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3,78

sur 111 notes
Attention OVNI! Je l'ai ouvert sans trop y croire et je l'ai avalé d'une traite. Pas DU TOUT ce à quoi je m'attendais… et tant mieux ! Ce roman déroutant est une collision à 1000 km/h entre la littérature classique (punaise, quel style!) la SF dystopique et un imaginaire complètement barré à la Monthy Python (= toutes ces pages où j'ai écarquillé les yeux : «Whaaaaaat the… ???».)
Pour l'histoire : A cause d'une mystérieuse pandémie de sommeil les nations ont sombré dans le chaos total. On dort beaucoup plus, mais pas tous aux mêmes heures… 30 ans après quelques chanceux dorment moins. C'est le cas du narrateur Frimousse, un petit professeur amoureux de littérature…et de cuisine. On découvre d'abord son quotidien dans une école où tout a changé puisqu'il n'y a plus de temps à perdre avec la lecture (les survivants misent tout sur la technologie, la «retape»), son job parallèle de trolleur professionnel au service d'une mafia du temps (il ruine les journées de ceux qui dorment déjà trop) et bientôt son enquête pour retrouver un scientifique… La clef de la mystérieuse pandémie Morphéus est peut-être au bout.
Chapitre après chapitre on tombe sur des pages tellement imaginatives/allumées qu'elles m'ont laissée carrément sur-les-fesses! …Mafieux tordus sans états d'âme et gang de petites vieilles, trolleurs professionnels, trolleurs trollés, drogues pour avoir l'impression de rester éveillés plus longtemps, histoires d'amour impossibles, notamment les 2 Roméo et Juliette du futur qui n'ont que deux minutes par jour pour essayer de s'aimer… J'en passe tellement !!! Et au fil du livre des allers-retours vers l'origine du Morphéus font découvrir comment on en est arrivé à vivre dans un monde aussi dingue.
Donc BEAUCOUP d'étonnement et de rires au rendez-vous pendant ma lecture : comédie loufoque dans un style savoureux + satire d'une société qui veut toujours faire vite = pour moi un pur régal !
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--- Un synopsis accrocheur ---

Lors de la Foire du Livre de 2019, je n'ai pas manqué de faire un arrêt au stand des éditions L'homme sans nom. C'est en effet devenu une habitude, au fil des années. J'ai eu la chance d'y découvrir en avant-première Les bras de Morphée, un one-shot anticipatif dont le synopsis m'a séduite au premier coup d'oeil. Je l'ai donc acheté… et lu, aussitôt rentrée !

Pour résumer mon avis, je dirai que ce livre est complètement barré. C'est d'ailleurs ce qui fait son charme !

--- Un concentré d'idées ---

Lire Les bras de Morphée, c'est comme plonger dans un maelström d'idées toutes plus saugrenues les unes que les autres. le rythme est soutenu, presque chaotique à certains moments. Yann Bécu amorce de nouvelles réflexion à chaque page, à chaque paragraphe. En conséquence, ce roman exige beaucoup, beaucoup de concentration.

J'avoue que j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire, mais de nombreuses répliques me faisaient sourire et le concept même du syndrome Morphée me plaisait. Dès lors, après un temps d'adaptation, ce fut une superbe lecture !

J'ai néanmoins eu l'impression de passer à côté de nombreuses références littéraires – reprises dans un glossaire en fin de livre, heureusement -, ce qui m'a légèrement frustrée. Mais d'autres lecteurs y dénicheront au contraire de véritables trésors !

--- L'humour à son apogée ---

C'est, pour moi, le plus grand point fort de ce one-shot ! Il s'agit d'un humour que je qualifierais de fin, car les blagues sont assez recherchées.

