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Le roman d'Élisabeth tome 1 sur 6
EAN : 9782912214270
192 pages
Elor (01/01/2000)
4.38/5   4 notes
Résumé :
Elisabeth, jeune adolescente de quinze ans, revient à la vie après un long séjour au sanatorium. De rudes déceptions l'attendent : la distance qui s'est installée entre son père et sa belle-mère, la superficialité de sa demi-soeur Stéphanette, les tourments de la gentille Thérèse (son autre demi-soeur), les caprices de son jeune frère Jean-Luc... Chacun ne se préoccupant que de soi. Seul véritable soutien dans ce monde qui lui est devenu étranger, sa vieille servant... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Mauvaise pioche avec ce roman trouvé en boite à livres, le premier d'une série de six.
J'espérais trouver avec le roman d'Elisabeth une Anne de Green Gables à la française. Anne comme Elisabeth sont de jeunes héroïnes qu'on commence à suivre alors qu'elles prennent un nouveau départ. Leur famille et leurs amis ont une grande importance dans l'histoire. Malheureusement, la comparaison ne va pas plus loin, car ce roman manque de fraîcheur et d'humour. A mon sens, il a mal vieilli : Les quatre filles du docteur March, écrit près de 70 ans plus tôt, m'a paru plus moderne (et l'autrice plus tendre envers ses personnages, même frivoles). Berthe Bernage veut trop prouver, et ça ne sonne pas toujours très juste, surtout dans les dialogues.
Cela reste un roman qui se lit plutôt vite. J'ai trouvé dans la même boite à livre Brigitte et le mariage de Marie-Agnès de la même autrice, on verra bien !
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
A présent, elle s'amuse plutôt. Mais au fond, dans ce fond que nul ne connaît, reste une mélancolie. Parce que les choses vues de près ne sont jamais belles comme on croyait. Et parce que les gens, même quand ils semblent heureux, sont tragiques au dedans, Liseron commence à s'apercevoir qu'au bonheur il manque toujours quelque morceau. On ne le lui a pas dit : elle le découvre. D'ailleurs que dit-on aux enfants ? Des mots. Pas le vrai de la vie, le vrai tout frissonnant. Et les livres aussi déguisent le vrai avec des mots. Où donc peut-on apprendre à vivre ?
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Certes, elle est paresseuse, un peu égoïste ; mais là-bas ce qui prenait de l'importance, c'étaient des choses comme la température, le sommeil, la digestion. On travaillait ; mais à se guérir. Maintenant, travailler à s'instruire semble difficile. Elle est enfouie dans l'ignorance et le découragement. Et ce n'est pas vers le savoir livresque, mais vers la vie toute nue que se tend, curieuse, son âme d'enfant.
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Les gens sont drôles. Ils ne se ressemblent pas : pourtant ici les apparences sont pareilles. Dans les salons, toutes les femmes adoplent la même mode, la même voix, les mêmes mots. Au sana, chacun ressemblait à soi, et pas aux autres.
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Les malheureux en ce monde, ce sont les gens qui ne savent pas se soumettre et gâchent leur destin. Moi. une simple servante aux gages des autres, je suis heureuse car j'ai accepté le mien.
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on ne change pas aussi vile les gestes.  Mais l'âme change bien avant les gestes. En la sienne, occupée par l'envahissement d'un autre amour, point de regret ému.
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