AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,27

sur 88 notes
5
6 avis
4
9 avis
3
14 avis
2
0 avis
1
1 avis
Ma mère, la honte ! de Hubert Ben Kemoun est un roman jeunesse emprunté à la bibliothèque numérique.
Lorsque la mère de Mélanie, femme de ménage dans un musée, jette par erreur une oeuvre d'art mondialement connue à la poubelle, leur vie à toutes les deux bascule. Cette méprise déclenche un chaos total, et pour la mère et la fille, très vite, c'est l'enfer ! Mélanie pensait que les choses allaient s'arranger, mais à l'ère des réseaux sociaux... elle se trompait...
Ma mère, la honte ! de Hubert Ben Kemoun est un roman qui s'est librement inspiré d'un fait divers : une femme de ménage italienne a réellement mis à la poubelle une oeuvre d'art contemporain, pensant qu'il s'agissait de détritus ! Méprise qui pourrait encore arriver, soit dit en passant, pour les personnes n'y connaissait rien à ce genre d'art !
J'ai beaucoup aimé le personnage de cette femme de ménage qui ne comprend pas ce qui lui arrive car elle a simplement fait son travail ! Mais Internet est là, qui veille, et qui n'hésite pas à harceler de braves gens, profitant de leurs erreurs pour leur renvoyer en pleine face. La mère et la fille vont devoir affronter la haine des "haïters", ces personnes qui déferlent leur haine sur les réseaux sociaux et les forums. Mélanie ne comprend pas du tout ce qui lui arrive ! Son petit ami devient odieux, les gens la regardent de travers, qu'est ce que c'est compliqué tout ça.
L'histoire est bien ficelé, c'est intéressant et j'ai bien aimé ce roman jeunesse, qui est d'actualité et montre bien comment sont les gens sur les réseaux sociaux et le malaise qui en découle pour les personnes concernées par cette méchanceté.
Seul bémol, j'ai trouvé la fin un peu rapide, c'est dommage.
Ma note : 4 étoiles.
Commenter  J’apprécie          230
Lorsque la mère de Mélanie confond la dernière oeuvre du maître de l'art contemporain avec des déchets et met l'ensemble à la poubelle, la honte s'abat sur elle et sur sa fille.

Elles deviennent vite infréquentables et les journaux dévoilent au grand jour la terrible méprise. Surtout que la petite ville espérait vraiment relancer sa renommée avec cette installation jugée exceptionnelle.

Mélanie est d'abord surprise par l'ampleur que prend cet incident avant de voir retomber sur elle les effets. C'est alors que sa mère décroche, que la jeune fille va tenter de contacter l'artiste...

Un roman original car il évoque autant la conception de l'art et la vanité que le fossé qui peut exister entre l'art contemporain et les gens ordinaires. Cependant, c'est bien le thème de la désignation d'un coupable par une population qui est au centre du livre.

A lire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
Commenter  J’apprécie          210
D'une écriture vive l'auteur nous emporte dans cette histoire ou l'on peut s'identifier à Mélanie, ado de 13 ans qui doit subir - par ricochet - le drame qui terrasse sa mère. Celle-ci a en effet jeté une oeuvre d'art qui ressemblait plus à un amoncellement de déchets... Enfin bref à la poubelle ce " chaos". Après tout c'est son boulot nettoyer.
Toute la première partie se lit avec délectation , Hubert Ben Kemoun sait penser ado et analyser les travers de notre société où l'on a vite fait de juger et de moquer...
La suite m'a moins convaincue....La changement d'attitude du petit copain, la fin un peu invraisemblable.
Ma mère la honte est un roman qui claque comme ce titre, qui donne envie de le découvrir. A lire de toute urgence.
Commenter  J’apprécie          180
La jeune Mélanie raconte comment sa mère, femme de ménage dans un musée d'art contemporain fait la une de l'actualité en mettant à la poubelle une oeuvre d'art qui ressemblait à un tas d'ordures. Tout comme sa mère, elle verra sa réputation ternie, en particulier sur les réseaux sociaux. Ce roman plaira sans doute aux jeunes adolescentes, mais à mon sens, il se termine trop bien.

