L'on ne peut donner
que ce que l'on a reçu.
Premier roman d'
Hervé Bazin.Premier tome d'une trilogie. Mais surtout une éruption. Une éruption de fiel. Titanesque.
Il est des mères qui ne peuvent être que génitrices. D'une façon ou d'une autre, elles ne sont pas en mesure d'offrir à un enfant cette base sécurisante, aimante, encourageante dont un enfant a besoin pour prendre confiance dans la vie. Pour rassembler ses forces, prendre son élan et s'y engager. Sans doute ne peut-on donner que ce que l'on a reçu. S'en suit alors , au fil des ces années de coexistence entre celle qui se croit mère mais qui n'en est que la caricature, et celui qui la cherche mais ne saurait la trouver, un étrange chassé-croisé plein de malentendus, d'ombres et de rejet. Toutes sortes de complications, qui projettent sans doute leurs conséquences sur le reste d'une vie . C'est ce qui arrive à Jean, narrateur et avatar d'Hervé. C'est ce qui commence à lui arriver, car il est long, ce chemin. Un chemin qui mènera finalement Hervé, quand il aura pris quelques distances avec Jean, à la carrière d'écrivain. Premier roman à 37 ans. Premier roman, et premier règlement de comptes.
J'ai trouvé la lecture de ce livre très pénible, sans que cela ne diminue en rien les qualités de l'écrivain. Il est, simplement, des thèmes qui ne me vont pas bien, et que je laisserai désormais.