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Anemis tome 1 sur 1
EAN : 9791096228355
331 pages
Éditions Mots en Flots (01/11/2019)
3.86/5   14 notes
Résumé :
Anemis, Unique grande ville rescapée des dernières guerres. Anemis, Vestige d'oppression, de perversion, de soif de pouvoir et de désillusions. Anemis, Symbole d'espoir, d'amour, mais aussi d'alliances improbables. Anemis, Deux visions d'un seul monde, deux univers que tout oppose. Une ville séparée en deuc par une barricade infranchissable. À Anemis, la richesse a un prix, et les erreurs se payent cher.
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Je remercie la maison d'édition "les mots en flots" pour la découverte de ce tome 1. Je ne pense pas que j'aurai choisi ce livre. Ce n'est pas le résumé qui ne me plait pas, mais la couverture. Je suis désolée, je ne la trouve pas attirante et pour ma part je ne trouve pas qu'elle soit adaptée à ce que recèle le livre. Après ce n'est que mon avis, bien entendu.

Le monde est coupé en deux ou plutôt la ville est coupée en deux. Une immense muraille sépare les plus riches des plus pauvres. D'un côté comme de l'autre tout est à l'extrême. Les riches ont tout et n'importe quoi à profusion, ne s'encombrant pas de détails. Ils achètent, jettent quand ils ne veulent plus sans compter. de plus l'argent est LE mot qui se trouve dans toutes les bouches. Il n'y a que l'argent qui soit important, les sentiments importent peu. Seule la haine des autres, ceux qui sont de l'autre côté les maintient dans leur petit monde. Les pauvres n'ont rien et ce n'est pas un concept. Les maisons sont faites de bois récupérés lors des derniers bombardements de ce côté de la ville. Il n'y a pas de nourriture, seule celle qui est jetée par les soldats au-dessus de la muraille. L'hygiène est un mot dans le dictionnaire qu'ils n'ont pas. Seul un souffle de rébellion semble les porter vers de nouvelles contrées.

Anemis est caricaturée certes, les deux extrêmes également mais cela fait réfléchir. Il est clair que dans le monde actuel nous tendons lentement , mais sûrement vers un monde qui y ressemble. Il suffit déjà de se souvenir de ce fameux mur de Berlin qui a coupé la ville en deux avec ce semblant d'histoire. L'Histoire, avec le grand H a déjà démontré que l'Homme d'une manière générale est capable du meilleur comme du pire. C'est exactement ce que fais l'auteur en insistant sur les faits des deux côtés de la ville d'Anemis. J'espère que l'avenir ne donnera pas raison à l'auteur, mais cela pourrait arriver.

Les privilégiés s'amusent avec les indésirables. Une journée est offerte à l'un d'entre eux pour qu'il côtoie leur monde et peut-être même y rester pour y résider, mais il y a toujours une contrepartie : celle de n'être qu'un esclave à la solde d'un riche. Être méprisant reste de mise pour tous les habitants qui ne manquent de rien. Tous ? Non, car il existe des irréductibles gaulois qui sont prêts à se battre. La révolte n'est pas que d'un côté, elle est dans certains personnages qui soient pauvres ou non. La solidarité est difficile à obtenir. La méfiance est partout. Qu'il y aie de l'argent ou non, les problèmes sont les mêmes. Faire confiance, croire en un monde idéal, assouvir ses désirs, se protéger, faire attention à sa famille, apporter du soutien...

2687, cela fait 50 ans que la barrière est en place, 50 ans de privations pour les uns et d'opulence pour les autres. Cela fait son petit bonhomme de chemin, mais les esprits commencent à s'échauffer. Brett est de la catégorie des pauvres. Il a perdu son père, vit avec sa mère et son petit frère et s'occupe d'eux comme il peut. La première scène est difficile à gérer : il nous explique comment fonctionne le fameux ravitaillement. Ce moment où tu dois attendre que les soldats daignent jeter les restes des plus riches. Ce moment où il repense à la façon dont son père n'est jamais revenu de l'un d'entre eux. Ce moment où il doit calculer le moment opportun pour obtenir de quoi donner à manger à sa famille sans se faire écraser ou tuer par un autre. c'est la loi du plus fort. Montrer sa faiblesse est signe de la mort proche. Brett est un personnage qui est à la fois fort et faible. L'auteur n'en a pas fait un super-héros, même s'il se voit embrigader sans vraiment le vouloir dans la résistance.