--- de folles aventures pour des personnages atypiques ---

Yann Bécu a doté ses héros d'une forte personnalité, cela ne fait aucun doute. Obligés de tuer le temps, ces derniers aiment se risquer dans des affaires louches. C'est d'ailleurs leur soif d'aventures qui les poussera à mettre le doigt sur un secret un peu trop bien gardé, qui ne serait pas sans rapport avec le syndrome Morphée…

En bref, l'intrigue emporte le lecteur dans une série d'événements improbables et s'achève sur une pirouette, certes tirée par les cheveux, mais en parfait accord avec l'esprit déluré de ce roman.
Lien : https://lesfantasydamanda.wo..
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Créatif, drôle et original, j'ai aimé la plongée truculente dans l'univers décalée de Yann Bécu. Face à un monde qui dort plus que d'ordinaire, la société se réorganise tant bien que mal. Pas le temps d'approfondir, tout doit être synthétique et efficace. Évidemment, l'info se perd de manière hilarante, entre approximations historiques ou littéraires. le temps est devenu la ressource la plus précieuse, notamment pour les marmottes, qui ne bénéficient que de quelques heures de veille. Mais la situation a aussi son lot de drames, avec des couples et des familles qui ne se parlent plus depuis des années. Pascal Frimousse est un personnage sympathique, taquin et plein de ressources, tout comme son pote Michel. C'est un plaisir de les suivre. J'ai trouvé cependant parfois que le scénario traînait en longueur.
Lien : https://lageekosophe.com/202..
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2070. Prague. Cela fait maintenant vingt ans qu'un mystérieux virus s'est développé chez les êtres humains et s'est propagé à toute la planète. Sa particularité ? Appelé Morphéus, il affecte le sommeil à divers degrés. Désormais, la plupart des gens ont une moyenne de vingt heures de sommeil par jour : il a fallu apprendre à s'organiser autrement ! Que ce soit au niveau du travail, des relations familiales ou sociales et dans la gestion du quotidien, tout a dû être repensé. En effet, difficile de tenir un rythme de production suffisant dans les entreprises, de maintenir un semblant de vie de famille quand les horaires de veille des uns et des autres sont décalés, et de gérer les courses, les repas et les rendez-vous divers, lorsque vous n'avez que quatre heures par jour pour tout faire.

Pascal Frimousse, lui, fait partie des « privilégiés » : il n'a besoin que de douze heures de sommeil. Il dispose donc de davantage de temps d'éveil que les personnes de son entourage. En tant que professeur de Lettres au lycée français de Prague, il doit revoir sa manière d'enseigner et d'évaluer ses élèves sans les pénaliser. Adieu les longs commentaires composés et les dissertations de dix pages. Ce qu'il faut à présent : avoir un esprit de synthèse.
« Un sens de la problématique, le môme. Vous lui donniez une étude comparée de trois courts poèmes du XIXe, disons le trio classique Baudelaire - Verlaine - Rimbaud, le cerveau de Jean- Gabriel vous problématisait tout ça au quart de tour : Verlaine, pédé. Rimbaud, pédé. Baudelaire, drogué. Problématique : une poésie de dégénéré. Note : 20. »
Son métier d'enseignant lui prenant de moins en moins de temps, Frimousse met son temps libre à mener des missions pas toujours très nettes, avec son collègue Michel, ancien CPE, lui aussi « Eveillé ». Retrouver des maris disparus, en faire disparaître, les deux hommes n'ont aucun scrupule ; juste envie d'occuper leur temps tout en gagnant un peu d'argent. Mais attention aux coups tordus !

Cette dystopie est plutôt rocambolesque, tant par la façon d'être des personnages que par l'écriture très stylisée de l'auteur. Il y en a, du sarcasme, au sujet de la société humaine lorsqu'elle se retrouve face à un imprévu d'une ampleur exceptionnelle : la panique générale entraîne des décisions regrettables, voire même stupides car prises sans le recul ni la réflexion nécessaires. J'ai adoré faire des parallèles avec ce qui se passe actuellement dans le monde avec le virus du Covid 19…

Au final, c'est un roman intelligent, qui entraînera le lecteur de science- fiction dans un style plutôt inhabituel… Comme si l'intrigue se déroulant en 2050 était en réalité ancrée un siècle plus tôt et exploitée avec une ironie – parfois un peu trop - loufoque.
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Une dystopie peut elle être drôle ?
Yann Bécu a son avis sur la question.

