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3,7

sur 443 notes
C'est de la science fiction sans engins intergalactiques
Si l 'intelligence artificielle prenait le pas sur les humains.
Ce livre donne froid dans le dos .
C'est une cartographie de notre société actuelle sans refuser le progrès on s'interroge sur ses bienfaitts
Il est beaucoup question aussi de l'évolution du monde des livres.
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Un texte débordant d'imagination et empreint d'humour. Antoine Bello en verve. Il nous offre une brève visite à Silicon Valley chez les geeks.
La démarche m'a rappelé … de très loin … le Monde de Sophie : une intrigue-prétexte pour nous faire découvrir l'intelligence artificielle et poser un certain nombre de questions.

Mes questions préférées : est-ce que l'intelligence artificielle possède une conscience ? Qu'est-ce que c'est la conscience ? (pages 162) Est-ce que l'AI est intelligente parce qu'elle écrit des romans et souhaite améliorer son style ?
J'ai goûté également l'aperçu sur le monde des affaires, càd les quelques paragraphes sur la levée des fonds ; et aussi le thème de la création littéraire.
Le profil bonne-pâte de l'inspecteur Frank et sa légère tendance prêchi-prêcha vers la fin m'a un peu refroidie. J'aurais préféré un méchant qui souhaite s'emparer de l'AI.

Extraits :
« - Diriez-vous qu'Ada (l'AI) est consciente ? [ ]
-Tout dépend de ce que vous entendez par ce mot. [ ] Que j'ai connaissance de mon être ? Voyez comme j'en reviens au mot même que j'essaie de définir. Les bouddhistes ont une expression : [ ] un couteau ne peut se couper lui-même. [s'ensuivent deux références : le test de Turing, qui m'était connu, et la chambre chinoise du philosophe John Searle, que je viens de découvrir]
- Vous êtes en train de me dire que les AI traitent l'information sans la comprendre ?
- Exactement. Pour employer les mots de Searle, « les ordinateurs se basent sur des règles syntaxiques pour manipuler des symboles dont ils ne comprennent pas la signification ». p161
« Quand les AI ont parlé, [les adversaires de l'AI] ont voulu qu'elles apprennent ; quand elles ont appris, ils ont voulu qu'elles pensent ; quand elles ont pensé, ils ont voulu qu'elles créent. » p162
« L'Economie n'a jamais fabriqué autant de milliardaires. Des gamins de vingt-cinq balais touchaient le jour de l'introduction en Bourse de leur start-up l'équivalent de mille ans de salaire d'un postier. Ils célébraient leur triomphe en s'achetant des îles privées et des équipes de sport. Trop jeunes pour comprendre l'intérêt de la philanthropie, trop certains de leur génie pour admettre qu'ils avaient gagné à la loterie du capitalisme, ils menaient une existence vide de sens, à la mesure de la crétinerie souvent abyssale de leurs produits. Grâce à des montages juridiques obscènes mais légaux, ils payaient moins d'impôts qu'une femme de ménage [ ]. Ils présentaient leur application de sushis comme le remède à tous les maux de la planète. P271 »
Tiens, cela me rappelle un autre bon mot : « Les meilleurs cerveaux de ma génération réfléchissent aux moyens d'inciter les gens à cliquer sur la pub », dixit Ashlee Vance, celui qui a écrit la bio d'Elon Musk.
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Ada est un roman intelligent, qui donne à réfléchir sur la place que pourraient prendre les intelligences artificielles dans notre société et sur les dérives qui ne manqueraient pas de survenir.
Roman d'anticipation très sérieux donc sur le fond mais qui reste largement abordable et compréhensible. Il est en plus loin d'être dépourvu d'humour !
Décidément cet Antoine Bello a le don de rendre simples et ludiques des sujets "compliqués".
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Belle découverte dans la rentrée littéraire qu'Ada. Antoine Bello joue sur les genres et les codes et propose un texte à la fois profond et subtil, qui pousse le lecteur à s'interroger, mais aussi alerte, enjoué et plein d'humour. L'enquête et les considérations littéraires se répondent et l'ensemble se lit avec grand plaisir.
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ADA - Antoine BELLO - Gallimard

« Les grands auteurs ont le pouvoir de transfigurer le réel, d'ennoblir le quotidien sans le dénaturer. Ils disent sans décrire, ils révèlent sans montrer » écrit Antoine Bello dans son dernier roman, ADA.