Alicéa est une privilégiée qui se rebelle ouvertement. Son père est le haut dirigeant ce qui l'ennuie fortement de la voir ainsi. Elle ouvre sa bouche un peu trop devant n'importe qui ce qui pourrait lui créer des ennuis. Elle en a assez de sa vie trop belle trop fleuri. Une cage dorée ! Sans compter qu'elle entend les cris des "autres" et voudrait changer le monde. Un monde imparfait à ses yeux et aux nôtres en tant que lecteur. Même si elle a des moments assez énervants, elle touche du doigt l'engrenage qui risque de voir un très gros grain de sable le bloquer. La barricade la révolte et le peu qu'elle entend la rend malade. Elle va tenter des choses dangereuses qui ne resteront pas cachés longtemps.

Autant j'ai adoré suivre le côté de Brett, il est authentique avec ses bons et ses mauvais côtés, autant pour Alicéa j'ai eu du mal avec elle. Elle veut bien faire sauf qu'elle se fait avoir trop facilement. Elle n'est pas douée pour camoufler ses émotions et va un peu vite en besogne. Il est clair qu'elle est attachiante en somme. J'ai apprécié le fait que l'auteur les fassent évoluer chacun de leur côté, puis les fait se rencontrer avec méfiance. D'autres personnages gravitent autour d'eux : Tina, Yaelle, Lanton, Josh, Henri... Chacun a sa place, son devoir, son espoir son passé et un potentiel avenir. La fin de ce tome 1 est à explosive dans tous les sens du terme. Certains faits étaient courus d'avance, d'autres non. L'auteur a su mettre des surprises tout au long du récit et en garde une belle de taille pour le final.

En conclusion, un premier qui va plus loin que poser des bases. Des personnages qui ont leur force et faiblesse, tout n'est pas blanc ou noir. Un monde déchiré en deux. Un avenir qui peut être à la fois sombre comme lumineux. Qui sait de quoi sera fait le lendemain ? Je lirais la suite car j'ai vraiment envie de savoir comment tout cela va se terminer. Ô, j'allais oublier, à la fin du livre, vous trouverez un extrait d'un autre de leur livre : Il était une fois... une reine, de Marine Stengel.

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/anemis-tome-1-la-parole-du-coeur-lucie-bernard-a179675622
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Tout d'abord, je tiens à remercier chaleureusement les éditions Kadaline pour l'envoi de ce service-presse ainsi que pour leur confiance.

J'avais hâte de découvrir cette saga dont j'ai beaucoup entendu parler en bien.

J'ai beaucoup aimé le mélange entre la dystopie et le young adult qui nous est proposé ici. le thème est l'honneur (riche VS pauvre) n'est certes pas nouveau mais il est très bien amené par l'autrice.

Evidemment, il ne se passe pas grand-chose au début, car l'autrice doit placer le décor, cependant, j'ai trouvé l'histoire palpitante et je suis directement rentrée dedans.

Les personnages sont vraiment bien construits. En plus, la narration se partage entre Alicéa et Brett afin que le lecteur puisse avoir leur deux points de vue et ainsi découvrir ce qu'il se passe de chaque côté de la barrière.

Les personnages secondaires sont également bien développés notamment, Lilou et Yaelle que vous reconnaitrez tout de suite lorsque le moment sera venu. Alors que Lanton tient à la perfection son rôle de personnage exécrable .

La plume de l'autrice est très simple et bien détaillée, ce qui rend le récit addictif et dès le début vous voudrez à tout prix connaître la suite de l'histoire.

Si vous aimez les dystopies, les livres young adult et que vous avez envie de découvrir une histoire prenante, je ne peux que vous recommander ce livre.

J'ai vraiment dévoré les 340 pages de ce tome et je me réjouis de découvrir la suite. le texte est écrit assez grand et les chapitres ne sont pas trop longs (environ une dizaine de pages), l'idéal pour une lecture fluide. Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce tome pour 18,90 euros ou pour 26 francs.