Un jour, l'humanité se prend un virus étrange sur la tronche qui endort de plus en plus l'humanité. Conséquence immédiate, un sacré boxon. Difficile de faire tourner la machine alors que la main d'oeuvre manque. Nous sommes quelques années après ce grand cataclysme, la République tchèque s'en sort un peu mieux que le reste du monde...

L'auteur tire les conséquences sociétales d'un monde où tout part à vau l'eau et où il faut tenter de survivre par tous les moyens.
Encore un livre qui met le moral dans les chaussettes ? Que nenni, ici on se marre su désespoir. Humour potache, acide, noire, cynique, l'auteur nous sort le grand jeu. Sous la pochade surréaliste, quelques belles saillies sur les travers de notre temps et la connerie humaine.

J'ai pris un énorme plaisir à lire ce roman qui m'a fait parfois penser à La Trilogie Trademark de Jean Baret. Seul souci, quelques semaines après ma lecture, l'intrigue a quasi disparu de ma mémoire, l'occasion de le relire ?

Le roman se termine par un petit glossaire, car oui, la connaissance, avec si peu de temps de réveil disponible, en a pris un sacré coup dans la gueule.

J'ai remarqué qu'un nouveau roman de l'auteur était sorti, L'effet coccinelle :
Quand la preuve indubitable de l'existence de Dieu est publiée sur Terre, l'exaltation du premier soir est de courte durée : « Dieu existe », d'accord, mais au fait… lequel ?
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Chaudement recommandé par Oren Miller lors d'un live Facebook, j'étais impatiente de découvrir « Les bras de Morphée » de Yann Bécu tout en étant un peu effrayée par la chose. En effet, je n'ai jamais lu de livres purement SF et j'avais un peu peur de ne pas en apprécier toutes les subtilités et de ne pas en comprendre le fondement. Heureusement, l'auteur a une écriture fine, entraînante, qui a su, rapidement, relayer mes craintes au second plan et qui m'a permis de m'immerger dans le Prague des années 2070 avec beaucoup de facilité.J'ai trouvé le fond de l'histoire absolument génial, car il est finalement réaliste et donne matière à réfléchir. C'est toute une organisation mondiale à revoir, des changements brutaux auxquels on doit s'adapter sans vraiment appréhender ce qu'il se passe. Comment ? Pourquoi ? À cause de qui ? Tant de questions se posent, mais ne trouvent pas leurs réponses que l'on ne peut que s'interroger à notre tour.Le personnage de Frimousse est formidable. Ce professeur de français à la langue bien pendue et aux mots accrocheurs est un homme captivant. Il est à la fois malicieux et casse-cou. Il porte brillamment sa double casquette et tombe, bien malgré lui, dans des situations totalement loufoques. J'ai beaucoup aimé le suivre dans ses aventures et l'observer jouer sur plusieurs tableaux afin de satisfaire tout à chacun.Ce qui fait le charme de cette histoire, c'est sa constante évolution. le phénomène qui les touche est inconnu, inarrêtable et oblige les habitants de la planète à prendre des mesures nécessaires pour garder une cohésion et ne pas tomber dans le chaos. Il faut repenser le monde en tout point, synthétiser les choses, aller à l'essentiel pour préserver un semblant de vie. Je dois dire que je n'avais pas encore eu l'occasion de lire un roman aussi exploité. L'auteur en a vraiment étudié tous les aspects possibles et nous dirige doucement, mais fermement vers un épilogue auquel on ne s'attend pas forcément.« Les bras de Morphée » est un ouvrage fascinant que j'ai pris le temps de bien décortiquer. En lectrice attentive et peu pressée, j'ai parcouru les chapitres (y compris le 9 et le 10, petit clin d'oeil à Yann Bécu) en m'imprégnant de l'histoire et en apprenant à connaître sa multitude de protagonistes. Entre Michel, Jonas, Margo, Émile et les autres, il y a de quoi faire, croyez-moi. Les dialogues sont épiques (j'ai plus d'une fois eu l'envie de crier Kamoulox à la fin d'un échange !), les révélations sont intéressantes et les rebondissements prenants. J'ai ri, je me suis angoissée et une fois lancée je n'ai pu m'arrêter.Alors merci à l'auteur pour ces quelques heures passionnantes. J'espère avoir bientôt l'occasion de le lire à nouveau.
Lien : https://wp.me/p6W6BG-4Qs
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En 2070, dans la ville de Prague, Pascal Frimousse, professeur de français, est capable de veiller douze d'affilée alors que la plupart des gens sont condamnés chaque jour à dix-huit ou vingt heures de sommeil. Depuis quelques années en effet, l'humanité souffre d'un syndrome étrange : son temps d'éveil journalier ne fait que diminuer au fil du temps et sans réelle explication. Ainsi sa compagne Aurélia, une « quatre heures », dort beaucoup plus longtemps que lui, utilise un langage simplifié avant de retomber très vite dans les bras de Morphée. Pour vaincre son ennui, Frimousse exerce un second métier, celui de troll professionnel. En échange de primes plus ou moins substantielles, il pourrit la vie de votre ennemi et peut même, avec la complicité de son ami Michel, autre réveillé, vous en débarrasser totalement. Une riche comtesse les embauche pour retrouver un étrange professeur…
