léger, drôle avec une histoire originale bien ficelée et accrocheuse. de plus, chaque chapitre est narré à tour de rôle par l'un des 3 protagonistes, c'est un choix audacieux qui s'avère pertinent. J'ai particulièrement adoré l'aspect exploration de nouveaux mondes qu'il faut rendre "habitables" et la découverte de civilisations "extraterrestres" insolites, je n'ai pu m'empêcher de penser à L'Arche du Captain Blood (jeu vidéo de 1988...dam cette "nost-algie") ou No Man's Sky (plus récent).
Le bouquin est un peu court (379 pages), seule critique négative que je puisse en toute honnêteté émettre.
Lisez-le, c'est un chouette bouquin qui passe telle une petit confiserie sucrée.
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Bon ! Je vous avoue que je ne suis pas fan de science-fiction, mais j'ai voulu m'y essayer avec la plume de Luce Basseterre.

L'auteure nous balade de civilisations en civilisations, plus ou moins commodes. Toutefois elles sont le reflet de notre société. Les plus humains des personnages ne sont pas forcément les humains, justement. La capitaine D'Guéba, une batracienne, se révèle, au fil des pages, plus sociable qu'elle veut nous faire croire.

La plupart des personnages sont des sauveteurs, mais d'autres sont des destructeurs, des voleurs et c'est de ceux-là que partira l'intrigue

Il semble, d'après ce que j'ai lu de cet ouvrage, qu'il y ait des références à de grandes plumes de la SF. Peut-être ! Je n'en lis que très peu. Je n'en connais pas spécialement les codes non plus. Pour moi le monde, l'univers que nous crée l'auteure est cohérent, peut être qu'un peu plus de visuel m'aurait d'avantage plus.

Le rythme se fait d'un chapitre=1 personnage principal. Luce nous emmène de galaxies en systèmes solaires à bord de son cybersquale, d'actions en tractations, ce qui fait que l'on ne s'ennuie pas. Et comme la lecture se fait fluide avec un style moderne, les pages défilent. J'en arrivais à la fin et la situation ne se décantait pas ! Mais où nous emmène l'auteure ?

Puis le bouquet final !!! Étonnant ! La Nature reprend ses droits.

Même si c'est de la science-fiction, j'ai passé un bon moment de lecture.
Lien : http://www.prose-cafe.fr/leb..
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Livre se trouvant dans ma pile à lire depuis bien trop longtemps, je me suis enfin lancé en retombant dessus dans une librairie.

Dès les premières lignes je me suis demandé si j'avais bien fait. J'apprécie le space-opéra, mais ici ma première impression ne fut pas top. J'ai vite été perdu et découragé par le jargon quelque peu spécial, et les différents personnages que j'ai eu du mal à bien identifier.
Finalement après 20 pages, tout s'est très vite emboîté, ce qui m'a permis de profiter pleinement de ma lecture.

Des personnages attachants et une histoire à laquelle on songe encore lorsque l'on est pas en train de lire. Tout est fait pour qu'on passe un bon moment et qu'on rêve de cet univers si spécial avec beaucoup d'autres espèces.

Je ne vais pas mentir en disant que j'ai pris une claque avec ce livre, mais je l'ai grandement apprécié et je vous le conseille !
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Histoire peu enrichie
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L'univers est tellement fascinant qu'on aurait aimé en voir plus, l'aspect science-fiction est tout à fait accessible même sans connaissances particulières, les personnages et les thèmes abordés sont intéressants, le style tout à fait adapté à cette histoire. Que demander de plus ? (une suite ? ;))
Lien : https://limaginaerumdesympho..
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