AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,61

sur 576 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Une agence matrimoniale 2.0 qui a pour but d'organiser des mariages blancs entre jeunes anglais désireux d'obtenir un passeport européen, et jeunes européens ayant des projets d'installation en Angleterre, tout cela en vue de contrer les effets du brexit…
Une idée de départ réjouissante, une belle galerie de personnages bien campés et à l'arrivée, une comédie Franco-britannique, franchement romantique, hautement politique et un brin linguistique.
Réjouissant, comme d'habitude avec Clémentine Beauvais !
Commenter  J’apprécie          460
Une comédie britannique sur les mariages franco-britanniques arrangés sous l'aire du Brexit. Des personnages au caractère bien trempé, des dialogues humoristique. Bref une savoureuse comédie mais avec beaucoup de longueurs qui peuvent parfois ennuyer le lecteur.
Commenter  J’apprécie          180
Je ne l'ai pas terminé car à la moitié, je n'en pouvais plus. Un fantastique pas rassurant avec MLP en vedette...non merci .
Et pourtant, le sujet n'était pas mal trouvé : créer un site de rencontres entre personnes européennes et outre manche mais voilà, c'était sans consistance.
Pourtant je l'ai vu chez un libraire en coup de coeur noté " infiniment drôle". Pour reprendre un slogan publicitaire " nous n'avons pas les mêmes valeurs".
Commenter  J’apprécie          80
Au risque de me faire lyncher, je dois avouer que je commence à me demander si je partage vraiment tout cet enthousiasme autour de Clémentine Beauvais. Si j'ai adoré Les petites reines que je recommande à tout le monde, qui est l'un de mes titres Exprim' favoris, je n'ai pas été emballée par Comme des images malgré d'indéniables qualités et le si encensé Songe à la douceur fait partie de ses livres que je voudrais relire, histoire de déterminer si mon sentiment mitigé était dû au livre ou simplement à la cascade de critiques dithyrambiques qui pleuvaient alors sur la blogo. Bref, un bilan en demi-teinte pour l'instant et c'est alors qu'arrive Brexit Romance.

Encore une fois, c'est loin d'être un mauvais roman, je n'ai pas l'intention de l'enterrer sous mille critiques, mais le problème est que je l'ai refermé en me disant « c'est sympa, mais tout ça pour ça ? ». Autant dire que ce n'est guère enthousiasmant de fermer un livre avec cette terne impression. du coup, j'ai vraiment hésité avant d'écrire une chronique, mais comme le blog me sert aussi d'aide-mémoire, j'aurai probablement bien besoin de lui pour me souvenir de ce roman.

Il y a un point que j'ai beaucoup aimé dans ce roman : il s'agit de tout ce qui tourne autour de la langue. Les anglicismes, les expressions intraduisibles dans une langue ou dans l'autre, les sous-entendus qu'un mot peut receler (sous-entendus peu perceptibles pour quelqu'un dont ce n'est pas la langue maternelle). Forcément, il y a de quoi créer des situations folkloriques. A cela s'ajoutent des portraits truculents qui jouent sur les traits de caractère locaux. Même s'ils sont parfois forcés au point d'en devenir clichés, ce n'en est pas moins amusant et c'est si bien écrit que ça passe comme une lettre à la poste.
J'avais souligné dans Les petites reines le côté féminisme du roman. Un aspect que l'on retrouve ici. Clémentine Beauvais utilise l'écriture inclusive (en utilisant le point médian notamment) et ses personnages dénoncent le slut-shaming, les expressions sexistes utilisées sans même s'en rendre compte, etc. Mais le féminisme n'est pas la seule thématique en filigrane, Brexit Romance parle aussi de politique, de choix, d'(in)égalité, de liberté, de relations humaines… Bref, de beaucoup de choses.