« Les bras de Morphée », classé dans la catégorie science-fiction, relève plutôt de l'anticipation, voire de la fantaisie pure et simple. L'intrigue démarre sur un concept intéressant : que se passerait-il si tout le monde souffrait soudain de cette étrange maladie du sommeil ? L'ennui, c'est que l'auteur n'a pas vraiment poussé jusqu'au bout les conséquences de cette pandémie hormis la présence d'une violence institutionnelle accrue. On pend beaucoup, on liquide pour un oui ou un non. L'histoire manque un peu de consistance et les personnages d'épaisseur. le lecteur sent que l'auteur a surtout voulu privilégier une certaine forme d'absurde et le faire passer avec un certain humour qu'on pourrait qualifier de potache (blagues, calembours, astuces vaseuses ne manquent pas). Les allusions et références littéraires sont innombrables et peuvent même finir par lasser certains. Heureusement, un style correct permet d'éviter de peu l'endormissement. À noter également la belle qualité éditoriale de l'ouvrage, graphisme magnifique, joli papier, couverture très réussie. En gros, un emballage de luxe pour un petit roman amusant mais sans grand contenu. (Livre critiqué dans le cadre d'une opération « Masse Critique » de Babélio.
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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Une idée originale qui m'a charmée, en opposition avec l'actualité qui nous avertit que l'être humain, dans nos sociétés occidentales, dort moins de sept heures par nuit...
Une écriture qui expose toutes les conséquences de ces endormissements dont les personnes ne sont pas responsables, et qui mènent évidemment à une toute autre répartition des valeurs entre ceux qui dorment quatre heures et ceux qui sont endormis durant douze heures...
Cette maison d'éditions a de bonnes pépites !
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En tant que dormeuse compulsive, championne olympique de sieste et fatiguée de naissance, je ne pouvais pas passer à côté de ce titre de Yann Bécu, ma première rencontre avec l'auteur.
Et bien m'en a pris.
Parce que j'ai découvert un ovni littéraire, entre le polar des années 50 et la science-fiction contemporaine. Un livre très drôle, une enquête pleine de rebondissements, et une touche de réflexion pas dénuée d'intérêt. Vraiment chouette.
Bref, je vous la fais courte: Pascal Frimousse est professeur de français. En télétravail, depuis qu'une épidémie a poussé le gouvernement local à fermer les établissements scolaires. Chaque jour, il se connecte et dispense ses leçons à moins d'une dizaine d'élèves.
Ceux qui, comme lui, sont réveillés.
Car l'épidémie qui s'est abattue sur le monde a déréglé le rythme de vie des humains: certains, comme Pascal, restent éveillés 12 heures par jour. D'autres, comme sa compagne, n'ont que 4 heures de vie active. Difficile de parler de vie de couple quand vos rythmes ne vous laissent qu'une heure d'intimité. On voit même des gens se réveiller quelques minutes seulement - le temps d'avaler un repas - puis replonger dans la torpeur.
La vie de couple n'est pas seule à en être affectée: comment produire de la nourriture, entretenir les rues, faire fonctionner le réseau Internet ou même lire des livres lorsque le temps vous est ainsi compté ? Comment obtenir un salaire complet lorsqu'on travaille à mi-temps, à tiers-temps ? D'autant que la progression du mal , insidieusement, réduit les plages de réveil des gens.
Aussi, Pascal a dû trouver une autre activité pour subvenir à ses besoins. Il trolle. A la demande. Lorsqu'un client fait appel à lui, c'est pour se venger de quelqu'un en lui pourrissant la vie. Trouver une idée pour lui faire perdre son temps de veille. Et dans ce domaine, Pascal est un expert. Parfois, on lui demande aussi d'enquêter sur les agissements d'un mec ou d'un autre, puisqu'il a encore du temps pour aller à la pêche aux renseignements.
Aussi, lorsqu'une femme fatale vient lui demander d'enquêter sur son mari , soupçonné d'avoir des aventures extra-conjugales, Pascal accepte le dossier.
Décision qui va l'entraîner dans une aventure abracadabrante et désopilante, pour notre plus grand plaisir.
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Ce roman est une vraie pépite ! Et son auteur… quelle découverte et quel talent !

