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sur 3243 notes
J'avais très envie de découvrir Frédéric Beigbeder, c'est pourquoi en allant à la médiathèque j'ai pris un de ses livres au hasard !

Autant le dire tout de suite, j'ai été très déçue de cette lecture. L'histoire ne me semblait pas extraordinaire, mais rafraîchissante et drôle et je me suis profondément ennuyée.

J'ai d'abord lu deux chapitres, et déjà, ça envoie « du lourd ». Insultes, mots très trash. Directement mise dans l'ambiance, j'avoue avoir apprécié le franc parler de l'auteur, cette façon de dire les choses de manière très crue, ce ton cynique et sarcastique qu'il emploi. L'idée de critiquer la société de consommation est très intéressante. Mais à la longue, cette atmosphère deviens très rapidement lassante.

Je m'explique. Il n'y a pas une page sans vulgarité, ni provocation ! L'auteur s'éparpille très vite, et sa leçon de morale sur le marketing passe vite à la trappe pour devenir une (auto ?) biographie qui jongle entre la drogue, beaucoup de drogue et ce point là m'a choqué, limite une incitation, non vraiment c'est du n'importe quoi ! - et pour aller bien avec ça, du sexe, de la pornographie décrite jusque dans les moindres détails ! Non mais oh, un peu de dignité non ?

De plus, son style d'écriture grossier, salace, etc, etc devient agaçant. Sa méthode de narration est absolument ridicule ! RI-DI-CULE ! En plus de ça, monsieur Beigbeder est d'une fausse modestie absolument pitoyable, d'une prétention refoulée qui va jusqu'à faire passer ses lecteurs pour des moins que rien.

Suis-je trop jeune pour apprécier pleinement cet ouvrage et l'écriture de l'auteur ? Sans doute. Je retenterai l'expérience Beigbeder dans quelques temps, car 99 francs me laissent un goût fade.

Un livre infâme, une philosophie à deux balles et des clichés à n'en plus finir. Un désastre.
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Octave est un petit génie créatif qui bosse dans le secteur publicitaire. le moindre des slogans qu'il invente lui rapporte une fortune, qui lui permet de se vautrer dans un monde de luxe et de luxure avec alcool, coke et sexe tarifé en veux-tu en voilà. Octave a tout, sauf ce qui ne s'achète pas, et notamment : un sens à sa vie.
A 33 ans, c'en est trop, il décide de se prendre en main et de quitter le milieu creux, vain et bling-bling de la pub, qu'il exècre et vomit depuis trop longtemps. Mais Octave ne veut pas démissionner, il veut se faire virer (parachute doré inclus). Et pour cela, il n'a rien trouvé de mieux que d'écrire un livre dans lequel il flingue le secteur publicitaire, ses acteurs, son hypocrisie et ses millions jetés par les fenêtres.
99 francs est donc un roman plus ou moins autobiographique dans lequel l'auteur tire un portrait au vitriol de la société d'hyper-consommation et de l'interdépendance entre ceux qui la créent et ceux qui la subissent à leur insu (ou pas).
La critique n'est pas neuve, mais cependant intéressante dès lors qu'elle vient de quelqu'un qui connaît de l'intérieur ce milieu peu ragoûtant. Mais après quelques chapitres percutants dans lesquels le sens de la formule de l'auteur fait mouche, on finit par tourner en rond, dans une surenchère de cynisme, d'excès en tous genres, de vulgarité, d'obscénité et de name-dropping. Et puis, quel est le but de l'auteur ? Se racheter une conscience en crachant généreusement dans la soupe ? Sa démarche est-elle sincère et honnête, ou n'est-elle, comme toute pub, que poudre aux yeux et écran de fumée ?
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Octave est un publicitaire. Pardon, un créatif. Et, à en juger par le succès des campagnes qu'il a proposées, c'est un bon créatif. Mais on risque de lui en demander toujours plus. Alors, c'est décidé, il veut être licencié. Quoi de mieux, pour parvenir à ses fins, que de rédiger un livre sur son métier et de ne rien cacher. « Tout est provisoire et tout s'achète. L'homme est un produit comme les autres, avec une date limite de vente. Voilà pourquoi j'ai décidé de prendre ma retraite à 33 ans. C'est paraît-il, l'âge idéal pour ressusciter. » (p. 18) du blasphème ? Même pas, ça fait longtemps que ce n'est plus vendeur.