J'ai passé un excellent moment de lecture, j'ai été vraiment prise dans l'histoire et vue la fin, je me réjouis de suivre les aventures de Brett et Alicéa dans le second tome. du coup, j'attribue la note de 9 sur 10 à ce roman, uniquement car je n'ai pas atteint le stade du coup de coeur.
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..
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J'ai mis un certain temps à rentrer dans le roman, ce qui n'est pas étonnant en fait. Il fallait le temps de placer l'intrigue, le décors, les personnages… et ensuite ce n'était que du plaisir.

On a donc affaire à une forme d'idéal où les problèmes sont mis de côté. Enfin, quand je dis problème, c'est une façon de parler. Disons plutôt que ce qui dérange les puissants est caché. Et quoi de mieux qu'une palissade pour ce faire.

Brett vit du côté pauvre de la palissade. Son père est décédé comme tant d'autres en essayant de grapiller des miettes de nourriture et Brett tente de subvenir aux besoins de sa mère et de son tout jeune frère. Malheureusement, il ne peut jamais avoir assez à manger. Alors quand il a, via son amie Tina, une occasion d'améliorer son quotidien, il ne résiste pas et va ainsi mettre les pieds dans un engrenage assez terrible. Alicéa, elle, est son pendant côté riche. C'est la fille du Dirigeant. Et pourtant, elle réprouve totalement ce clivage pauvre/riche. Sa rencontre avec ceux de l'autre côté va bouleverser sa vie.

Si la structure même de l'intrigue est assez classique, j'ai apprécié la complexité des personnages. Au premier abord, ils semblent assez simples. Et pourtant, au fil des pages, je me suis rendue compte qu'ils étaient bien plus que cela.

Brett est pauvre, désespéré d'améliorer le quotidien de sa famille, en colère, mais aussi philosophe, aimant, courageux, entier et droit! Alicéa est sensible, seule, pas très heureuse, effrayée par ceux qui l'entourent. Mais elle est également forte, honnête, fonceuse. Et son besoin d'affection est criant et touchant.
Son père, Lanton, ou encore Tina, sont encore plus complexes. Je pense notamment au père, qui, à la toute fin, a un comportement qui m'a déroutée même si tout du long, il est intriguant. J'ose imaginer qu'on en saura plus dans le tome suivant qui devrait sauf erreur paraître à la fin de l'année. Lanton aussi, a des comportements assez perturbants. Il souffle beaucoup le chaud et le froid. J'étais souvent perdue, mais en même temps, je devinais que c'est aussi parce qu'il a une idée derrière la tête que moi, lectrice, ignore. Je suis donc dans l'attente de découvrir le fin mot de l'histoire.
Tina aussi a de la suite dans les idées. J'ai d'ailleurs aimé l'évolution de son personnage. Je n'en dirais pas plus pour ne pas vous révéler ce qu'il en est, mais c'était sympa à suivre.

Au fil des pages, le roman devenait meilleur. Je lisais toujours plus longtemps, plus souvent, jusqu'à arriver au grand final explosif et qui donne absolument envie de découvrir la suite. Je suis un peu sur ma faim, je dois dire..

Alors oui, avec tout ce que j'ai pu lire dans le même genre, je n'ai pas trouvé que le fil rouge était original, mais clairement, c'était très bien fait, bien écrit, les personnages m ‘ont vraiment plu, j'ai aimé leur évolution, leur psychologie. J'ai vraiment passé un bon moment. Et j'en veux encore, vivement la suite!
Lien : https://samlorenlivre.wordpr..
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J'ai adoré cette dystopie ! J'ai dévoré le livre! le point de vue est alterné tout au long du récit entre Brett et Alicéa. Une barricade sépare la ville d'Anemis en deux, d'un côté les riches les Privilégiés et de l'autre les pauvres les Indigents.

Alicéa est la fille du dirigeant de la ville et appartient aux Privilégiés. Alors que Brett appartient aux Indigents. L'une est riche et n'a pas de problème pour se nourrir. L'autre est pauvre et essaye de survivre. Pourtant ils vont finir par se rencontrer, s'entraider et se soutenir afin que les choses changent à Anemis et que l'équilibre soit rétabli.