Il y a bien longtemps qu'une lecture ne m'avait pas autant fait rire...
Bienvenue dans un monde burlesque où sévit l'humour absurde et décalé.


Avec une technique littéraire qui frise la perfection, Yann Bécu nous plonge au coeur dans une société à peine croyable. Et il ne tient qu'à un fil (ou plutôt quelques heures) pour que cette société ne devienne la nôtre !

Le narrateur personnage principal (tout comme l'auteur) est professeur au lycée français de Prague.
Nous suivons son récit sur une trentaine d'années.
La trame est essentiellement chronologique, bien qu'entrecoupée de flashbacks historiques ou anecdotiques. Cette discontinuité ne m'a pas gêné car chaque chapitre annonce clairement la période traitée.
Après les premiers chapitres où sont introduits les personnages, le décor, la société et ses règles, une intrigue principale prend forme petit à petit, puis s'étire au gré des rocambolesques tribulations du héros.

J'ai cru un moment que l'intrigue et le monde imaginaire créés par l'auteur n'étaient qu'un prétexte pour donner corps et liant aux innombrables gags et envolées humoristiques, tant ceux-ci foisonnent et dominent, surtout dans le premier tiers du livre.
Par la suite on se rend compte que l'univers décrit est riche, cohérent, inventif. Ce n'est pas un simple background. Bien au contraire : l'auteur excelle à reprendre certains détails – même anodins – dans la suite du récit, ce qui parfois crée du comique de répétition, parfois génère des chutes inopinées !

Les personnages sont à la hauteur du reste : réussis et maîtrisés.
Le narrateur, dont nous suivons les péripéties, n'a pas un caractère fort. Il n'est pas neutre non plus, ni passif. Un dosage subtil, et l'empathie a fonctionné pour moi. Par contraste, tous les autres personnages, des plus importants aux plus anecdotiques, sont caricaturaux. Et c'est très bien car on est dans la comédie.


En conclusion, cette lecture m'a procuré beaucoup de jouissance, avec son lot de scènes hilarantes...
Assurément, un auteur que je suivrai !
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