Entre caféine, cocaïne, pornographie et majuscules, Octave dresse les portraits de l'homo consommatus et du publicitaire. Voici deux espèces créées par le monde moderne : elles cohabitent plus ou moins bien, mais elles ne peuvent se passer l'une de l'autre. La publicité, c'est l'obscénité rémunérée et la sexualité sans désir. Puisque tout devient consommation, c'est sans surprise que l'on assiste à la banalisation des excès. « Ne regarde pas la paille qui est dans la narine du voisin, mais plutôt la poutre qui est dans ton pantalon. » (p. 75) le monde des publicitaires est délétère et éphémère : on n'y fait pas long feu, mais qu'importe si la flamme est belle. Et puis, si tout et tout le monde n'est que produit, rien n'est irremplaçable.

Alors qu'Octave essaie d'oublier Sophie, il travaille sur la campagne du yaourt Maigrelette, nouveau produit du superpuissant groupe agroalimentaire Madone. Pas facile de vendre du lait fermenté ? Fatigant ? Qu'à cela ne tienne, faites une pause avec les interludes publicitaires qui précèdent ou ponctuent chaque chapitre. Mais ne vous y trompez pas : Octave n'est pas heureux. Vous non plus d'ailleurs. Ah, vous ne le saviez pas ? « Vous êtes les produits d'une époque. Non. Trop facile d'incriminer l'époque. Vous êtes des produits tout court. » (p. 256) 99 francs parle de désespoir, de puits sans fond, de non-retour. Certes, il y a du cynisme, mais quasiment sans recul : avoir conscience du mal ne signifie pas vouloir le soigner.

Ce roman, c'est la victoire du name-dropping sur la littérature, c'est un slogan et un clip publicitaire sur plus de 250 pages. Octave/Frédéric Beigbeder nous montre comment la publicité mène le monde et manipule les consommateurs. « L'hédonisme n'est pas un humanisme : c'est du cash-flow. » (p. 20) Rien de très surprenant : il faudrait être somptueusement crétin pour ignorer que la consommation n'est plus la réponse à un besoin, mais la création de désirs inassouvissables. « Pour savoir que l'argent ne fait pas le bonheur, il faut avoir connu les deux : l'argent et le bonheur. » (p. 201 & 202) Si vous voulez savoir ce qui fait le bonheur, ce n'est pas ce roman qui vous le dira. Ne soyez pas triste, reprenez un rail ou faites les courses. Si le ton est volontiers insolent et désabusé, il est de ceux qui m'ennuient et m'agacent. Et, surtout, le message ne me convainc pas : personne n'est obligé de subir la société de consommation et je ne parle pas seulement des pratiques des adeptes de la décroissance.

Le film respecte le découpage du roman, mais propose une fin alternative plus radicale. La ressemblance est troublante entre Jean Dujardin et Frédéric Beigbeder qui fait quelques apparitions. Je m'interroge sur la mention « film familial » en conclusion : l'adaptation cinématographique est plus trash que le livre, ou peut-être l'est-elle autant, mais l'image est plus percutante que le mot. Toujours est-il que le film est une fidèle transcription du roman, mis à part quelques détails. Je pourrais dire que j'ai préféré l'oeuvre de Jan Kounen, mais j'ai surtout apprécié la performance de Jean Dujardin. Globalement, ni le film ni le livre n'emportent mon adhésion.
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Pub Pub, Pub !
La société de consommation a triomphé. Octave travaille dans la Pub, son bras armé… Mais Octave n'en peut plus : les slogans débiles, le management qui ne l'est pas moins… Une seule solution : se faire jeter de sa boite !
Une situation que connaît bien Frédéric Beigbeder, pour s'être fait lui-même virer de la boite de Pub dans laquelle il travaillait, à la sortie du bouquin.

