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Citations sur Agatha Christie - Les mystères d'une vie (33)

Elle est devenue ce personnage bien connu des golfeurs, une "veuve de golf", une femme délaissée par son mari au profit d'un sport addictif et chronophage.
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L’adolescente se passionne aussi pour les sciences occultes et la littérature fantastique. Elle lit les Histoires extraordinaires d’Edgar Poe et les nouvelles peuplées de fantômes d’Edward Frederic Benson. Les pratiques spiritistes ne lui sont pas étrangères : Clara Miller fait tourner les tables, comme Victor Hugo à Jersey quelques décennies plus tôt, pour communiquer avec les esprits des défunts. Il n’y a là rien de très original : le spiritisme est né en Angleterre au milieu du XIXe siècle avant de se répandre en France, où il a été théorisé par Allan Kardec dans Le Livre des esprits.
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De l’invention d’histoires à leur écriture, on pourrait penser qu’il n’y a qu’un pas à franchir : transposer sur du papier un récit construit auparavant en pensée. Agatha soutiendra toute sa vie qu’il y a en réalité un véritable fossé. Une chose est d’imaginer une intrigue, des personnages, des dialogues, une autre est de les formaliser. C’est alors que les écueils surgissent. Écrire est un « supplice », pour le moins une « corvée », et le restera. Pourtant, très jeune, la future reine du roman policier se met à écrire, mais sans aucune ambition : « Ce serait beaucoup plus passionnant si je pouvais affirmer avoir toujours eu dans ma tête de devenir écrivain avec la détermination de réussir un jour, mais en toute honnêteté, l’idée ne m’en était jamais venue. » L’écriture apparaît d’abord comme le produit de son milieu et de son éducation – dans la famille Miller, tout le monde écrit : Frederick, Clara, Madge. Seul Monty semble échapper à ce virus.
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De cette expérience cairote, elle sort moins gauche, plus sûre d’elle-même, mais toujours aussi romanesque. Elle, si peu expansive, a appris l’art de converser, sans pour autant devenir une grande bavarde. De retour à Ashfield, elle est prête à courir les parties, même si, comme le dit son double, Celia, c’est « à la fois excitant et épuisant. Il fallait toujours souffrir mille angoisses à propos d’une chose ou d’une autre. Votre coiffure, votre poitrine plate, votre difficulté à tenir une conversation… ». Pas de doute qu’un prince charmant finira par surgir, même si sa mère la met en garde : la perle rare n’existe pas.
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Elle en est d’autant plus impatiente qu’elle commence à se rêver en amoureuse romantique, comme son héroïne Celia, qui s’éprend d’un garçon d’ascenseur à Argelès et lui sauve la vie au terme d’aventures rocambolesques. Elle découvre le pouvoir de séduction de Madge sur les hommes : ils tombent « devant elle comme des mouches6 ». Avec Marie, ce sont des conversations à n’en plus finir pour supputer les chances respectives de ses prétendants. Elles se prolongeront à Torquay : après quelques mois passés dans l’île de Guernesey, où Clara a vécu sa petite enfance, sonne l’heure du retour à la maison.
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Agatha, qui tient à être une bonne petite fille pour faire partie des élus de Dieu, se plie docilement aux règles qu’on lui enseigne. Adulte, elle avouera se sentir toujours coupable quand elle ouvre un roman après le petit déjeuner ou qu’elle joue aux cartes le dimanche. Mais toute sa vie, elle restera une lectrice insatiable, découvrant sans cesse des genres nouveaux, notamment la science-fiction et le roman policier, à l’instigation de Madge qui lui fera découvrir Sherlock Holmes et Arsène Lupin.
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Elle découvre le monde fantasmagorique d’Alice au pays des merveilles en lisant De l’autre côté du miroir, le deuxième livre dans lequel Lewis Carroll a mis en scène son héroïne : Frederick l’a acheté quand Madge avait 6 ans. Agatha ne retient rien des visites de Rudyard Kipling à ses parents (l’écrivain vient en voisin, il habite Torquay), mais elle parcourt avec délices Le Livre de la jungle.
Sa curiosité et le libéralisme de ses parents la poussent à explorer bien d’autres territoires de la littérature : romans « réalistes » de Jane Austen, de William Makepeace Thackeray, l’auteur des Mémoires de Barry Lyndon et de Vanity Fair (auxquels le cinéma assurera une longévité exceptionnelle), de George Eliot, de Charles Dickens (même si elle dira préférer ses nouvelles) ; livres de poésie, y compris
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Toute sa vie, Agatha aura la nostalgie de ce monde, avouant que ce qui lui manquerait le plus si elle recommençait sa vie au milieu du XXe siècle, ce serait la présence de « véritables domestiques », ceux qu’elle a connus dans son enfance et que l’on ne trouve plus.
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Les jouets qui ont sa préférence sont ceux qui permettent à son imagination de s’évader très loin, tel son cerceau. Que ne fait-on pas avec ce simple cercle de bois, surtout quand on a appris à le manier avec dextérité ! Il peut bien sûr se muer en cheval, monté, selon les jours, par une dame de la Cour en promenade, par un vaillant chevalier qui part à la guerre ou par l’un des Chatons qui s’échappe de prison. Il peut aussi devenir un train qui sillonne l’une des lignes de chemin de fer qu’Agatha imagine parcourir le jardin. Dans Le Cheval à bascule, son dernier roman – publié en 1973 –, Tuppence Beresford, à la retraite, se remémore le cerceau avec lequel elle jouait chez sa tante Sarah quand elle avait 6 ans.
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Des jouets, la petite Agatha en possède pourtant, et ce d’autant plus qu’elle est une enfant gâtée. Comme toutes les petites filles, elle a des poupées. Mais elle s’y intéresse peu. Ce n’est pas le cas de ses maisons de poupée. La première est une grande boîte en bois qui s’ouvre pour révéler une série de pièces. Avec la petite monnaie que son père lui abandonne chaque matin quand elle vient lui dire bonjour, la fillette la remplit de meubles, jusqu’à ne laisser de place pour rien d’autre, et surtout pas pour des habitants.
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