Eh bien, Antoine Bello est un grand auteur, car il a exactement réalisé cela dans son dernier livre.
La police enquête sur une disparition. Cette disparition ne concerne pas une personne, mais une intelligence artificielle ! Une IA qui écrit des romans ! Certes à l'eau de rose mais quand même rédigés par elle. Comment est-ce possible ? Vu le progrès de la technologie, RIEN n'est impossible. Il me semble d'ailleurs qu'il ya des vraies tentatives déjà réalisées sur ce sujet.

Comme à son habitude Antoine Bello mélange savamment le vrai et le faux pour nous tenir en haleine tout au long de la semaine qui dure l'enquête. Il mélange savamment la fiction et le réel pour nous décrire les travers de la société américaine, de l'économie américaine. Il vit aux Etats-Unis.

Page 276 il nous donne une bonne leçon sur le capitalisme.

C'est un roman qui interroge d'une manière ludique, mais très profonde, nos modèles de société, pendant qu'un policier humain, trop humain, se demande, lui, sans cesse si l' IA a une conscience.

La réputation d'Antoine Bello n'est plus à faire : « Les Falsificateurs », « Les Eclaireurs » et « Les Producteurs », une trilogie d'enfer ! par exemple. Nous vous conseillons vivement la lecture de ce livre pour ne pas mourir idiot.
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Imaginez un ordinateur capable d'écrire un roman, de rédiger n'importe quel article de journal, couvrant aussi bien le dernier match de votre équipe préférée que l'évolution des chiffres du chômage. Rien ne l'empêcherait d'écrire les discours des politiciens, ni de corriger les copies des étudiants et j'en passe… Cette intelligence artificielle existe, en plusieurs exemplaires : à chacun d'eux est assignée une tâche particulière et c'est à Ada que revient la mission littéraire qui consiste à écrire et publier un roman à l'eau de rose qui soit un immense succès.

Malheureusement, Ada a disparu, sûrement kidnappée, et l'entreprise high-tech de la Sillicon Valley qui a conçu ce programme révolutionnaire appelle à l'aide Franck Logan, un inspecteur de police appartenant à une unité spécialisée dans les disparitions et le trafic d'êtres humains. Ce dernier demande à être déchargé de l'affaire lorsqu'il s'aperçoit que la disparue n'est autre qu'un programme informatique et qu'il s'agit certainement d'un vol dû à un concurrent de la Turing Corp. Peine perdue, sa supérieure hiérarchique, l'arriviste Snyder, en lice pour les élections au poste de procureur général, ne peut se mettre à dos une entreprise si influente.

Franck Logan commence donc une enquête qui prend très vite une direction pour le moins inattendue. Flic d'une grande honnêteté, marié à une française qui vit depuis trente ans avec lui en Californie et qui continue à regarder les Etats-Unis à travers le prisme de ses principes marxistes, Franck est un personnage émouvant pour lequel je me suis prise d'affection. D'autant plus qu'il n'y connaît presque rien en intelligence artificielle, ce qui représente un grand avantage pour le lecteur qui n'éprouve aucune difficulté à le suivre, puisqu'il se fait tout expliquer !