Certes, le propos est intéressant, et pour grande partie, je partage les critiques de Beigbeder sur notre société telle qu'elle est devenue : consommer, produire, consommer, croissance, vendre, créer le besoin plus que d'en satisfaire un autre, bien réel celui-là... Mais, malgré tout, c'est un peu court et on tourne vite en rond…
Un bouquin parsemé de phrases choc style slogan publicitaire, amusant parfois, choquant quelquefois, lu quelques mois après sa sortie en 2000, et quasiment oublié depuis… Une relecture partielle pour alimenter cette chronique n'est pas venue adoucir mon « jugement » : un bouquin bien creux et vain ; superficiel… Très Pub en quelque sorte…
A oublier très vite... Hop, c'est fait…
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Je n'ai pas trop apprécié ce 'créatif' de société publicitaire dont les 13000 euros mensuels lui permettent de se shooter à la coke, de plaquer sa compagne enceinte et de se payer des putes de luxe et qui, en nous révélant les coulisses du milieu croit se racheter une conscience.

C'est l'écriture speedée d'un mec qui a pété un plomb, bourrée d'allusions qui plairaient sans doute à des bobos branchés mais m'ont plutôt donné l'impression de lire lignes après lignes une grille de mots mêlés.
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Quelle bonne surprise! Ce n'est pas que j'en avais contre Beigbeder avant ma lecture, mais le peu que j'avais vu de ses apparitions télévisuelles ne m'avait pas franchement charmée. Je me suis donc lancée dans ce roman avec scepticisme et dans l'idée qu'il allait sans doute franchement m'agacer. Et bien non! Contre toute attente, je n'ai été ni agacée, ni ennuyée mais très agréablement surprise par ce roman déjanté, intelligent et cynique qui dresse un portrait peu glorieux mais très réaliste de notre société de consommation et de marketing à outrance.
Autant grâce à son regard acéré sur le monde que ses qualités de romancier, j'ai vraiment apprécié la plume de Frederic Beigbeder et j'ai pris plaisir à suivre les tristes aventures de ce jeune roi de la pub dans cette jungle commerciale qu'est notre vie de tous les jours. Ce n'est pas mon plus grand coup de coeur littéraire, mais je garde un très bon souvenir de cette lecture!
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Ma boîte à livres, non pas située en ville mais en montagne, au bord d'un précipice, a la bonté de m'apporter à la fois rire et surprise, car elle est bien fournie. A croire que les sauvages sont des gens cultivés et aiment autant poireaux et oignons que la littérature. En ville on se poile moins, on cultive peu.
Alors Freddy, tu divagues et on le sait depuis toujours. Tu as trop d'argent et de talent, tu es beau, et les filles tournent et tombent autour de toi comme des mouches à beaufs.
Et après avoir lu et aimé tes Vacances dans le coma, ma généreuse et chère BAL m'offre 99 francs. Gratuitement. Merci à elle et à toi.
Merci à toi car bien sûr tu m'as fait de nouveau rire et réfléchir, mais épatée par ton savoir sur ce milieu pourri qui s'appelle, pour faire simple, LA PUB.
Ton vocabulaire technique adapté à cette créature nauséeuse et tentaculaire m'a éberluée, car je suis ignare en presque tout, sauf quand il s'agit de donner une appréciation sur quelque création littéraire.
J'aime ton courage à dire les choses telles qu'elles furent et sont toujours. Et si cela fait hurler le bobo de tout bord tant mieux. Si on ne t'aime pas tant mieux aussi, car tu le mérites puisque tu as du talent et que les autres n'en ont pas. Rabâcher toujours les mêmes choses et faire du feelgood sans bons jeux de mots, sans anas, non ce n'est pas marrant. Sans nanas aussi il est impossible d'écrire et de rendre cohérent et intéressant un récit qui se veut contemporain et destiné à un large public - autant que possible des femmes et quelques hommes jaloux aussi. Hommes sweet hommes, cela n'existe presque plus sauf dans les romans. Ceux que tu côtoies ne sont pas gentils. Ce ne sont pas des fils gould.
Alors je te dis encore bravo, parce que tu m'as fait rire et montré combien notre société était dangereuse, sotte, menteuse, pernicieuse, provocatrice, infâme. Et combien les consommateurs étaient stupides, naïfs, moutonneux, bêtes à manger du foin comme les vaches que j'ai croisées quand j'ai trouvé ton livre dans cette boîte à livres. Car les braves bêtes paissent à l'entour.
Frederic tu dois cesser de te droguer et de consommer de l'alcool, même si ces substances te sont bénéfiques et peut être bénévoles en surface. Regarde : naguère (cela veut dire pour celzéceux qui ne savent pas il y a peu de temps), donc en 2023, une nana - ces nanas que tu adores et vénères et à qui tu prêtes d'admirables phrases-chic et choc dans tes récits, tes poétiques nanas à anas sortent de tes livres et t'accusent à présent de viol. Mon petit doigt me dit que tu devrais seulement utiliser les tiens que tu as si habiles et véloces pour écrire, seulement écrire. Tu comprends, Freddy ? Sinon bravo pour ta science avec conscience qui ruine les hommes sans âme.
J'attends une autre surprise de mon agreste boîte à livres.
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Octave travaille dans la pub, et il n'en peut tout simplement plus. Son but ? Se faire virer en jouant au plus con avec les dossiers en cours et la hiérarchie. le problème ? Tout le monde surkiffe toutes les merdes marketing qu'il propose. Et plus il fait de la daube, plus il emmerde le monde, plus les gens applaudissent. Ce livre, c'est sa haine contre la pub, son exutoire, son plan de sortie...

