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Comment résister à une deuxième lecture de Conan Doyle, plus approfondie, plus fouillée, qui permet de lire entre ses lignes ? Pierre Bayard excelle une nouvelle fois dans cet exercice, scindant son propos en étapes progressives et amenant son lecteur à une révélation pour le moins étonnante.
Une excellente lecture pour qui s'intéresse à cette enquête du célèbre détective et qui permet de la reconsidérer sous un autre angle.
Un détour par les relations entre Doyle et son célèbre personnage permet non seulement de mettre en perspective ce roman par rapport à l'oeuvre de l'écrivain mais aussi de comprendre l'emprise du personnage sur son créateur et les réactions qu'il suscite chez ce dernier.
Pierre Bayard insinue le doute dans l'esprit de son lecteur, l'amenant à s'interroger sur le degré fictionnel d'un texte et la frontière entre réalité et imagination...
Lien : http://bouquinbourg.canalblo..
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Découvert ce livre par hasard à la librairie du cinéma MK2 Bibliothèque.
Ayant lu dès mon plus jeune age le classique de Conan Doyle et vu pareillement son adaptation par la Hammer, je me suis tout de suite procuré l'ouvrage.
Pierre Bayard use de plusieurs approches dans ce livre. Il s'intéresse d'abord au rapport entre l'écrivain et son oeuvre . La matière est riche ici car Conan Doyle était frustré que son talent littéraire soit reconnu surtout pour les aventures du détective. Il "tua" ce dernier dans une aventure avant de le faire réapparaitre sous la pression du public.
Ensuite, il analyse les faits et identifie les angles morts du raisonnement d'Holmes .Et l'on se rend compte que tous les événements clés de l'histoire peuvent être soumis à une autre interprétation,quand pour certains, l'explication d'origine à la lecture de ce livre parait moins crédible.
Il développe aussi une approche psychanalytique , croyant dans l'idée que les personnages peuvent acquérir leur propres vies à l'intérieur d'un récit.
Une approche intéressante et hétérodoxe de ce classique du policier/épouvante, qui apporte un nouvel angle de vue .
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Il s'agit ici surtout de "branlette intellectuelle". J'aurais préférer me passer de cette lecture dont l'apport au débat oscille entre le "pas grand chose" et le "rien du tout".
Mais quel débat en fait ? Qui est vraiment le coupable ? Je ne vois pas vraiment l'intérêt de tenter de démontrer que l'auteur s'est trompé.

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J'aime les analyses de Pierre Bayard sur des grandes oeuvres du roman policier (Dix petits nègres, Roger Ackroyd). Évidement, j'ai commencé par lire les plus récents.

J'ai donc été un peu déçue par cette analyse plus ancienne (2008) dans laquelle il explique encore une fois la différence entre intégrationnistes et ségrégationnistes.

Et cette explication prend beaucoup de place dans le livre, la théorie sur le véritable meurtrier ne venant que rapidement dans les toutes dernières pages. Et c'est bien dommage.

J'ai tout de même bien cru, au fil de ma lecture, que Pierre Bayard allait m'annoncer que Watson était lé véritable coupable. Mais non.

J'ai été surprise de découvrir que Sherlock n'avait pas résolu toutes ses enquêtes malgré sa méthode d'analyse scientifique.

J'ai découvert les autres écrits de Conan Doyle dont il pensait que ces séries-là le mèneraient à la postérité.

Bon, j'ai tout de même appris des choses lors de cette lecture, mais il m'a manqué une analyse du roman de Conan Doyle auquel l'auteur m'avait habitué.
Lien : https://alexmotamots.fr/laff..
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Comme dans ses précédents essais ("Qui a tué Roger Ackroyd ?" et "Enquête sur Hamlet"), il s'agit pour Pierre Bayard de s'adonner à ce qu'il nomme la « critique policière » et donc de proposer une solution alternative à l'énigme policière tout en menant, non sans humour, une réflexion sur la littérature, et ici plus particulièrement sur le personnage littéraire. Selon lui, entre le monde réel et le monde fictionnel, il existerait un monde intermédiaire où se rencontreraient les lecteurs, les auteurs et les personnages. Il explique ainsi la réaction violente des lecteurs des aventures de Sherlock Holmes au moment de la mort du détective dans "Le problème final" : ceux-ci se seraient sentis expulsés du monde intermédiaire. Mais c'est aussi par l'hypothèse de la circulation des personnages entre le monde imaginaire et le monde réel, qu'il explique le désir de Conan Doyle de supprimer Sherlock Holmes : ce dernier aurait quitté le monde de pure fiction pour acquérir une certaine autonomie, persécuter son créateur, et finalement l'empêcher de vivre. Il nomme enfin « complexe de Holmes » la relation passionnelle que certains lecteurs ou auteurs (y compris les critiques littéraires) entretiennent avec les personnages de fiction. Un essai intéressant et plein d'humour.
Lien : http://deambulla.wordpress.c..
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Je pensais lire une contre enquête sur l'affaire du chien des Baskerville. Nenni ma foi. L'auteur, Pierre Bayard, déconstruit l'intrigue et nous propose une version plausible qui mériterait une réécriture de roman pastiche.Cette partie ne représente qu'un tiers du livre. En revanche, les chapitres consacrés à l'existence d'un monde intermédiaire entre la réalité et les personnages de fictions qui vivent selon les lecteurs. Une psychanalyse déconcertante que j'ai lu du bout des yeux, agacé par les théories tombées comme un cheveu sur une soupe alléchante.
Une relecture s'impose afin d'apprivoiser cet essai de littérature. À suivre...
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Que c'est bien fait, que c'est drôle, que c'est intelligent ! Grand fan du roman de Conan Doyle, c'est avec intérêt que j'ai découvert cette contre enquête de Pierre Bayard. J'ai adoré. Non seulement l'auteur démontre que le détective s'est trompé, mais il explique comment et pourquoi, et démasque le véritable coupable. le tout en mêlant enquête policière et analyse littéraire. C'est tout simplement brillant. Inutile de préciser qu'il est cependant impératif d'avoir lu le chien des Baskerville avant de découvrir ce petit bijou !
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très déçue par cet ouvrage et pourtant j'en avais entendu le plus grand bien. L'auteur joue le jeu d'essayer d'expliquer ce qui s'est réellement passé dans l'affaire du chien de Baskerville, célèbre aventure de Sherlock Holmes. Si l'idée de vouloir reprendre l'enquête est intéressante les pseudos "preuves" et "théories" avancées par l'auteur n'ont rien à envier aux fan-fictions de jeunes collégiens illettrés. On a vraiment l'impression qu'il s'agit ici d'exploiter un personnage célèbre pour faire vendre sous le couvert d'un babillage soi-disant intellectuel et littéraire. du Grand N'importe quoi.
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