Porte-étendard de toutes ses réflexions qui rejoignent les miennes, Justine n'en est pas moins insupportable (à l'instar de ses amies dans la scène absolument aberrante de la soirée livre-vin-crochet). Sa façon de présenter ses idées se révèle agaçante, prétentieuse et totalement autocentrée. Cerise sur le gâteau, sa manie d'être scotchée à son téléphone – même lors d'une conversation avec une autre personne physiquement présente à côté d'elle, même au boulot – m'a donné envie de lui coller des baffes. Faute de pouvoir traverser le papier, je n'ai cessé d'admirer la patience surréaliste de ses interlocuteurs et de son patron. Son histoire avec Kamenev rappelle Orgueil et Préjugés sauf que la personne la plus jugeante, orgueilleuse et insultante est peut-être bien Justine, malgré le côté bourru, cynique et parfois trop franc de Kamenev.
En réalité, à part Kamenev justement (heureusement qu'il est là, lui !), je n'ai pas accroché à un seul personnage. Au mieux, ils et elles m'ont agacée (Justine et Cosmo en tête), au pire m'ont laissée indifférente (Marguerite par exemple). Pas terrible, tout ça…

C'est un roman très actuel. Peut-être trop actuel. Beaucoup de marques etd'applications (Instagram, Delivroo, WhatsApp, Uber…), le côté politisé du roman avec la présence de Marine le Pen ou du parti politique UKIP, la problématique du Brexit…
(Je ne sais pas comment vieillira ce roman même si, après tout, on continue de lire des histoires se déroulant pendant la guerre contre la Prusse ou je ne sais quel évènement du passé, donc peut-être que dans cents ans, tout le monde aura oublié cette histoire de Brexit mais prendra encore son pied à lire des histoires là-dessus (s'il y a encore des humains pour lire à ce moment-là). Sauf que est-ce qu'à ce moment-là les lecteurs et lectrices potentiels sauront encore ce qu'est Snapchat ou WhatsApp (en ce qui me concerne, je ne le sais toujours pas…) ? Après, peut-être qu'on s'en fiche et que ce livre n'a pas vocation à être un classique qui traversera les décennies.)
Peut-être que c'est justement ce côté trop ancré dans notre présent qui m'a laissée un peu de marbre. Franchement, croiser le Pen dans un bouquin n'est pas le genre de détail qui m'excite. Je soupe assez de ce genre de quotidien dans le monde réel pour le revivre dans un monde de papier. de même que la description de ce monde hyper connecté, des selfies, des likes… et tous ces trucs pour lesquels j'ai raté le train.

Conclusion ?
Les + : les jeux sur la langue, les personnages stéréotypés avec adresse et humour, le féminisme de ce roman, les dialogues et finalement tout ce qui touche à la plume de Clémentine Beauvais
Les - : les personnages horripilants, les longueurs, la fin terriblement prévisible, ce monde qui tourne autour d'internet et de notre nombril – monde bien réel mais qui m'insupporte déjà assez dans la vie de tous les jours.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
Commenter  J’apprécie          76
A travers une écriture pimpante et drôle, Clémentine Beauvais signe un livre jeunesse engagé. L'auteure pose ici un regard critique sur le brexit et les possibilités qu'offre l'union européenne notamment pour les jeunes. Un roman enthousiaste et joyeux, peuplé de personnages haut en couleur et pleins des petits travers propres à chaque pays représenté. Une succession de situations atypiques entourent ici une romance jeunesse sympathique sur fond de séparation des nations. L'ensemble est plutôt convaincant malgré quelques longueurs et certaines situations trop cocasses. Une lecture qui n'en reste pas moins sympathique.
Lien : https://leblogdeyuko.wordpre..
Commenter  J’apprécie          60
Ce livre traine un peu en longueur.
Une petite fable amusante au niveau des mariages anglais français pour obtenir la nationalité française ou anglaise.
Les personnages sont sympathiques et un peu niais et naîfs par moment.
Un roman check list divertissant mais sans plus.
Commenter  J’apprécie          60
Je m'attendais à lire un feel-good sur les mariages, la musique et l'aristocratie, mais, j'ai été très surprise de me retrouver à lire un roman très humoristique sur les relations franco-britanniques.