Ça démarre par une description du monde publicitaire dépeint dans un cynisme quasi jouissif, un point de vue précieux et sans tabou sur un univers bien spécial dont on peut plus ou moins se douter sans pourtant jamais le toucher vraiment du doigt ; un univers fait pour se foutre tous les jours ouvertement de la gueule du consommateur lambda. C'est franchement trash, et dieu que c'est bon ! Quantité de formulations font mouche, trouent le cerveau bien profond en mode trépanation. C'est blindé d'évidences et de réflexions logiques, mais c'est vachement bien foutu.
Mais très vite, et plus particulièrement dès lors qu'on touche à la vie privée d'Octave, ses malheurs avec Sophie (ah ah) et surtout le meurtre de la vieille, sorti de nulle part, et qu'ainsi la pub, objet de ce livre, n'est plus au centre de ce dernier, cette exécution en règle perd clairement son charme, le personnage principal se concentrant sur des aspects trop annexes au prétexte de lecture et d'écriture qui nous réunit. En bref, dès que ça sort du cadre de la pub, le récit devient très moyen.
La construction en six parties basées sur les pronoms personnels sujet et conditionnant le style d'écriture et le point de vue narratif est pourtant très intéressante et originale, mais elle perd incontestablement elle aussi en puissance dès qu'on sort du cadre insolent du thème. le découpage en paragraphes courts peut quant à lui se révéler souvent simpliste et réducteur avec certaines phrases moralistico-prophétiques supposément révélatrices de foudroyantes vérités mais qui manquent de nuances voire de réelles ambitions, surtout que tout le monde les connaît plus ou moins déjà. En réalité, ça détonne vraiment avec le reste très choc.
Il est également intéressant de constater que seule une portion de marques a vu son nom changer, avec au premier plan Madone, qui fait bien évidemment référence à Danone. le pastiche est payant, ça fonctionne sans soucis. L'un des intérêts de ce bouquin, c'est d'y retrouver nombre de campagnes de pub connues de produits connus aux slogans connus qui nous ont violé le cerveau pendant des années, et qui pour certaines sont encore d'actualité. Certaines effectivement frôlent le génie marketing et il est passionnant de les décortiquer.
La fin est relativement décevante vu le début enflammé dans la critique pure et dure. Un gémissement, une fiction solaire à l'intérêt minime, totalement sortie de nulle part et sans aucun rapport avec le reste. Une partie déconnectée, loin de tout réel symbolisme. on sent l'auteur embourbé dans son affaire.
En vérité, il faudrait presque arrêter sa lecture en plein milieu pour ne garder que le meilleur, quitte à ne pas savoir où ça nous mène (mais vu que le roman finit vraiment en queue de poisson, c'est pas vraiment un problème).
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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ça faisait déjà un bon moment que je voulais lire un Beigbeder. il as toujours été un personnage fascinant, assez charismatique qui à chacune de ses interventions télé me captivais totalement. J'ai donc tout d'abord vu le film, une première approche, j'ai enfin lu le bouquin... Bref, retour au livre !!

