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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Notre exemplaire de Mâle Occidental contemporain s'appelle ici Thomas. Dans notre belle capitale, il commence son chemin de croix de la drague. Il comprend bien vite que le pouvoir a changé de main et que les femmes sont les seules à décider. Thomas, à défaut d' être un grand séducteur, est plutôt têtu ; il tente tout pour obtenir un rendez-vous. Internet bien sûr mais aussi les manifs féministes, les speeds dating, les parcs, les boites, les bars .... tout. Mais cette femme occidentale contemporaine semble soit trop libérée soit complètement insensible aux approches de Thomas.

Mon avis:
C'est vraiment rare que je sois si dure mais j'ai détesté cette BD.

Si j''ai bien compris, François BEGAUDEAU a voulu faire une satyre de notre société et notamment de nos modes de rencontres mais là on nage en pleine caricature. Thomas est un pauv' gars trop nul pour draguer et trop nul pour profiter de ce qui s'offre tout cru à lui. Les filles sont désespérées ou désagréables ou folles ou nymphos.

Allez, c'est finalement l'égalité des sexes, hommes et femmes sont habillés pour plusieurs hivers !!!!

Franchement, c'est un cauchemar qui est décrit ici. Rassurez-moi, le vrai monde n'est pas comme ça ???

Un petit exemple de dialogue pour que vous soyez au parfum :

La voisine : - En 3 apparts, c'est la première fois que je ne baise pas avec mon voisin. Qu'est-ce qui se passe? T'es homo ? Je te plais pas ?
Thomas: - Si si.
La voisine : - Ben alors ? Une voisine, on la baise, enfin merde ! c'est la moindre des politesses.

....

Perso, ça ne m'a pas fait beaucoup rire et je ne sais pas si c'est très représentatif de la "Femelle occidentale contemporaine". Je ne l'espère pas !!!
Lien : http://www.livr-esse.com/art..
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Le pauvre Thomas aimerait bien baiser, mais il ne sait pas vraiment comment aborder les femmes. Mais bon, il propose quoi le Thomas ? Et attention, en plus, il faudrait quand même qu'elle soit jolie et pas trop grosse !

Une bande dessinée sur ces pauvres hommes qui se lamentent parce qu'ils ne savent plus comment faire.

… Les pauvres chouchous

Non, vraiment… difficile d'adhérer
Lien : https://www.noid.ch/male-occ..
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La bande-dessinée se démocratise. Plus adulte, moins décriée, elle attire désormais des lecteurs qui n'y auraient pas jeté un seul regard auparavant. Les éditeurs l'ont compris et confient de plus en plus de scénarii à des personnes extérieures. Ce coup-ci, c'est François Bégaudeau (scénariste, écrivain, critique, etc.) qui s'y colle avec « Mâle occidental contemporain », un one-shot de 80 pages. Afin de soutenir l'effort, on retrouve au dessin Clément Oubrerie. le dessinateur m'avait séduit avec « Jeangot » et a séduit un plus grand public encore avec la série « Pablo ». le tout est édité chez Delcourt dans la collection Mirage.

Curieux ouvrage que voilà. On suit plus ou moins l'histoire d'un jeune homme cherchant à draguer. Mais aucun background n'est donné, ce n'est qu'une succession de saynètes où l'homme se fait émasculer (métaphoriquement) par des femmes fortes pleines de caractère. Beau retournement de situation où la femme moderne maîtrise le mâle. de là à dire que ce retournement est crédible, il y a un pas que je ne franchirai pas…

Retourner les clichés de la drague pourrait être pertinent s'il y avait un message. Mais ce n'est pas le cas. Notre homme ne suscite aucune empathie. le voir draguer pour draguer n'a aucun intérêt. le scénario prouve ici sa vacuité : pourquoi drague-t-il ? Que cherche-t-il ? On a l'impression d'être devant des sortes de gags montrant un mec cherchant à draguer par tous les moyens. Et cela ne fonctionne pas. La redondance finit par ennuyer et, finalement, on sourit peu devant les situations, très inégales.

Du coup, l'ensemble manque de rythme et la conclusion n'apportera aucun message supplémentaire (et donnera même une impression encore plus négative). Tout est convenu et cliché, un comble ! Car il y a une volonté de montrer que le féminisme a fait son oeuvre ! le tout est bien évidemment baigné dans un parisianisme de tous les instants. Difficile d'imaginer ce genre de situations autre part qu'à Paris. Plus qu'une étude du « Mâle occidental contemporain », le livre est plutôt une étude des Parisiennes.

Concernant le dessin, Clément Oubrerie nous ravie de son trait. A se demander ce qu'il est allé faire dans cette galère… Je préfère de loin son trait anthropomorphe, mais force est de constater qu'il relève le niveau sans peine. Hélas, avec un ouvrage où il ne se passe pas grand-chose et où le rythme est problématique, il n'y a pas de miracle non plus.

Il faut croire que les éditeurs pensent que n'importe quel écrivain/scénariste/journaliste/humoriste peut écrire une bande-dessinée. C'est nier complètement la spécificité du scénario de bande-dessinée. Les écueils sont flagrants ici : manque de fond, manque d'empathie, manque de rythme… Il faudrait arrêter d'essayer de toucher le grand public avec des noms, mais plutôt avec des oeuvres de qualité.

Lien : http://blogbrother.fr/male-o..
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Cette BD de Bégaudeau et Oubrerie nous parle d'un homme, Thomas qui essaye de faire des rencontres sans jamais arriver à ses fins le problème vient-il de lui ou de ces femmes qui sont devenues exigeantes, crues voir vulgaire, directes et désinhibées ?

Thomas va de surprises en désillusions et va devoir remettre en question tout ce qu'i pensait savoir des femmes et de ses propres préjugés

Une BD sympathique mais bon voilà quoi ... je suis une femme de moins de 40 ans et sincèrement je trouve que les auteurs de cette BD ont fort exagérés le trait des féministes et autres femmes accostées par Thomas. C'est très caricatural quand même.
Lien : http://edea75.canalblog.com/..
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Reçue dans le cadre de la dernière mass critique bd, j'étais heureuse de pouvoir découvrir cet ouvrage dont la couverture me semblait pleine de promesses.
J'étais impatiente de voir à quoi est confrontée la gente masculine dans son rapport avec les femmes. J'avoue que j'ai été très déçue par le côté réducteur et caricatural. Quoi la femme est donc devenue une terrible prédatrice qui rejette, moque et dénature la virilité de l'homme ??
Peu subtile notre spécimen se fait souvent rabrouer, réfléchit à des techniques de chasse plus efficaces, envisage tous les possibles (la copine arti, différentes inconnues pour finalement se rabattre sur l'ex). le mâle est donc vu ici comme "un mort de faim" qui est à la recherche de ...Ben oui, on se le demande, que recherche-t-il au fond ? J'ai eu l'impression d'un catalogue de clichés, d'une galerie de personnages superficiels au milieu desquels notre héros fait son marché (on a même droit au speed dating, aux rencontres internet). Grosse déception pour moi !!
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