L'humour anglais est très présent par des multiples jeux de mots, des erreurs de langage qui peuvent mener à des quiproquos et des expressions anglaises. Au début, je trouvais cette particularité plutôt drôle et originale, mais au bout d'un moment ça me semblait devenir trop faramineux. Je suis certaine que ça doit beaucoup plaire aux personnes qui ont vécu dans un pays anglophone, aux professeurs d'anglais, traducteurs etc. mais, pour moi, qui maîtrise peu la langue, c'était parfois trop.
La politique est aussi très présente et toujours sur le ton de l'humour, mais personnellement, quand je lis un roman, je n'ai vraiment pas envie de retrouver Marine Lepen et Florian Philippot tout sourire (oui oui, ils sont présents physiquement dans l'histoire !).

J'ai tout de même trouvé, très originale, le fait d'aborder le Brexit avec humour en y mêlant des histoires d'amour. J'ai beaucoup aimé Marguerite, Kamenev et Justine qui sont des personnages amusants et étonnants. La structure du roman par acte et toutes les références musicales m'ont beaucoup plu.

Malheureusement, j'ai trouvé la première partie du roman vraiment trop lente. Passé la moitié du roman, le rythme était plus animé et j'ai mieux apprécié la suite de l'histoire. J'ai été emballé par la fin que j'ai trouvé particulièrement satisfaisante pour le lecteur.

Je pense que je n'ai pas choisi le bon roman pour découvrir Clémentine Beauvais, mais, selon les avis que j'ai reçu, je vais mieux aimer "Les Petites Reines" que je compte lire très bientôt. L'humour anglais n'a pas pris sur moi, mais, j'ai tout de même aimé l'idée de base surprenante et les personnages loufoques.
Commenter  J’apprécie          51
Catastrophés par les conséquences du Brexit, les jumeaux londoniens Justine et Matt mettent en place un agence matrimoniale visant à organiser des mariages blancs entre Français et Britanniques. Si l'idée de départ de ce roman est bonne, le style ”franglais” enlevé et les personnages bien typés, on se lasse vite d'un humour (même British) répétitif, d'un intrigue qui s'emballe et perd de vue son sujet et d'une fin attendue. Quand pas assez ou trop de romance tue la romance.
Commenter  J’apprécie          50
J'en attendais beaucoup de ce livre, j'ai été un peu déçue. Il faut dire que j'avais adoré "Les petites reines" de la même auteure. J'aime aussi beaucoup écouter Clémentine Beauvais parler dans ses interviews.

Ce que j'ai aimé : l'intrigue originale, le fait d'aborder certaines questions sur la société, l'humour et la poésie de certains passages, la façon d'aborder les différences culturelles France-Angleterre, avec beaucoup de finesse et d'humour...

