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Dernier tome du triptyque Nasa, totalement indépendant des deux autres, eux-mêmes l'étant également. Baxter invente une nouvelle façon de détruire la terre. A base de poussières de lune qui va grignoter la croûte terrestre et engendrer la fin du monde.

Si j'avais adoré les deux premiers tomes, ce dernier m'a laissé totalement froid. Une première partie (quasi la première moité du livre) trop lente, trop froide, même la partie post-apo n'a pas réussi à réchauffer l'atmosphère malgré les hectolitres de lave déversés.
La seconde partie, plus intéressante, a donc souffert du déficit d'attention généré par la première.

Baxter est un écrivain de tout premier ordre qui a parcouru un large spectre de la sf de la plus réaliste à la plus exotique et qui ne m'avait jamais vraiment déçu. Il faut toujours une première.
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Poussières de lune : C'est je dirais : Poussières et tremblements ou bien poussières et tout le tremblement (sourires) ....
Ce roman est entre hard-sciences et post-apocalyptique .
Il y a un volet dédié à la lune qui est passionnant et solide ! Les poussières de Lune ( NOTRE Lune ) vont mettre un terme au petit train-train planétaire et plongeront la planète dans une véritable apocalypse .
De ce point de vue la catastrophe est décrite très correctement et le récit est très prenant .. très humain .
Drames .. recherches .. analyses .. camps de réfugiés , personnages qui sonnent vrais sont le lot du lecteur .
Il y un rien dans l'intrigue qui empêche le lecteur de prendre ce texte au sérieux mais les aspects catastrophe générale inéluctable et massive et gestion de crises à répétitions en font un roman prenant et très satisfaisant ..
Un bon moment mais je trouve que l'on est loin du Baxter de Titan .
Pour moi Titan est l'apogée de l'auteur avec un style classique et de la Hard SF raisonnable .
Mais poussière de Lune est très marquant à sa manière.
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Un sans faute pour moi que ce roman apocalyptique de Baxter.
Pourtant initialement je ne suis pas spécialement client des histoires de fin du monde: trop sombre, trop mélodramatique...
Alors oui, c'est sombre, ça on ne peut pas le nier. Par contre ça m'a semblé traité avec beaucoup de justesse, dans les faits bien évidemment (on sent que l'auteur s'est documenté et sait de quoi il parle), que dans le comportement des personnages.
La psychologie des différents protagonistes est assez profonde, avec une belle consistance et donne de l'ampleur aux évènements, cataclysmiques ou non.

L'histoire en elle-même est ultra prenante et j'ai eu beaucoup de mal à lâcher le livre. Baxter sait tenir son lecteur et j'ai eu parfois l'impression d'être scotché devant un bon vieux film hollywoodien des années 90 (au choix: Deep Impact, Volcano, Armageddon,...). C'est clairement dans la même veine mais en beaucoup plus intelligent.

Bref, en deux mots comme en cent, j'ai adoré. Et je recommande.