Ma compagne avait attitré mon attention sur ce livre rencontré par hasard à la bibliothèque parce que le titre et la présentation des personnages sur la quatrième de couverture l'avait fait penser à certaines personnes de notre entourage. Pour rire, nous avons eu envie de lire le livre, histoire de voir jusqu'où nous pourrions pousser le parallèle (pas bien loin, finalement).

La narratrice est une jeune adolescente et c'est aux jeunes adolescentes que ce livre pourrait plaire (au risque d'être victimes de stéréotypes, nous n'avons pas l'impression que les jeunes garçons accrocheraient aussi bien).

Le texte est fluide et rythmé . Un adulte le lit assez rapidement, un jeune devrait y prendre plaisir.

Le thème de déterminer la nature des oeuvres d'art, sujet de discussion sans fin, lance l'histoire. Il fera sans doute sourire les jeunes lectrices, mais probablement sans titiller leur curiosité davantage. La suite nous a paru plus intéressante pour un jeune public: les conséquences de jugements hâtifs et l'atteinte injustifiée à la réputation. L'histoire montre des conséquences graves, que je vous laisse découvrir. Mais ma compagne et moi étions d'accord sur le fait que ces conséquences étaient beaucoup trop diluées dans l'eau de rose. Certes, il ne faut pas risquer de traumatiser ces petites têtes blondes en leur montrant des images trop cauchemardesques, mais ici, on est dans l'excès contraire: tout se termine bien, comme par magie, de manière finalement invraisemblable. le mal qui a été fait par ceux qui atteignent à la réputation est tellement vite réparé qu'on n'a pas le temps d'en mesurer la gravité, ce qui est regrettable. de plus, les méchants ne sont pas punis. L'auteur se contente de conclure en plongeant les agressés dans le bonheur. Certes, cela donne foi en une certaine justice. Mais l'un dans l'autre, cette présentation minimise la gravité du mal qui a été fait.

Pour le même public, on aurait probablement pû traiter le même thème sans un tel excès de rose, tout en gardant l'issue positive. Et même sans se préoccuper de faire passer des messages, c'est vraiment fort rose, pour autant que je parvienne à me mettre dans la peau d'une jeune adolescente. ;-)
Commenter  J’apprécie          164
La situation de départ m'a beaucoup plu. D'une part car il s'agit d'un fait réel, une histoire inspirée des mésaventures d'une femme italienne, d'autre part car je suis complètement hermétique à l'art contemporain. Ainsi, je me suis totalement identifiée à la mère de l'héroïne. C'est le genre de grosse gaffe que j'aurai pu commettre et j'en ai bien souri.

Alors voilà, la mère de Mélanie est divorcée, élève seule sa fille de 14 ans, prend sa vie en main, refait des études et pour ne dépendre de personne, fait le ménage dans le musée de sa ville pour payer ses factures. Un jour, Mélanie rentre du collège et trouve sa mère complètement effondrée, anéantie en larmes. Elle est inconsolable et n'arrive même pas à expliquer à sa fille ses malheurs. Très vite Mélanie va l'apprendre par la presse. Sa mère a fait "la gaffe du siècle" en nettoyant l'aile du musée réservée à un artiste en vogue. Ce dernier avait offert une de ses plus belles présentations, intitulée "Chaos", d'une valeur de 400 000 euros. Sauf que ça représentait un avachis de détritus, de poubelles renversées, de paillettes d'or mélangées à des ordures. Ni une ni deux, en bonne femme de ménage, tout fut nettoyé et jeté à la poubelle.
Ainsi, les deux jeunes femmes vont se retrouver la risée de toute la ville. Dans la ligne de mire des journalistes locaux. Pointées du doigt, larguées par leurs amoureux respectifs, licenciée ou harcelée au collège, chacune va vivre un "chaos" émotionnel. C'est une véritable descente aux enfers qui s'amorce pour les deux héroïnes de cette histoire.

Mais pour Mélanie après la déception et la peine, place à la rage. Elle est bien décidée à dire ce qu'elle pense et à ne pas laisser traîner dans la boue sa mère. Et là Hubert Ben Kemoun est particulièrement fort pour se mettre dans la peau d'une ado en colère !
J'avais beaucoup aimé "La fille seule dans le vestiaire des garçons" du même auteur. J'y ai retrouvé ici son humour, sa fine description des émotions, la crédibilité de ses personnages, surtout l'adolescente dans toute sa splendeur. J'aime son style et les histoires réalistes, drôles et touchantes qu'il nous présente.

