Encore un numéro comme ça... Demain j'arrête BAM, il y va de ma santé mentale et visuelle !!
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« Vu du ciel, le musée a la forme et les couleurs de l’« Origine du monde », le tableau de Gustave Courbet. Fascinant. Mais au niveau du sol, on ne perçoit rien de cela, tout n’est que paysage. On pénètre dans le bâtiment par une sorte de crevasse souterraine, une fente conçue conjointement par l’indien Subodh Gupta et l’américain James Turrell. Un immense escalier tournoyant et étroit permet d’accéder à des abysses humides, où se répandent des animaux bizarres de Gupta sous un ciel volcanique de Turrell. On arrive ensuite dans une forêt labyrinthique de bambous dans laquelle résonne le piano fantomatique du compositeur estonien Arvo Pärt. Soudain, la musique s’arrête et trois coups retentissent, comme au théâtre, alors qu’une centaine de peintures suspendues par des films dorés à l’or fin se met à tournoyer au-dessus des têtes. Un ballet de chefs-d’œuvre allant de Paul Gauguin à Gerhard Richter, en passant par la période porno de Pablo Picasso. Vingt minutes plus tard, les peintures disparaissent dans un silence tel qu’on a le sentiment d’avoir halluciné. Les spectateurs sont alors plongés dans l’obscurité totale durant une longue minute, puis une porte s’ouvre sur un nuage rouge flottant imaginé par Ann Veronica Janssens, laissant apparaître un hologramme de Sophie Calle chevauchant nue un monumental monstre préhistorique…. Vous rêvez, ce musée extatique n’existe pas… encore. »
Spectaculaires, ludiques et controversé.
Les Cercles concentriques excentriques de Felice Varini, célébrant le 20ème anniversaire de l’inscription de la cité de Carcassonne sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco, ont été vandalisés fin avril. Des bandes d’aluminium autocollantes formant les cercles jaunes ont été arrachées. Le Centre des monuments nationaux, gestionnaire du château comtal, a déposé plainte contre X.
les paysages sauvages de Thomas Cole
D'origine britannique, ce peintre autodidacte (1801-1848) s'est attaché à figer le sublime des espaces vierges américains, avant que le développement économique ne les voue à la disparition. Une fascinante vision, aussi mystique que pessimiste, sur le dessin de sa terre d'adoption.