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Aujourd'hui, mes filles ont participé, avec leur papa, au festival RAMDAM de Wittenheim, Festival du Livre et de la Jeunesse, où des auteurs et des illustrateurs dédicacent chaque année leurs livres. L'une de mes filles a choisi ce titre et elle remercie encore Gilles Baum et l'illustratrice Amandine Piu pour leur sublimation de son exemplaire. le premier a écrit : « Le petit Palmir a bien du courage, il décide de partir. Prête à le suivre ? … et à l'accueillir ? En route ! », tandis que PiuPiu a ajouté des suppléments sur la dernière image : le mot BISOUS, un nouveaux Palmir au feutre noir, un oiseau et un coeur. Lors de cette rencontre ils ont également précisé que plusieurs niveaux de lectures étaient possibles.
Le texte est simple en apparence et se démarque par l'utilisation de l'infinitif et par l'omniprésence du SOURIRE, même si on ressent toute la tristesse de l'exil de Plamir qui traîne sa valise vaillamment avant de trouver de chouettes copains.
Nous accueillons donc Palmir, dont nous admirons le courage exemplaire, avec grande joie dans notre bibliothèque.

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Palmir part en voyage, en voyage forcé, et il lui faudra bien du courage...

Ce petit album parle avec subtilité de la migration forcée et du retour à une vie plus sereine. C'est fait avec beaucoup de légèreté malgré un thème de société difficile.
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Ce n'est évidemment pas un hasard si Palmir est un homonyme de la ville Syrienne Palmyre. Pas le temps de remplir sa valise, le petit dragon doit fuir ces agressifs gribouillis rouges.
Le chemin, comme celui de tout migrant, est semé d'embûches. Mais aussi de belles rencontres, eureusement !
Sa valise est vide, mais Palmir est ingénieux. Il l'utilise tour à tour comme parapluie, comme luge, comme parachute, comme marchepied et même comme surf.
Jusqu'au jour où deux ficelles lui permettent de transformer sa valise et de changer sa vie.
Très joli album pour aborder les effets de la guerre sur les civils et apprendre à accueillir l'Autre avec son histoire.
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Un album presque entièrement fait de verbes à l'infinitif qui donne un rythme, une cadence, comme lorsqu'on marche ; et qui correspond donc parfaitement à la thématique du voyage développée ici.
Le petit dragon dessiné par Amandine Piu est mignon comme tout et parlera aux enfants par son mimétisme avec leurs expressions.
Lien : http://boumabib.fr
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Un matin, un petit dragon attrape une valise qu'il ne rempli pas et part pour un grand voyage. Un voyage parfois agréable mais le plus souvent semé d'embûches.

Le texte montre le voyage de manière très positive, toujours encourageante et on part avec le petit dragon. Mais rapidement, avec les illustrations, on comprend que notre petit dragon ne part pas seulement à l'aventure et que sa route est longue, difficile et dangereuse.

Les difficultés sont soulignés par du rouge, des nuages gris. Les ravins, la mer, les barbelés… autant d'obstacles que le petit dragon franchit avec son air doux et résolu.

On s'attache, on frémit pour lui et on respire lorsque le petit dragon peut enfin transformer sa valise vide en cartable d'école. Mais là encore, les illustrations montrent que le petit dragon n'est pas le bienvenu pour tout le monde.

Quelle force autant dans le texte que dans les illustrations !

L'album peut être lu à différents niveaux. Certains feront peut-être le lien entre le nom du dragon et une ville en guerre, d'autres pas. Mais je pense que tous comprendront la difficulté de ces situations.

Tout est soigné du gribouillis rouge de la page de garde qui annonce le danger duquel le petit héros tente de sortir au dessin d'enfant final avec la valise posée dans une maison, le soleil qui brille, les nuages qui sont devenus roses…

Vraiment une grande réussite !
Lien : http://bloguiblogas.blogspot..
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J'ai pris cet album dans le thème de l'immigration, on reconnaît ici ce thème par le voyage avec peu d'affaire et surmonter les difficultés mais c'est tout.

Je ne ressens aucune sensibilité avec cette histoire et ces dessins. le texte est trop bâclée, mettre des mots puis c'est tout, pas même l'effort d'un peu plus d'explications, simplement l'effort de faire au moins des phrases...

Les dessins sont tout aussi bâclées, le moins de détails possibles. Ce qui me dérange c'est que le résumé Babelio parle d'un petit dragon fuit la guerre dans son pays mais a aucun moment je n'ai vu l'allusion à la guerre dans son pays.

C'est un petit dragon ( pourquoi un dragon d'ailleurs !? ) qui part de je ne sais où ( car ce n'est pas précisé ) pour aller ailleurs mais où ( ce n'est pas précisé non plus ), il voyage en tout cas, seul malgré son très jeune âge d'après sa façon de parler où du moins puisque l'auteur parle à la première personne, ce petit dragon raconte son histoire. Cela manque cruellement de détails et quand une chose est bien faite elle l'est trop pour l'âge du public visé, les expressions et certains mots sont vraiment peu utilisés et donc à expliquer aux tout petits.