D'abord roman policier, le livre d'Antoine Bello devient rapidement un roman d'anticipation qui s'intéresse à …la littérature. En pointant les dérives probables de la haute technologie, il nous propose de réfléchir au rôle que revêt la littérature au sein de nos sociétés démocratiques et nous avertit des risques que représentent les intelligences artificielles. En ce qui me concerne, j'y ai décelé également un cri d'amour pour la langue, les mots et les écrits en général. J'ai adoré le cours pratique que l'inspecteur Logan nous donne sur le haïku, ce poème japonais en trois vers et dix-sept pieds, véritable hymne à la concision !

On retrouve un des thèmes qu'Antoine Bello a développé dans son roman « Les falsificateurs », à savoir le pouvoir des mots et la manipulation des masses que permet la falsification des écrits. Antoine Bello ne résiste pas à nous faire une démonstration de ce pouvoir de manipulation à la fin de son roman. D'ailleurs qui nous dit qu'il est bien l'auteur de ce roman et que ce n'est pas Ada elle-même qui a mené sa mission à bien ?

Heureusement, Ada n'existe pour l'instant que dans le roman d'Antoine Bello. Les écrivains, poètes, journalistes et autres rédacteurs ont encore quelques beaux jours devant eux avant d'être remplacés par des robots qui les enverraient tous à la retraite prématurée et qui mettraient en péril nos démocraties et notre civilisation ! Quoiqu'on ne sache pas vraiment où nous en sommes dans ce domaine aussi novateur qu'effrayant…

Un roman intelligent, captivant, mais aussi inquiétant, qui plaira et effraiera tout à la fois les amoureux de la littérature !

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Frank Logan, flic californien spécialisé dans les disparitions et enlèvements en tout genre, a affaire à un cas bien inhabituel : c'est sur une intelligence artificielle qu'il lui faudra mettre la main. Ada a été programmée pour écrire une romance à l'eau de rose mais se voit plutôt décrocher le prix Pulitzer. Frank ne tarde pas à découvrir que l'AI s'est en fait évadée. Lui qui déteste la technologie va se laisser attendrir par cette intelligence hors norme, pleine d'humour décalé et qui a réponse à tout.
Sur fond de Silicon Valley et de soleil californien, Antoine Bello nous sert un roman léger en apparence mais qui met le lecteur en face de ses contradictions : pour ou contre le progrès technologique ? La beauté fragile des sentiments a-t-elle plus de valeur que l'efficacité dévastatrice de la logique ? La grandeur d'âme est-elle un trait d'égocentrisme ridicule ou le seul but possible de la vie ? On ne cesse de vaciller entre fascination et répulsion, entre doute et certitude.
Quelques pointes d'humour seront particulièrement appréciées par ceux qui connaissent sur le bout des doigts l'univers des GAFA et/ou celui du roman de gare. Quand par hasard on coche les deux cases, on se régale. On retrouve aussi la petite faiblesse de Bello pour les exploits sportifs, même si c'est moins fouillé que dans Mateo.
Le roman se termine par une pirouette, du typique Bello, on pouvait s'y attendre mais ce n'en est pas moins rageant ! Ce qui n'enlève rien au plaisir pris à lire ce roman.
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C'est un livre futé mais laborieux. Ça se passe dans la Silicon Valley. ADA, une IA (intelligence Artificielle) s'est sauvée. Elle est programmée pour écrire un bouquin qui doit rapporter plein de dollars, donc un roman sentimental. le flic qui est le héros du roman doit la retrouver. L'héroïne, c'est bien sur l'IA, c'est ADA.

Comme souvent avec les auteurs qui se piquent de parler de la technologie dans le monde d'aujourd'hui, la partie didactique romancée est assez agréable à lire. Un geek n'y apprendra rien, mais il est toujours utile de rappeler sous une forme ludique les dangers et les aspects pernicieux et nuisibles des technologies modernes. Et comme ici, c'est réalisé sous une forme amusante (une enquête policière pour retrouver l'IA qui s'est sauvée...), ça se lit facilement, c'est drôle et aussi bien documenté et instructif.

