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3,59

sur 245 notes
J'ai découvert l'existence de ce livre via France inter en écoutant La bande originale. L'enthousiasme était tel, tout le monde disait que c'était super drôle… Je n'ai pas été déçue !! Merci la radio !!!

Samuel Benchetrit raconte son adolescence avec ses potes, par bribes, au gré des étages de sa tour.
Alors, c'est vraiment sympa ces petites tranches de vie dans cette cité. Ça m'a fait penser à un mélange entre le petit Nicolas version zone et Ricky banlieue de Frank Margerin, aussi drôle et percutant. Des histoires d'adolescents à l'esprit assez pragmatique au milieu du monde des adultes parfois un peu déjantés. Et par moment des remarques tellement percutantes que le fou rire arrive sans prévenir d'autant que tout est extrêmement visuel.

Un peu délinquants pour certains, leurs magouilles animent la cité pour le plus grand plaisir du lecteur. C'est une espèce de récréation pleine de saveur. Des moments de deal ou de défonce, m'ont tiré des éclats de rire, mais aussi des dialogues entre potes, comme par exemple avec Doudou…
Et puis des chapitres d'une infinie douceur comme dans 6ème étage. Une véritable déclaration d'amour… de Samuel Benchetrit à ses parents, à ses amis, à ses jeunes années.
Mais aussi des moments violents. Et l'amitié. Et les filles. Une cité quoi… L'adolescence en fait.
Lien : https://mechantdobby.over-bl..
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En lisant une critique élogieuse du 4ème tome des "Chroniques de l'asphalte", j'ai eu envie de commencer par le premier.
Ne connaissant que très peu l'oeuvre de Samuel BENCHERTRIT, je me suis lancé sans a-priori dans cette lecture.
Ce roman est très court, écrit dans un style épuré, humoristique, pratiquant l'auto-dérision, provocateur, avec beaucoup de dialogues, un style qui m'a beaucoup plu.
L'auteur y raconte son adolescence dans sa cité de banlieue, avec ses copains, et c'est très réaliste et attachant.
J'ai beaucoup aimé la construction du livre en diverses histoires liées chacune à un étage de son immeuble.
Le seul reproche que je peux faire, c'est que j'aurais aimé pouvoir poursuivre la lecture de cette autobiographie, assemblée en un seul livre, mais je comprends que cet auteur à la vie très chargée ait plutôt choisi de prendre son temps pour nous dévoiler son histoire.
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Samuel Benchetrit né en 1974, a écrit ici son premier roman sur sa jeunesse en 5 Chroniques.
Voici la première chronique que j'ai savouré.

Immeuble de banlieue, 12 étages sans oublier le toit.

Au début, ça aurait pu s'intituler "Histoires d'ascenseur"
- mesquinerie - humiliation - cruelle vérité et surtout humour noire qui m'a bien fait rire.

On découvre, au fil des étages, tout un microcosme qui a fait son enfance et sa jeunesse.

Exemples :
- Doudou qui n'a pas de diminutif puisqu'il s'appelle Doudou, aimerait s'appeler Johnny ! Mais ce n'est pas un diminutif,

- le frimeur de Peter, a qui on a envie de casser sa sale petite gueule dès le matin,

- Nathalie Lafine (vous vous doutez qu'elle n'est pas fine dans tous les sens du terme) , histoires de filles et de mecs ; tellement bien raconté que ça m'a bien fait marrer.
Etc .......

On retrouve dans l'écriture la fraîcheur de cette jeunesse d'alors, c'est raconté avec tendresse, humour, drôlerie, fatalisme aussi .

C'est surtout une belle histoire d'amitié entre potes qui vivent les mêmes galères et sont soudés dans ce "béton" qui laisse peu de place aux beautés du monde - mais ils s'en inventent - mais permet, quand même, de rêver à des jours meilleurs.

"Je sortis l'appareil que je pointai vers la banlieue qui s'étendait devant moi. L'impression qu'au moment de déclencher, les immeubles de béton, les néons, les rideaux de fer, les graffitis, les terrains vagues, les usines, les gens et le monde tout entier s'engouffreraient en moi".