PS: par contre, beaucoup, énormément même, de coquilles dans l'édition "Millénaires" de chez J'ai Lu. Au moins une par page. Moyen moyen...
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Dans le ciel étoilé, une lumière anormale apparaît soudainement. C'est Venus qui vient littéralement d'exploser, dégageant une immense quantité d'énergie.
Pendant que les scientifiques de tous bords s'évertuent à comprendre le phénomène, Henry Meacher se morfond. Géologue à la NASA, son projet, destiné à étudier l'eau présente sur la lune, est annulé. Et ce n'est pas l'étude de l'échantillon lunaire 86047 qu'on lui a confié qui va lui remonter le moral. Envoyé à Edimbourg pour effectuer cette étude, il a l'impression de s'engager sur une voie de garage.
Et pourtant, lors d'un malheureux concours de circonstance, des particules de l'échantillon seront répandues sur les roches basaltiques du Arthurs'Seat – l'un des deux cônes volcaniques encadrant Edimbourg. Les transformations du basalte qui s'ensuivent, réveilleront les volcans écossais. Mais, ce n'est là que le début d'une série de catastrophes géologiques gigantesques, dont l'issue paraît inévitable.
Henry sera-t-il à même de comprendre le phénomène et d'y trouver une solution ?
Long, parfois caricatural mais passionnant.
A la fois récit catastrophe et roman de Hard Science, « Poussière de Lune » nous entraîne dans un très long voyage de 700 pages. Et même si certaines longueurs existent, on ne peut s'empêcher de les pardonner à l'auteur, ou du moins de vite les oublier, tant la trame de l'histoire est prenante.
Comme dans tout récit catastrophe, on retrouve une foule de protagonistes, uniquement là pour étayer le côté drame humain de la catastrophe, et c'est la que le bas blesse car on retombe dans les poncifs du genre. Alors certes, c'est très bien écrit et très bien imagé, mais à la lecture de certains passages, on ne peut s'empêcher de repenser aux films catastrophes classiques, où pendant 10 min on nous explique la vie du personnage avant de le faire mourir brutalement.
En contre-partie, le coté Hard-Science est un vrai bonheur. En résumé, on pourrait dire qu'il est à la fois instructif et inventif. On apprend de nombreuses choses sur notre petite voisine la Lune (sa formation, sa structure), on surfe sur de la nanotechnologie de haut vol et on relance un projet de la NASA pour retourner sur la Lune, rien que du bon tout ça...
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J'ai dévoré ce livre ! Un excellent divertissement vraiment très flippant.
C'est vrai, les poncifs du genre y sont exploités jusqu'à la lie ! Mais en tout cas, c'est efficace.
Le côté hard-science ; je n'ai pas tout compris, mais c'est vrai qu'il est globalement plutôt intéressant et ne gène pas la narration.