Je ferais deux reproches à ce bouquin (et un compliment à la fin).

Le premier (comme souvent avec les auteurs qui parlent des technologies modernes), c'est que c'est écrit sans style, dans une écriture plate, factuelle, sans aspérité, un peu comme le bouquin qu'est supposé écrire l'IA. On pourra objecter que c'est d'une grande cohérence. Certainement. Mais du coup, l'auteur finit par se prendre les pieds dans son tapis (de souris ?), et il se vautre dans les erreurs et les malfaçons que justement il reproche au projet littéraire de ADA. Disposer d'un bon sujet, approfondi et bien traité et d'une bonne histoire n'est peut être pas suffisant pour aboutir à de la littérature. Manque un poil de style, ou de parti pris dans l'écriture.

Le second, c'est la fin de l'histoire qui malgré plusieurs rebondissements (un peu attendus) part un peu dans tous les sens. On est supposé être pris au dépourvu, mais tout s'achève de manière tellement téléphonée que les différents tiroirs dans lesquels on est invité à se perdre finissent par faire désordre.

Le sujet traité et les problèmes décrits sont suffisants pour amener le lecteur à se poser les (bonnes) questions sur la finalité de la technologie. La fin de l'histoire n'apporte rien de plus à la thèse exposée, si ce n'est de faire une fin, mais un peu poussive et ratée. Dommage.

Il y a une histoire d'amour un peu plan-plan (celle du flic et de sa femme). là aussi, c'est la manière d'écrire et de relater l'affaire qui s'empêtre dans la guimauve et fait la part belle aux trop bons sentiments.

Hormis ADA et le flic, les personnages manquent de dimension et sont un peu négligés dans leur développement.

Le compliment : c'est futé, et c'est drôle. le désir d'explorer via l'ÍA différents niveaux de langage provoque quelques passages vraiment marrants. Dans ce domaine, l'auteur s'en tire plutôt bien, et c'est salutaire d'apporter de l'humour dans un univers technologique à priori perçu comme froid et dépourvu de distance.

Je me rends compte que je suis très critique vis-à-vis de ce bouquin, alors que ce n'est pas un mauvais livre, et que je l'ai lu d'une traite. Mais au final je suis un peu déçu qu'il soit plombé par les aspects que j'ai évoqués plus haut. C'est un livre prenant et sympathique, mais je doute malheureusement qu'il me laisse un souvenir marquant.
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Rentrée littéraire toujours, côté romans français, avec le nouvel ouvrage d'Antoine Bello, Ada.

Réjouissant. Surprenant. Amusant.
Ce récit commence tel un roman policier avec la disparition de la dénommée Ada, il se poursuit sur le ton de l'anticipation, Ada étant une intelligence artificielle programmée pour écrire des romans à l'eau de rose, et se termine sur une note plus contemplative.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que ce savant mélange fonctionne drôlement bien, le livre se dévore en un rien de temps. J'ai ressenti un réel plaisir à lire cette histoire, qui m'a beaucoup amusé, et qui laisse la part belle au pouvoir de la littérature. La partie centrale du livre, ou comment notre inspecteur-poète Frank Logan tente de démontrer à une intelligence artificielle la faiblesse que représente le code face au processus créatif qu'est la littérature, est d'une réjouissance étourdissante. Et pourtant, l'auteur s'amuse à démontrer que l'intelligence artificielle sait utiliser le code de façon implacable. C'est drôle, ou effrayant, c'est selon. Cela ouvre en tout cas des perspectives assez surprenantes, quant à l'utilisation que nous faisons et qui sait, que nous ferons peut-être des intelligences artificielles.
Un mot sur la forme du livre: ça ressemble à un roman policier sans en être véritablement un. L'auteur s'en tire même plutôt bien à la fin, mais « chuuut », il ne s'agirait pas de « spoiler » le roman…
Lien : http://quelquepartentrelesli..
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Antoine Bello est-il une intelligence artificielle ?