J'ai bien apprécié cette Première Chronique.



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Pour ceux qui ont grandi en cité , un petit air de madeleine de Proust !
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Un très bon livre de Samuel Benchetrit, très agréable à lire.
On y suit les tribulations bon enfant d'un jeune de cité, c'est brut et attachant.
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C'est le meilleur des trois tomes déjà sortis - et de très loin. Pour la simple et bonne raison, que c'est ( forcément ) le premier qu'il a écrit, et par conséquent, celui qui se rapprochait le plus - sur le plan temporel - de sa jeunesse en banlieue.

Et on le ressent. Benchetrit dépeint ces visages, ces décors, ces dialogues absurdes ( l'ascenseur, ce grand moment ) qui sonnent pourtant tellement justes, cette heureuse et insouciante misère, cet humour fou, mais surtout : ce vécu. Même s'il se défend de raconter son histoire.

Du coup, les personnages sont parfois violents, parfois idiots ( forcément toujours attachants, et avec une part de lumière, car l'auteur ne sait pas faire autrement ) mais ne sont pas que des personnages de roman. J'ai travaillé en banlieue, dans une autre vie, dans un quartier "difficile". J'ai été étonné et amusé par les nombreuses similitudes. Similitudes que je n'ai plus jamais eu la chance de retrouver dans les deux autres tomes et surtout dans le Coeur en Dehors, sorte de recueil de la niaiserie, soupe pseudo bien-pensante. Je suis en revanche persuadé d'aimer La nuit avec ma femme, car j'aime autant Benchetrit qu'il est capable de m'agacer, et je le fuis à toute allure quand son écriture vire à la posture - à l'imposture ? Mais assurément, dans ce premier tome ce n'est pas le cas. Car il l'a écrit sans tricher.
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Un livre plaisant sur la vie d'un quartier, d'une tour. Ici pas de grande littérature, simplement le témoignage d'un gamin de banlieue et les personnages qui l'environnent _si attachants. Ça se lit d'une traite et rapidement, un livre léger moins irrévérencieux que je l'aurais cru...
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Samuel Benchetrit se raconte dans ses chroniques de l'asphalte, avec un style bien particulier. Beaucoup de dialogues, d'oralités ce qui amène un rythme et une grande authenticité dans son récit. On y trouve également en filigrane les problèmes sociaux des banlieue mais également beaucoup d'ironie et d'humour.
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Si Samuel Benchetrit pouvait m'interesser en tant que romancier, son statut de cinéaste m'a toujours laissé plus spectique, et semblait même sur une pente clairement descendante tant son dernier film Un Voyage était particulièrement pénible à regarder. ,

" Son dernier film en date " Asphalte" , adaptation cinématographique de son propre roman en partie autobiographique "Chroniques de l'asphalte", ensemble de souvenirs publié en 2005 de son enfance passée en banlieue parisienne un roman lu à sa sortie et qui est vraiment très réussi sur bien des plans.

Adaptation très libre de son ouvrage, car des personnages apparaissent alors que d'autres disparaissent, il en conserve la même toile de fond, cette banlieue qui pourrait sembler un peu terne et décrépie, mais évite habilement les clichés et les stéréotypes dont je parlais en début de billet, tant Benchetrit prend soin d'intégrer une part de rêve, de fantaisie et de magie et de se focaliser sur espoirs de ses habitants.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Samuel l'écrivain, Chroniques de l'Asphalte 1/5 "Le Temps des Tours".
Une cité, un bloc, une tour, à travers les étages de la cave au toit, il nous raconte son enfance, son adolescence.
La banlieue, sans parti pris, sans politique et sans jugement, pas l'influence du temps présent.
Il fait parti de ces livres qu'une fois terminé, j'ai immédiatement envie de relire. Des mots simples, des petites chroniques de tous les jours. Des mots s'avalent en quelques jours, c'est drôle c'est triste, c'est quelque chose que j'aime.
Lien : http://revoir1printemps.cana..
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