Par contre, la fin... Hum! Dommage
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Ce livre raconte les mésaventures de l'humanité après "l'activation" d'une pierre lunaire qui semble apparement contenir des composants actifs. Difficile d'en dire plus sans déflorer l'intrigue. Donc, pour ceux qui souhaitent le lire et que ce genre de procédé émeuvent, arrêtez maintenant la lecture. Ce roman nous raconte donc les aventures de Henry Meacher, géologue lunaire à la NASA, chargé de l'étude d'une pierre de lune redécouverte dans les affaire d'un astronaute farceur. Etrangement, cette pierre n'en est pas qu'une et, grâce à certains de ses composants, et à un assistant de laboratoire un rien maladroit, elle va précipiter notre bonne vieille Terre dans le chaos et la destruction globale, bien plus globale que, par exemple, un simple tremblement de terre. On est ici en plein dans le domaine de la Hard-science. Si le phénomène de la poussière de lune n'est pas explicité, tous les moyens que mettront les humains en oeuvre pour la juguler sont étudiés d'une manière excessivement analytique très prenante, parfois, et très lourde, à d'autres moments. Par ces aspects, mais également par certains éléments du décor (Edimbourgh) et des personnages (Henry Meacher ressemble très pour trait au héros de Benford) et de leur psychologie, ce roman m'a fait pensé à un mélange improbable entre ENtreFER et Dans l'océan de la nuit. du premier, Baxter pourrait s'inspirer pour ses descriptions de l'Ecosse, même s'il me paraît plus probable qu'étant anglo-saxon, comme Banks, il ait eut l'occasion de s'y rendre. Mais c'est avec le second que les liens sont, à mon sens, les plus forts. On retrouve en effet dans les deux cas un héros scientifique à la NASA, en conflit avec sa hiérarchie, mais que des événements extra-terrestres vont projeter sur le devant de la scène, le tout dans le contexte de romans très fortement marqués par les connaissances techniques de leurs auteurs. Car Baxter s'y connait techniquement, c'est évident. Et il se sert de ses connaissances dans le domaine des missions spatiales comme dans celle des dispositifs de gestion de catastrophe ou de littérature SF pour agrémenter son récit d'images plus parlantes. Et ça aide beaucoup cette histoire à décoller. Heureusement, car ce récit souffre de plusieurs défauts. Un de ces défauts est commun à la plupart des scientifiques écrivains, il s'agit du manque d'empathie de l'auteur pour ses personnages. En effet, à aucun moment, même si les personnages sont marqués par le deuil de proches, la brutalité de certaines pertes humaines, les pertes de ces personnages n'affectent leur capacité à sauver le monde. Bien sûr, ce sont des héros, et des astronautes, et des gens extraordinaires, toutefois ça n'explique pas toujours leur manque apparent de senbsibilité. Mais cette critique est si répandue qu'elle pourrait quasiment faire partie, avec le très fort parti-pris technologique, des romans de Hard-science. Une autre critique est plus insidieuse. Elle concerne l'argumentaire que représente ce roman. En effet, tous les effets spéciaux déployés ne visent qu'à une chose : nous faire bien sentir que, si la NASA le souhaite, elle peut envoyer des astronautes sur la Lune pour moins d'un milliard de dollars. Il ne s'agit peut-être là que d'un élément annexe, mais je le crois au contraire très important dans la définition de ce roman, car il implique toute une série de choix effectués par l'auteur durant le déroulement de l'histoire, comme par exemple la nécessité, pour lui, de faire vivre au lecteur chaque moment (et presque chaque seconde) du vol jusqu'à la Lune. Alors bien sûr, j'ai trouvé ça tout à fait passionant de comprendre les différentes techniques d'alunnisage, dont la fabuleuse technique de glissade. Mais je crois que cet aspect fortement engagé (qui correspond heureusement à mes convictions) doit être nettement signalé, car il transforme ce bouquin, comme d'autres avant lui (je pense notamment à l'Oeuf du Dragon de Robert Forward), en un manifeste pour la recherche, ce qu'il aurait pu éviter à notre grand plaisir.Mais ne boudons pas notre plaisir. Stephen Baxter sait raconter des histoires, émouvantes par les destins détruits (même s'il utilise pour ça de très communes ficelles du genre catastrophe), poignantes par l'héroïsme des personnages principaux (la palme revenant sans doute au cosmonaute qui foule le sol lunaire), et brillantes par leur construction et leur grandiose conclusion. Poussière de Lune est la somme de ces histoires, comme la fusée qui emmène les héros est la somme d'innombrables travaux individuels. Et cette histoire, comme la fusée, nous entraîne dans une formidable course contre la montre, sur fond de vagues de plasmas hurlant, pour mon plus grand plaisir et, j'espère le nôtre, dans un récit qui, s'il n'est pas un chef d'oeuvre absolu, n'en reste pas moins un très intelligent divertissement.
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L'intrigue démarre assez rapidement. J'ai trouvé que l'auteur insistait trop sur l'aspect de désolation de la terre dû au volcanisme ainsi que sur l'observation de la Lune, au risque de se répéter : il y a tout de même 700 pages et je pense qu'on aurait pu condenser les informations pour en faire moins. Cependant, je me suis rendu compte que j'avançais quand même facilement dans ma lecture. Au début du livre est présentée une liste des personnages : elle m'a fait peur, je me suis dit « mon dieu, il y a tant de personnages que ça ?? ». Finalement l'action tourne souvent autour de quelques personnages principaux, donc on s'y retrouve facilement. Dans la plupart des livres, quand on change de chapitre l'accent est mis sur un autre personnage, dans un autre lieu et on se sent frustré de ne pas connaître la suite des péripéties du personnage précédent. Ici, même lorsqu'on change de chapitre, le changement de personnage ne se fait pas trop sentir car tous sont confrontés d'une manière ou d'une autre aux ravages de cette poussière de lune.
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Sans doute suis-je un lecteur dur à convaincre... J'ai aimé ce livre et passé un bon moment : l'idée est excellente, l'intrigue solide et quelques passages valent le détour (notamment le voyage sur la lune : un régal). On apprend même des choses (sur la géologie et sur la fait que, comparé aux pierres, nous sommes peu de choses). Mais : que de longueurs... Interminables descriptions de villes, histoire d'amour convenue... Bref : à lire en sautant des pages. Il est à noter que l'auteur est ensuite allé vers d'autres territoires, quelque part plus audacieux.
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