Voyage au bout de l'enfance

Un excellent petit livre qui se lit très très vite et qui se dévore. Passionnant. le récit imaginé d'un petit garçon de Sarcelles dont les parents convertis à la religion musulmane décident de partir combattre aux côtés de Daech.
C'est écrit à la première personne du singulier, c'est frais comme un enfant qui raconte malgré le sujet difficile et douloureux. Un livre superbe à lire pour comprendre que l'empathie est nécessaire même si... Je voulais lire ce livre et je suis ravie de l'avoir découvert en bibliothèque. N'hésitez pas à le lire.
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Ca n'engage que moi : Coup de coeur, coup de poing pour ce livre peu épais mais tellement puissant dans sa narration.
Si les histoires, dont les enfants sont au centre du récit, sont très poignantes, celle-ci trouve aussi un écho dans l'embrigadement et la soumission des personnes.
A travers les yeux d'un enfant, on découvre toute l'horreur que l'homme est capable d'infliger et pour ceux qui, par malheur, auraient envie de se rebeller, la sentence est irrévocable.
Bouleversant !

Un récit touchant et percutant. J'ai aimé que ce soit raconté par un enfant qui regarde autour de lui sans bien comprendre, qui ne rêve que de retourner dans son école, qui cherche une logique ou des échappatoires. Ça reste un récit très court, on aimerait plus de développement, de détails, car certaines choses ne sont qu'abordées. Et d'un autre côté, tout est dit, tout est très clair. C'est aussi un récit qui fait réfléchir, qui prend position, car il apparaît évident que, quels que soient les choix, les erreurs ou les crimes des parents, les droits des enfants devraient être respectés en priorité, surtout quand les grands-parents sont prêts à les accueillir et que les mères veulent rentrer.

Ce livre est une gifle. Une gifle qui fait mal, qui remet les idées en place, qui fait réfléchir, qui fait sortir le lecteur de sa zone de confort et ses certitudes. Un récit d'une grande humanité aussi percutant que poignant avec des mots qui claquent, qui résonnent, qui heurtent et bousculent.

Le narrateur est Fabien, un enfant de dix ans, passionné de football et de poésie, obligé par ses parents à quitter Gennevilliers pour s'installer en Syrie et se convertir à l'islam. Écrit à la première personne, ce roman donne de la puissance à la voix du jeune garçon plus criante encore de vérité, de regret, de terreur, de colère refoulée. Et surtout d'abnégation.
Il y est question de manipulation, de pouvoir par la haine et la peur, d'enrôlement, d'humiliation. Les mots, ceux dits comme ceux tus, occupent une place prépondérante dans l'histoire. Ceux des regrets qu'on ne prononce pas de crainte d'être dénoncés puis tués, ceux qui sont crachés, hurlés pour obtenir obéissance, ceux qui appellent la pitié pour survivre et ceux exprimés par l'enfant à travers les poèmes qu'il écrit. Des mots si variés, ravageurs ou salvateurs.
C'est cet amour de la poésie qui permet à ce garçon de résister, de continuer à vivre dans des conditions abominables, de faire face à l'horreur qu'on le force à regarder droit dans les yeux. Ces mots sont sa propre liberté, sa force pour accompagner et soutenir sa mère.

Voici donc un livre qui dérange et qu'on n'oublie pas.

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J'ai pleuré, mon dieu, j'ai pleuré.

Rachid Benzine donne voix à un petit garçon qui doit supporter les conséquences du choix des ses parents et il le fait grâce à la poésie, supporter l'horreur et l'innommable.

Bouleversant.

Aucun autre livre ne m'a autant émue . Certainement car le récit est raconté par un petit garçon et sur tout nous somme au pays de l'horreur . Certainement aussi par ce récit correspond à une réalité et que beaucoup de petits garçons sont morts . Certainement encore parce que l'actualité quotidienne nous raconte un peu la même histoire qui continue , continue souvent au nom de la religion .
Et surtout parce que je n'ai jamais rien fait pour aider ce petit garçon ainsi que tous les autres aujourd'hui

Un couple part en Syrie pour vivre dans l'état islamique avec leur petit garçon qui habitait heureux à Sarcelles avec des copains un instituteur des grands parents et la poésie (qu'il lit qu'il écrit).
Il passe directement dans l'horeur de l'état islamique où tout est interdit.
Le petit garçon va nous raconter sa vie.
Un livre coup de poing nous montre la vie de musulmans révant de terre promise se retrouvent plongés dans la guerre et la barbarie .
Magnifique (le livre pas la barbarie)

Voyage au bout de l'enfance, voyage au bout de l'innocence, voyage au bout de la souffrance. Fabien, 10 ans, entraîné par ses parents dans une cause qui le dépasse, ne peut conserver un regard d'enfant bien longtemps malgré un optimisme et une imagination exceptionnels. Cependant même Jacques Prévert n'aurait pu en composer un "joli" poème.

Voyage au bout de l'enfance : un titre qui résume bien le court roman de Rachid Benzine.

Fabien, élève de CE1, devient Farid, depuis que ses parents ont rejoint la Syrie pour faire le djihad.
Adieu grands-parents, copains de foot, instit et poésie. Adieu Sarcelles et la France !

Maintenant Farid nous raconte sa nouvelle vie qui est bien loin du paradis sur terre que ses parents avaient imaginé.
Les anecdotes à hauteur d'enfant sonnent justes (très certainement inspirées de faits réels). le roman, en 80 pages, peine à donner un peu d'épaisseur à cette famille sur plusieurs années.

Farid a de l'humour et se réfugie dans la poésie.
Comme beaucoup d'enfants emprisonnés dans des camps de réfugiés, il paie très cher les erreurs de ses parents !

Ouch.. J'ai reçu un uppercut en plein dans le bide en lisant ce livre. Je l'ai lu très vite pour essayer que ça fasse moins mal mais ce récit nous broye lle coeur. Fabien, petit gamin de Sarcelle, si tendre et intelligent, si curieux, qui aime la poésie par pour la Syrie en suivant ses parents enrôlé par Daesh..