Mais j'avoue que j'ai eu envie d'en lire davantage. Mon reproche: ce livre se rapproche plus d'une nouvelle que d'un roman. J'ai eu envie que l'auteur nous emporte davantage avec ses personnages, qu'il développe certaines relations, comme celle de Mélanie avec son père, qu'il propose quelque chose de plus fourni. Ce fut bien trop vite terminé. de plus je tiens à souligner la présence de nombreuses coquilles.

Mais j'ai passé un réel bon moment à lire cette histoire qui nous ressemble. Une lecture pour adolescents intelligente drôle et sensible chez Flammarion Jeunesse.
Lien : https://leslivresdalily.blog..
Commenter  J’apprécie          60
Un petit roman pas mal du tout.
Une femme de ménage dans un musée jette par erreur une oeuvre d'un artiste contemporain très coté et la voilà moquée par tous. Comment faire face à la honte ? L'histoire est racontée par Mélanie, sa fille ado, qui va également se retrouver méprisée à l'heure des réseaux sociaux.
Alors, oui, il y a des raccourcis et des facilités dans ce livre. Néanmoins, il réussi à être drôle (sur un sujet qui ne l'est pas) et originale. A lire dès 13 ans.
Commenter  J’apprécie          50
Résumé : Mélanie voit sa mère rentrer de son travail de femme de ménage dans un musée complètement défaite, en pleurs, incapable d'expliquer ce qui est arrivé pour qu'elle soit dans cet état. Elle découvre que sa mère a jeté par erreur une installation artistique à la poubelle. Leur vie bascule alors dans l'enfer…

Mon avis : Comme à chaque fois que je lis un roman d'Hubert Ben Kemoun, j'en ressors en ayant l'impression d'avoir reçu un uppercut en pleine poitrine, et ce titre ne fait pas exception.

Mélanie menait une vie tranquille, avec les études au collège, un amoureux… Et tout vole en éclats le jour où sa mère rentre du travail dans un état impossible, car elle a jeté aux ordures une oeuvre d'art contemporaine.

A partir de ce moment-là, tout le monde se déchaîne : l'artiste en colère qui s'insurge contre le directeur du musée, le directeur qui décide de licencier la mère de Mélanie, et qui pourrait la poursuivre pour dommages et intérêts, les journalistes devant la porte, les coups de fil anonymes haineux à la maison, les amis qui se mettent à vous détester, les petits amis à vous quitter, les partis politiques qui cherchent à récupérer l'affaire. Mélanie et sa mère se retrouvent prises dans une spirale infernale dont elles ressortent blessées mortellement et anéanties. La mère de Mélanie va même aller très loin dans la dépression.

Hubert Ben Kemoun sait trouver les mots pour parler de cette descente aux enfers implacable, où chaque étape qu'on pense la dernière et la plus horrible, se retrouve être juste une marche vers cette descente sans fin aux enfers.

Les sentiments de Mélanie et de sa mère sont transcrits avec des mots forts : l'incrédulité, la honte, la peur, l'angoisse, mais aussi la haine de la bêtise des autres, et l'envie de se rebeller face à cet emballement et cette condamnation unanimes.

L'auteur réussit en même temps à faire réfléchir sur le thème de la viralité des réseaux sociaux, de la haine cachée sous l'anonymat, des migrants, des partis politiques qui essayent de récupérer des situations à leur profit, ainsi qu'une réflexion sur l'art et sa transmission.

Heureusement, la fin est porteuse d'espoir, mais cette situation a permis à Mélanie D ouvrir les yeux sur la société et ses vrais amis, la rendant plus lucide.

Cette oeuvre de fiction s'est inspiré d'un fait divers qui a eu lieu en Italie. A partir de là, Hubert Ben Kemoun a inventé ce récit.
Lien : http://docbird.over-blog.com..
Commenter  J’apprécie          43
Pour écrire ce roman, Hubert Ben Kemoun s'est inspiré d'un vrai fait divers qui s'est produit en Italie. Je pense que si ça n'avait pas été le cas, j'aurais trouvé cette histoire tirée par les cheveux, mais étant réellement arrivée, je l'ai trouvée au contraire plutôt cocasse !

