Citations sur Les Chevaliers, tome 1 : Thibaut ou la croix perdue (20)
Jérusalem était toujours aussi belle, mais elle l’était à la manière d’un fruit magnifique sous lequel rampent les vers qui vont s’engraisser de sa substance et le pourrir.
Une reine se doit d'assurer sa descendance.
Les plus belles étaient parfois les plus dangereuses parce qu'elles portaient en elles des maladies, des virus récoltés ici ou là et qu'elles propageaient au plus grand nombre.
Une telle manifestation de la puissance de Dieu ne se cache pas. Le peuple a le droit de voir. Surtout à une heure où Le péril s'approche de lui.
Un pleutre, un lâche, un mouton ne demandant qu'à se laisser tondre et pleurnicher dans les jupes des femmes !
Le voile était redevenu blanc pour ne pas trop frapper les imaginations.
Je ne cesserai jamais de l'aimer parce que mon âme a reconnu la sienne, que nous avons été de tout temps destinés l'un à l'autre et que, dans l'éternité même où je le rejoindrai un jour, nous resterons unis. C'est cela l'amour ! Celui que Dieu attend de nous.
Onfroi est tout juste bon à pincer les cordes d'une lyre en murmurant des chants d'amour, mais je crains qu'il se serve moins bien d'une épée. Un charmant pleutre !
Elle et Onfroi se sont vus et l'amour a fait le reste. Ces jeunes gens sont fous l'un de l'autre. Il est vrai que plus beau couple ne saurait se voir et que l'on a eu beaucoup de peine à les séparer.
Celui qui se laisse mener par une femme, qui donne à une femme le pouvoir d'enchaîner sa pensée et ses actes, celui-là n'est pas digne d'être un homme…