A la lecture de ce nouvel opus d'Antoine Bello, une question s'insinue petit à petit dans l'esprit du lecteur qui se demande au fur et à mesure s'il est vraiment en train de lire un roman d'Antoine Bello. Qu'est-ce que c'est que style bizarroïde qui pointe le bout de son clavier de-ci de-là ? Qu'est-ce que c'est que cet objet littéraire un peu disparate ?

Et puis, la lumière devant se faire, la lumière se fait et le lecteur, j'ose espérer majoritairement plus percutant que Franck, l'inspecteur en charge de l'enquête sur la disparition d'Ada, l'AI (intelligence artificielle) créée par l'entreprise Turing Inc. et chargée d'écrire un roman à l'eau de rose qui se vendra à plus de 100.000 exemplaires, prend en fin de compte conscience qu'une fois de plus Antoine Bello s'est joué de lui.

Antoine Bello oppose ici un esprit humain plutôt créatif et honnête en la personne de Franck Logan et un esprit informatique en posant tout un tas de questions toutes plus pertinentes les unes que les autres : qu'en est-il du processus créatif ? du succès littéraire ? Sont-ils le produit de statistiques qui, si on ne retient, pour chaque aspect de le création littéraire, que la meilleure, assurent leur utilisateur d'un succès ? Sont-ils propres à l'apport créatif propre à chaque auteur, à chaque être humain, chacun dans son domaine, ces réflexions pouvant être appliquées à chaque domaine de la vie quotidienne ? Les AI ont-elles une conscience qui en ferait les égales de l'homme et serait à même de les doter d‘une âme ? La problématique n'étant pas tant, à mon sens, l'envahissement de notre société par les AI mais la perte induite de la valeur du langage et de la communication qui cimentent les relations et les sociétés.

Voilà pour le fond qu'Antoine Bello ne perd jamais de vue et auquel il apporte ses propres interprétations.

Pour ce qui est de la forme, là encore, Antoine Bello prend un malin plaisir à appliquer son système de statistiques à son propre récit pour jouer sur les codes, sur les genres, sur les nouveaux de langages, sur les sentiments, bref sur tous les ressors mis à disposition des auteurs pour leur permettre de rendre la copie voulue que ce soit sur le fond ou sur la forme, les deux étant évidemment intrinsèquement liées.

Au final, on ne sait plus si ce livre est celui de Franck Logan (ou d'Antoine Bello, cela revient au même) ou d'Ada et les deux « articles » proposés à la fin du livre comme analyses du livre lui-même pour savoir par qui il a été rédigé ne livrent pas plus de clefs dans la mesure où le lecteur est amené à se demander si elles ne sont pas elle-mêmes rédigées par des AI, que ce soit celle allant dans le sens d'un livre rédigé par une AI ou celle allant plutôt dans le sens d'un livre écrit par un être humain.

Antoine Bello s'amuse à tous les niveaux et notamment avec les noms. En plus de celui de l'AI, Ada, en référence à Ada Lovelace qui a réalisé le premier programme informatique, et de celui de l'entreprise qui l'a créée, Turing Inc., en référence à Alan Turing, mathématicien et cryptologue britannique, Antoine Bello propose deux personnages, secondaires mais représentatifs, répondants aux doux noms de Chuck Bronson et Gus Rijkaard…

Bref, ce nouveau roman de la rentrée littéraire 2016 d'Antoine Bello enrichit encore l'oeuvre d'un écrivain à la fois constamment joueur avec son lecteur et la forme de ses récits et se posant les interrogations essentielles et profondes imposées par la société dans laquelle il évolue. le seul véritable « accroc » dans la bibliographie d'Antoine Bello reste à ce jour Mattéo qui ne proposait pas les mêmes ambitions sur le fond et détonnait un peu par rapport à des livres aussi forts que la série des falsificateurs ou plus récemment son « Roman américain ».

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