Pensant jeter à la poubelle les restes d'une soirée dans le musée où elle travaille comme femme de ménage, la mère de la narratrice détruit l'installation d'un grand artiste venu exposer dans leur petite ville. le récit débute tout de suite après cette bévue lorsque Mélanie découvre sa mère morte de honte dans le salon et faisant la une des médias. Une mésaventure qui, contrairement à ce que le titre pourrait laisser entendre, va rapprocher les deux femmes.

Ce roman m'a bien plu pour la réflexion qu'il apporte sur l'art moderne et le fossé entre ses amateurs et ses détracteurs. Il m'a même fait rire à plusieurs reprises ! Pourtant, il n'y aura rien de drôle dans l'épreuve que vont traverser Mélanie et sa mère. C'est donc aussi une jolie histoire sur la relation mère-fille.


Lien : http://ocalypso.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          40
Ce roman très court (il ne fait que 160 et quelques pages) est un vrai petit bijou ! Je n'en attendais pas moins d'Hubert Ben Kemoun, qui est un écrivain que j'apprécie beaucoup.
 
J'ai adoré le style fluide, dynamique et incisif de l'auteur. Il fait parler son héroïne, Mélanie, à la première personne. C'est un personnage terriblement attachant, pleine d'humour et d'intelligence. Surtout, c'est une ado qui ne se laisse pas marcher sur les pieds ni berner par les adultes. Elle fait preuve d'une grande maturité pour son âge (13 ans) et montre une sacrée force de caractère.
 
L'intrigue, rondement menée, tourne autour de cet événement innommable au début, puis mentionné comme "la catastrophe" : la mère de Mélanie a saccagé une oeuvre d'art en faisant son boulot de femme de ménage. En même temps, face à une montagne de détritus, que pouvait-elle faire d'autre ?
Abordé avec humour durant les premières pages, cet événement prend vite une tournure plus dramatique au fur et à mesure que les conséquences se font ressentir : le licenciement de la mère de Mélanie, les amis qui se détournent, le scandale dans la petite ville... Je n'ai pu que compatir à la peine de Mélanie et de sa mère. Mais quand l'une se laisse submerger par la catastrophe (maman Rotten), l'autre garde la tête haute et défie quiconque ose la blâmer (fille Rotten).
 
J'ai un peu vu venir la fin mais cela ne m'a pas dérangée, bien au contraire. Bref, c'est un tout petit roman mais une grande histoire qui m'a totalement conquise ! C'est frais, c'est pétillant et prenant !
Lien : http://mybooksntea.wordpress..
Commenter  J’apprécie          40
Parce que sa mère, femme de ménage dans un musée, commet l'irréparable, la vie de Mélanie et de sa maman va virer au cauchemar. Montrées du doigt, rejetées par leurs amis, harcelées par les journalistes et autres oiseaux de mauvais augure, c'est difficile de croire que la situation va s'arranger. Pourtant Mélanie veut y croire....
Encore un roman à recommander à des élèves peu lecteurs-trices, à partir de la 4e. L'histoire est simple, la situation de départ, ridicule, donne envie de savoir comment la narratrice et sa maman vont s'en sortir. Et puis il donne aussi à voir la face sombre de l'être humain, girouette qui pense plus à sa réputation qu'à aider l'autre. Ce pourrait être la base de discussion avec nos élèves, pour les ouvrir à plus d'humanité !
Un petit regret sur la fin, quand la situation se renverse tout à coup, sans qu'on sache trop comment ni pourquoi. A chaque lecteur-trice de se faire son avis !
Commenter  J’apprécie          30




Lecteurs (154) Voir plus



Quiz Voir plus

La fille seule dans le vestiaire des garçons

Quel est le prénom du garçon qui la harcèle?

Enzo
Barnabé
Jean-jaques
Hugo

5 questions
70 lecteurs ont répondu
Thème : La fille seule dans le vestiaire des garçons de Hubert Ben KemounCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..