Ce qui m'a déplu : j'ai eu du mal à m'attacher au personnage de Justine, en particulier parce que je n'étais pas d'accord avec ses opinions :"Défendre les valeurs de la France républicaine est du racisme déguisé" ou encore "L'opéra est un monde trop normé par des hommes blancs cisgenre de la classe supérieure". Certes, l'auteure laisse parler tous les personnages, y compris Pierre qui n'est pas non plus d'accord avec elle. Mais au fil du récit, l'intrigue se construit de façon à ce que ce soit Pierre qui nuance sa vision des choses, et non pas Justine. Ceci m'a un peu dérangé parce que j'avais envie de répondre plein de contre-arguments à Justine, qui n'étaient pas assez bien défendus par Pierre selon moi (il passait plutôt pour un mec borné, qui se pose peu de questions). Cela m'a donné la sensation désagréable qu'on essayait en douce de me faire passer le message que les Français sont censés adopter la vision anglosaxonne des questions d'identité, de la laïcité, etc. Ce point a un peu gâché mon plaisir de lecture, mais d'une certaine façon, m'a fait réfléchir sur les questions sociétales.
Commenter  J’apprécie          40
« Enfer sanglant !» Me voilà bien embêtée à devoir rédiger mes impressions de lecture sur cet opus de l'autrice star à la maison, Clémentine Beauvais ! Ma fille l'adore, mon homme a fini la lecture des « petites reines » très enthousiaste quant à la pétillance et la finesse d'écriture de la demoiselle, je ne peux vraiment rien dire qui ne déclencherait les foudres de mes deux afficionados... ! Donc, je vais adopter un angle d'approche factuel et objectif : résumé, ce que j'ai aimé et ce qui m'a déplu. Tant pis pour le côté énumération ! Madeleine Fiorel, 17 ans, chanteuse d'opéra se rend à Londres avec son professeur de chant, Pierre Kamenev pour chanter dans Les Noces de Figaro. Dans le train, elle rencontre une jeune fille, Cannelle qui vient en Angleterre pour convoler en justes noces avec le très britannique Matt qui souhaite obtenir le fameux passeport européen que le Brexit vient de lui refuser... Mariage blanc donc orchestré de mains de maître par sa soeur aînée, Justine, qui vient juste de créer sa petite star-up, Brexit Romance, afin de permettre aux jeunes anglais de pouvoir circuler librement en Europe, bague au doigt et passeport en bonne et due forme. Marguerite et Pierre vont bien malgré eux se retrouvaient mêlés à ce big bazar matrimonial. Les plus : beaucoup d'énergie dans l'écriture ! Chaque phrase ou dialogue est truffé de référence aux tournures et expressions typiques des deux langues, qui créent quiproquos et situations cocasses bourrées d'humour. de plus, le récit dépasse largement le statut de petite comédie romantique légère. L'autrice y dépeint une jeunesse britannique sous l'emprise des nouvelles technologies qui laisse flottante la frontière entre être et paraître, et qui tente de trouver sa voix dans un pays où les décisions et partis politiques ne représentent plus les idéaux de la jeunesse. Ce côté analyse sociétale m'a beaucoup plus et m'a permis de faire évoluer mon regard sur le pays. Mais, on y vient avec tact et diplomatie, je n'ai pas supporté les personnages : Justine m'énerve prodigieusement et j'ai furieusement envie de lui piétiner son téléphone, je mettrai bien deux baffes (voir un direct du droit...) dans le pif très aristocratique du prétentieux Cosmo Carraway, je secouerai la petite chose de Marguerite tant sa naïveté bêbête m'exaspère.... Et bien me voilà, Frenchie à la petite quarantaine bien représentative de mon pays : grognon, tempétueuse, pétrie de ses convictions, frondeuse extravertie et au final, bien proche du stéréotype Pierre Kamenev...Toutefois, propos racistes et homophobes, présence de Marine le Pen et du staff réactionnaire et FN à la mode rosbiff m'hérissent le poil et me font quitter ma réserve. de ce fait, il manque un peu de cette french touch surtout dans ces face-à-face. Je m'agace et y trouve trop de complaisance. En outre, je trouve que parfois Clémentine se délecte un peu trop dans l'étalage de sa culture et sa maîtrise de l'idiome anglais. Je terminerai donc sur mon interrogation quant au public cible du roman, à se délecter dans les circonvolutions langagières et à conserver ce ton flegmatique typiquement britannique à peine voilé d'ironie, Clémentine ne réserve-t-elle pas cet opus à un public plus instruit et initié aux spécificités de nos voisins d'outre-Manche ? Shit – re-shit ! Je referme le roman en me sentant a perfect stranger à l'univers de Clémentine. Bonté gracieuse, mais quel est donc mon problème !
Commenter  J’apprécie          45




Lecteurs (1160) Voir plus




{* *} .._..