De plus, à la fin on aurait limite dit que ce petit dragon traversais tout ça simplement pour aller à l'école et donc que ce trajet qu'il amplifiait n'étais que le trajet pour aller à son école. Ce qui n'est sûrement pas le message de l'auteur sinon ce ne serait pas classé dans la catégorie de l'immigration !

Je veux bien faire court et simple pour les petits sans trop de détails mais je trouves aussi qu'il faut savoir choisir quand ne pas ajouter de détails et quand c'est nécessaire. Je penses qu'il n'y a même pas de quoi attiser l'imagination des enfants voir même que beaucoup ne comprennent peut-être même pas ce que veux dire cette histoire car même en tant qu'adulte j'y vois pas référence mais c'est le seul indice.
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Les dessins sont très beaux, mais je suis passée à coté de l'histoire. J'ai juste vu un petit dragon qui marche et qui fait des rencontres. Je n'ai pas du tout compris qu'il s'agissait d'un petit dragon qui fuyait un pays en guerre, même après plusieurs lectures, je l'ai compris en cherchant quel était le sens caché de ce livre. Peut-être que ma fille est plus sensible et a mieux compris. le livre reste cependant agréable à lire et à regarder.
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« Parfois le courage, c'est partir… »

Encore une fois, la force de la couverture, magnifiquement construire par Amandine Piu, m'a invitée à ouvrir les pages. Comment ce petit bout de dragonneau, cet enfant si fragile sous la valise qu'il porte, cerné par autant d'agressivité rouge sang, ne peut-il pas vous attendrir ? « Viens là, on va t'aider, n'aie pas peur, aie confiance », c'est ce qu'on a envie de lui souffler doucement à l'oreille.

Car l'histoire de Palmir, c'est l'histoire d'un voyage nécessaire : le parcours d'un enfant qui fuit son pays. Un sujet d'une triste actualité, et traité avec une grande sensibilité, à hauteur d'enfant. Un livre nécessaire.

Avec peu de mots, mais des mots forts de sens, Gilles Baum trace le chemin de cet enfant déraciné qui doit affronter des obstacles lui paraissant infranchissables, seul, loin de tout support et de tout réconfort. Sa force, c'est son courage, il doit avancer au péril du danger, parce que là-bas, dans ce lointain horizon, il pourra à nouveau trouver sa place.

"Marcher, trotter, courir léger, plus vite que les nuages, sourire."

"Avancer."

C'est un album riche car il se lit à plusieurs niveaux, et lecture après lecture, toute la force du message apparait. Tout d'abord on pourrait y lire le voyage d'un petit dragon qui a décidé de voir le monde, le personnage est mignon, cocasse et bien débrouillard, il dégage une certaine tendresse et il fait face à certaines péripéties avec humour.

Mais son cheminement n'est pas une aventure si légère, ce n'est pas de la curiosité, c'est plus profond que cela. Devoir « franchir des ravins », « fendre des foules », « traverser la mer » « les yeux sur l'horizon » pour enfin « dormir sous une nouvelle lune », « à l'abri », c'est l'odyssée que doit accomplir ce jeune enfant, afin de rester vivant.

Et là, toute la force du trait d'Amandine Piu, son univers à la fois poétique et tendre, ses couleurs pures, sa manière si particulière de retranscrire les expressions des plus fragiles confrontés à la difficulté est totalement bouleversante. L'émotion monte au fil des pages et le petit Palmir devient particulièrement attachant. On a envie de le prendre par la main, de le guider, en douceur, de le protéger. On s'inquiète pour lui, on lui souhaite de trouver un port d'attache au plus vite, le plus serein possible.

L'album se déroule page après page comme une grande frise chronologique, toujours dans un mouvement vers l'avant. Et le lecteur passe, en même temps que le personnage, par des émotions différentes : la peur de l'inconnu, la tristesse de la solitude mais également la fierté d'avoir trouvé une solution à une difficulté et de la joie, malgré tout, quand la traversée devient un jeu, car c'est un enfant avant tout. En tant que parent, on est totalement désarmé devant la force de ce petit bout de vie qui se dépasse au jour le jour, porté par son espoir.

Et puis un jour, Palmir pose sa valise, il semble avoir saisi la chance au coin de la rue : il va ouvrir la porte, celle qui va lui permettre d'aller encore plus loin : rencontrer d'autres enfants à l'école. Pour tous les enfants, la rentrée, c'est une nouvelle aventure, et pour Palmir, c'est exactement cela : un nouveau départ.

Et c'est dans le partage et la découverte de l'autre que le bonheur pourra naître. Cela prendra du temps, il faudra qu'il soit patient, mais il trouvera l'amitié et l'entraide : « quelque chose qui ne rentre dans aucune valise ».
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Un bel album dans lequel on suit ce mignon petit dragon dans son périple imposé et pas de tout repos. "Parfois le courage, c'est partir", une citation qui donne le ton. Si l'histoire du personnage est tragique et dangereuse, la lumière pointe le bout de ses rayons à la fin de l'ouvrage, l'accueil des réfugiés et la solidarité en ligne de fond.
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