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3,06

sur 1137 notes
Bon, je vais faire vite, de même que l'auteur.
Premier point : le livre se lit vite et bien, les histoires sont drôles et originales. ça vaut déjà une étoile.
Deuxio, et on va passer au réquisitoire : un style pompeux qui se veut à la fois lyrique et vulgaire, une apologie de tous les vices (sexe, drogue et j'en passe ...) fond de ce livre une "oeuvre" profondément affligeante consternante et blasphématoire (je précise que je ne suis pas religieux, loin de la, mais le gars chie clairement sur ce qui fait d'un grand homme un grand homme, à savoir respect de soi, exemplarité (surtout quand on est un auteur "populaire" au sens de vulgarisé (et vulgaire), ou encore réfléchit et intelligent, entre autres. Parce que l'instruction est un chose (que Fred n'oublie jamais de mettre en avant avec ses références à deux balles toutes les deux lignes (sans mauvais jeu de mots), mais l'intelligence en est une autre et je crois que ce mec en est totalement dépourvu.
Tout ça pour dire que Beigbeder c'est un peu le type né avec une cuillière en or dans le cul qui a trouvé un sens à sa vie en se shootant la gueule h24 et en sautant des putains dans les coins les plus malfamés du monde. le gars a juste percé dans l'écriture parce qu'il avait un nom (comme tant d'autres "artistes" enfants de stars), et sa rhétorique est à l'image de sa bêtise.
Bon allez j'ajoute une deuxième étoile parce que j'ai un peu d'empathie pour le type et qu'il aura eu le mérite de me faire marrer même si je me demande parfois si j'aurai pas mieux fait de pleurer ...
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💊 C'est l'histoire de petites nouvelles enchaînées les unes derrière les autres, menées par un petit locomotif qui fait « Tchou tchou, allez les wagonettes (prenons quelques libertés et admettons que dans ce monde, la grammaire est une notion abstraite et subjective), suivez-moi. »

« Où va-t-on ? »S'écrient ces dernières, apeurées du dessein que leur réserve cet étrange mécanisme qui ne cesse de fumer.

« A l'aventure, pardi!!!! Je vous emmène plus haut que la lune dans le ciel, dans le plus profond des océans aux abysses interminables, je vais vous faire découvrir un parcours incroyable, j'emporte avec nous tous les joujoux youhou, toute la coco oh oh, les confettis youpi, on va voir la vie en couleurs les filles ! Notre devise dès à présent ? L'ecsta, y a pas plus extra!!»

Moi, jeune lectrice toujours tentée par la nouveauté, me suis accrochée à ces wagons, que dis-je, j'ai couru, yeux fermés, j'ai pense à mes cours d'EPS de collège (Est-ce à cela que ça que sert un cours d'EPS ? Se fatiguer, s'épuiser physiquement à l'âge de 14 ans pour, des années plus tard, courir mentalement après des trains qui n'existent pas? le savez-nous ? le savons-vous ?) et j'ai fait des grandes enjambées, fallait surtout pas rater ça, et plouf ! Je me suis jetée dans l'aventure ! Tchoutchouuuuuuu!

(Attention chute)

Sauf que le locomotif n'a jamais démarré. Pas de tchoutchou
Pas de folie
Pas d'aventure
Nada,
Nada;
Nada.

Morale de l'histoire?

(Attention morale)

A moins d'être complètement ivre,
A moins de peut-être le vivre,
Pour moi, l'ecsta,
C'est vraiment pas la joie.


💊 Comprenez ... snif 🙃
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Avec ou sans ecstasy, mes expériences de lecture avec Frederic Beigbeder sont assez contrastées, soit j'apprécie (Windows on the world, 99 francs) soit la vacuité du propos et l'auto-satisfaction qui perce sous la fausse modestie me font tomber le livre des mains.
Cette fois-ci c'est pareil, certaines nouvelles m'ont plu, L'homme qui regardait les femmes, 1 par exemple. En revanche d'autres comme le Plus Grand Ecrivain Français Vivant sont, en ce qui me concerne, vides et inintéressantes.
Mais dans l'ensemble, tout cela est très moyen....
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BOF
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Si une amie ne m'avait pas conseillé et offert ce recueil de nouvelles de Frédéric Beigbeder, il est probable que je ne l'aurais jamais lu et aurais continué mon chemin littéraire sans tenir compte de lui. Finalement, tout en sachant que je n'en garderai pas un souvenir fort, j'ai apprécié découvrir ces textes et cet auteur que je connaissais si peu.

Comme l'indique le titre, le thème commun de ces nouvelles est l'ecstasy, que ce soit les effets qu'elle provoque ou les causes qui amènent à vouloir l'essayer. le milieu dans lequel se déroulent les intrigues est également le même, à peu de choses près, dans tous les textes : les boîtes de nuit, les soirées de jeunes gens riches et oisifs et les bars (à putes ou simples débits de boisson) notamment. Une fois ce cadre posé, les textes se déploient chacun à leur manière, dans des tons narratifs parfois résolument différents, des jeux de mots au dramatico-pathétique, en passant par le désabusé/lucide, l'ironique et l'humoristique. Cette diversité est à la fois l'atout de ce recueil (l'effet de lassitude est évité, et l'auteur fait preuve de maîtrise littéraire dans plusieurs genres) et le piège dans lequel il tombe (à force de se différencier, les textes en deviennent inégaux au niveau qualitatif)

Enfin, si je devais retenir quelques nouvelles, je citerais entre autres la première, Spleen à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle, qui joue sur les sons de la langue et pose un regard neuf sur le monde à travers toutes les questions posées : entre Queneau (dans ses Exercices de style) et Voltaire (avec son Candide) en quelque sorte. Ce second aspect se retrouve également dans les deux parties de L'homme qui regardait les femmes et Manuscrit trouvé à Saint-Germain-des-Prés qui, sur deux modes différents, sont une critique corrosive de la société actuelle. le jour où j'ai plu aux filles m'a fait sourire par sa chute inattendue et très bien amenée en à peine quelques pages, de même que La première nouvelle d'« Easy Reading ».
Lien : http://minoualu.blogspot.com..
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Livre très mal rédigé et qui ne présente aucun intérêt. J'ai perdu mon temps en lisant ce ramassis d'insanités.
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Dans ce recueil Frédéric Beighbeder nous livre quatorze nouvelles écrites entre 1990 et 1999, "sous ecstasy".
Ces nouvelles sont courtes, se lisent aisément, l'écriture est fluide, des histoires plutôt salaces sans trop de mots crus, un mélange de burlesque et de pathétique...
Personnellement, mes représentations sur cette drogue aidant, même si l'ensemble est plutôt délirant je m'attendais à quelque chose de plus "psychédélique", à voyager, hors la plupart de ces nouvelles m'ont plus fait penser à des sortes de rêves, des introspections un peu morbides, des fantasmes, des divagations... un peu décue donc mais par curiosité je lirais volontiers un autre roman du même auteur.
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Ce fut mon premier livre de Frédéric Beigbeder et cela ne m'a pas du tout donné envie de réitérer mon envie de lire cet auteur avec un autre titre....
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C'est cinglant, mordant, un peu dég. Mais tellement jouissif. Un mini Trainspotting à la française et un peu plus bourge. MIAM.
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Je n'ai pas aimé, mais alors pas aimé du tout.
Après 99 frcs que j'avais beaucoup aimé, sa suite (au secours pardon), qui m'avait bien déçue, celui-ci m'a irritée : prétentieux, plat, complaisant (souvent le cas, mais là sans charme)... Beurk. Ca m'a dégoûtée de Beigbeder !
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