J'ai ouvert ce bouquin, j'étais sûr qu'il allait me plaire (une intuition ;) ) En effet, au cinquième chapitre du "Je" j'en étais déjà à : "Hum, c'est bien. Moi j'aime bien." Je me suis ensuite demander si dans ce cher Octave qu'on se plait à détester, si on pouvais retrouver un peu de l'auteur (J'avoue ne pas mettre renseigné pour deux rond !) Cet Octave... Je ne pense même pas être arrivé à le détester finalement ce "gentil qui se fait passer pour un méchant" m'as même inspiré de la sympathie. Parce que sous sa carapace de gros lourd, aux manière plus de dégradantes, j'ai quand même réussit à percevoir quelque sentiments à fleur de peau qui ont finit par le rendre humain.

J'ai trouvé le chapitre du "Tu", un peu accusateur en même temps, c'était certainement le but. C'est d'ailleurs pour ça que ce livre m'as transporté ! L'idée qu'on me parle à moi et moi seule qu'on ai envie de faire bouillir ces particules en moi qui me rendent folle de rage devant une société qui deviens "à vendre". Sur ce j'en déduis; que j'aime surement qu'on m'énerve, qu'on m'attaque ! Un petit penchant Sadomazolivre...
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Je n'aime pas rester sur une mauvaise impression..

Beigbeder m'inspirait plutôt de l'indifférence teintée d'agacement. La rencontre avec le personnage lors d'un Salon du livre m'a confirmé mes suppositions. : un personnage très antipathique, irrespectueux des horaires, avec des "petits caprices de diva".
Lorsqu'une amie réorganisait sa bibliothèque, 99 francs est "tombé"du lot "à garder" et je l'ai récupéré comme un défi: juger l'oeuvre en faisant abstraction de son auteur.

Mission totalement impossible car dès les premiers mots je ne peux m'empêcher de l'imaginer en train d'écrire ces lignes ou de les débiter comme une lecture publique. Son écriture ressemble vraiment au personnage qu'il s'est crée, auto-suffisante, vide et arrogante.

Dans ce roman il a abordé le monde de la pub mais il aurait pu tout aussi bien parler de théologie ou de jardinage, car le thème n'est qu'un prétexte pour étaler sa "verve", ses aphorismes pathétiquement mis les uns après les autres… et sa pseudo-culture Voici/Gala . Clichés, caricatures…
Au bout de 150 pages de pur égocentrisme je décide de stopper cette mascarade qui agresse mes sens aiguisés de lectrice avec une PAL de qualité en attente...

Les exceptions font parfois la règle, mais ici la première impression était définitivement la bonne!

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