Menteur, quel menteur !

Alvin Mauves est un jeune garçon ordinaire, dans une famille qui ne l'est pas moins. Deux parents aimants, une petite soeur horripilante, Déborah, et un meilleur ami amateur de blagues, Enzo, peuplent son quotidien. Tout irait pour le mieux sans ce casse-pieds d'Alexis Frioul, frimeur invétéré de cour de récré, délégué de classe et, cerise sur le gâteau, fils prodigue d'un véritable héros. Car, alors que ce capitaine des pompiers captive toute la classe avec le récit de ses exploits, Alvin tremble de lui voir succéder son propre père, simple employé aux jardins municipaux. Alors que notre héros s'enlise dans l'angoisse et la honte qu'il ressent à l'égard du métier paternel, il s'enlise sans le vouloir dans un mensonge gros comme lui. Parviendra-t-il à berner son monde et surtout Mlle Sammar, une enseignante très impliquée et pleine de convictions ? Un roman qui aborde le thème de l'estime de soi, du monde de l'emploi et de la représentation sociale qui nous étouffe parfois.

Une belle histoire, pleine de sentiments, de pudeur, qui est présentée ici par Hubert Ben Kemoun, pour aborder un sujet délicat.
La popularité dans les cours de récréation, ainsi que dans une classe, est un Graal dont rêve chaque enfant et Alvin lui en rêve. Cependant Alexis Frioul est le genre de garçon épuisant qui sait tout, qui est à la fois craint et admiré de tous.
Par peur que les autres enfants ne se moquent de la profession de son père, face au père de son ennemi, qui est chef des pompiers, Alvin préférera mentir et inventer une deuxième vie à son père. Avec beaucoup de justesse, l'auteur nous fait partager les émotions d'Alvin qui est partagé entre ses parents, toujours attentifs et bienveillants, et ses "copains" de la classe.
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La maîtresse d'Alvin aime convier les papas en classe afin que chacun puisse présenter son métier aux élèves. Aujourd'hui, c'est au tour d'Alvin. Il a honte. À ses yeux, son père n'est ni un super-pompier ni un brillant-avocat. Non, il est jardinier. Alors pour donner un peu de magie à l'évènement, Alvin raconte un petit mensonge qui hélas en engendre bien d'autres. le voilà pris dans une spirale infernale !

Un petit roman simple et efficace abordant le mensonge chez l'enfant avec son lot de conséquences. Alvin a peur du regard de ses copains, du jugement et il a raison. N'avons-nous pas été ce gosse en mal-être, ne serait-ce qu'une heure au milieu de la cour de récré et peu importe le pourquoi du comment ? Alvin s'invente une vie, rêve pour finalement se protéger. Fort heureusement son père joue un rôle très important. le ramenant à la réalité des choses. Alvin finit par trouver sa place au sein de relations si complexes durant la scolarité. Menteur, quel menteur ! est cette petite morale indispensable qui sonne vraie pour un enfant.

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L'histoire est courte avec un texte approprié, et des mots qui sonnent juste et surtout qui interpellent à coup sûr les enfants. Cela met en avant une vérité sans doute tabou dans les écoles ou en famille quand l'un des deux parents ne travaille pas ou qu'il fait un métier que l'on ne trouve pas forcément passionnant ou à son goût. Les parents ne se rendent pas compte de l'impact que cela peut avoir sur leurs enfants dans les cours de récrées, mais également les enfants ne se rendent pas compte, eux non plus, que cela blesse leurs parents. C'est un cercle vicieux qui n'est bon pour personne.
Dans l'ensemble, j'ai vraiment apprécié cette histoire et ce soir, c'est l'un de mes fils qui la lira, je suis sûre qu'il aimera.

Menteur, quel menteur ! de Hubert Ben Kemoun est à lire à partir de 10 ans, mais ensuite il n'y a pas de limite d'âge pour apprendre une jolie leçon de vie et d'amour !
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Alvin Mauves est un jeune garçon de 10 ans. Certains le surnomme "mauviette" et ses amis "al". C'est un garçon qui cherche à exister auprès de ses copains. Il aimerait être populaire à école mais un seul élève lui fait de l'ombre, c'est Alexis Frioul. Un grand "salsifis", il n'arrête pas de se vanter et de le rabaisser. Un jour la maîtresse a eu une idée de faire venir certains papas pour présenter leur métier. Seulement, Alvin a honte du métier de son père car il est employé communal pas comme le père d'Alexis qui est capitaine des pompiers. Donc il décide de raconter un petit mensonge sur le métier de son père, ce qui va en engendrer bien d'autres.
Ce livre m'a beaucoup plus car je trouve le personnage d'Alvin très attachant. Celui-ci est très réaliste de notre quotidien d'élève. On peut ressentir les mêmes émotions. Ce livre m'as permis de réfléchir sur la honte, la fierté et sur les conséquences des mensonges. Je recommande ce livre car il est sympathique, très facile à lire mais aussi il est réaliste.

Alvin 10 ans déteste son camarade d'école Alexis Frioul qui passe son temps à se venter et à le rabaisser. le père d'Alexis est pompier tandis que celui d'Alvin n'est que jardinier….Son père doit venir parler de son travail devant la classe et Alvin a honte. Après des insultes de Frioul, Alvin ment sur le travail de son père, s'énerve et frappe son camarade.
Hubert Ben Kemoun sait bien décrire les émotions et les émois des enfants. Ici il traite de la fierté envers ses parents, du mensonge et des conséquences des actes. Ce petit roman court va droit au but

C'est déjà embarrassant de se dire qu'un tel est mieux que moi pour ci et pour ça, alors je pense que c'est encore plus embarrassant de penser qu'un parent est mieux qu'un autre à cause de ce qu'il fait dans la vie.

Être fière ou ne pas être fière du métier de ce qu'on fait nos parents, ça, c'est une question que je me suis jamais posée. D'ailleurs, je crois que dans ma relation aux autres, je n'ai jamais pris en compte ce critère en compte. Je trouve ça embêtant de se définir comme tel quand on est enfant, parce que du coup, ça mettre en place une espèce de hiérarchie inutile chez les enfants… Enfin entre eux. Et du coup, on se verrait plus que comme copain/copine, mais comme « fils/fille de (quelque chose)« .

Et ça, on a tous d'accord pour dire que c'est un truc de grand ! Alors, j'ai envie de dire laisser aux grands ce qui est aux grands, et occupons-nous de nos petites affaires d'enfants. C'est bien plus marrant !

Vous ne trouvez pas ?

Enfin, moi ce que j'en dis, c'est qu'en tant qu'enfant, on n'a pas à impressionner les autres enfants sous prétexte que l'on est jaloux de quelqu'un.
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