J'ai bien aimé la plume de l'autrice qui est fluide et agréable à lire. le livre se lit rapidement et j'ai été happée dans l'histoire après 2-3 chapitres. L'histoire est très addictive.

J'ai bien aimé le personnage de Brett que j'ai trouvé réfléchi et fidèle. Il fait tout ce qu'il peut pour sauver sa famille de la faim et qu'elle soit heureuse. Il a réellement un bon fond, c'est quelqu'un de bien.

J'ai également bien aimé le personnage d'Alicéa, même si parfois ses opinions sont partagés entre sa famille et la justice. Je l'ai trouvée déterminée et juste.

L'histoire tourne principalement autour de Brett et d'Alicéa mais il y a cependant de nombreux personnages secondaires. le personnage de Lylou, la servante d'Alicéa, que j'ai trouvé adorable et fidèle envers Alicéa.

Par contre, j'ai trouvé le personnage de Lanton, fils du bras droit du dirigeant, arrogant mais en même temps chou car il veut à tout pris protéger Alicéa mais ne serait pas par intérêt.

J'ai détesté le personnage de Tina, amie de Brett depuis de nombreuses années. Je l'ai trouvé hautaine, égoïste et trop sûr d'elle. Je me demande comment elle va évoluer dans la suite de l'histoire.

Je recommande ce livre à tous les fans de dystopie. J'ai plus que hâte de lire la suite! Surtout qu'à la fin, une information de malade est relevé. Cela annonce une suite très prometteuse. J'espère que certains personnages secondaires seront davantage développer dans la suite car certains sont très intéressants.
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J'avais très envie de goûter à la plume de Lucie, alors j'ai acheté son bouquin par curiosité bien plus que par ses thèmes. Sachez dès le départ que je ne lis quasiment pas de dystopie, et relativement peu de YA : voilà, ça vous met dans le bain. Les habitudes sont faites pour êtres changées, n'est-il pas ? 😂

Me voilà donc entièrement sortie de ma zone de confort. Ce premier tome reprend très bien les codes du genre que j'ai détectés via mes visionnages de dystopie ado : on retrouve l'idée de castes et d'affrontement, mais surtout d'un thème actuel poussé à bout pour en constater les dérives. Ici c'est la richesse, et on peut dire que Lucie n'y est pas allée de main morte. le sujet est vraiment charcuté de tous les côtés à travers les deux personnages principaux (un de chaque côté de la barrière) et j'ai trouvé intéressant d'avoir le contraste d'un chapitre à l'autre lorsqu'on change de point de vue. Obligé de passer de l'extrême richesse à la plus démente pauvreté en quelques lignes, c'est drastique.

Les codes sont là, les héros "typiques" sont là, je ne peux pas vraiment dire que le fond soit des plus original, néanmoins j'ai pris beaucoup de plaisir à me plonger dans ce monde qui explore les limites de ce que la richesse peut engendrer et pas seulement physiquement, mais également mentalement, ainsi que l'importance de la famille et l'amour qui en découle. le rythme se maintient très bien, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde et quand j'avais le temps de lire, j'ai dévoré les pages sans seconde pensée.

Un premier tome efficace, très divertissant, qui prend bien le temps d'installer le décor et nous laisse bien correctement sur notre faim, histoire qu'on attende la suite avec impatience...
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
L'individualisme s'installa comme un fléau incontrôlable. Quand certains se rendirent compte que leur cupidité les menait leur perte, il était déjà trop tard. Chaque citoyen travaillait pour s'enrichir et obtenir les honneurs de la société, mais seuls les plus machiavéliques réussirent à gravir les échelons conduisant à la gloire. Pour y parvenir, il leur fallut faire preuve de la pire vilenie.

La population était divisée en deux castes. Pour la première, l'opulence et le raffinement faisaient partie intégrante de leur quotidien. Les Dirigeants voyaient leur salaire augmenter chaque mois et l'étalaient aux yeux de tous, sans égard pour les plus miséreux. Ils délaissaient l'amour au profit de l'or.

Quant aux autres, ils subissaient la montée de la précarité qui s'installait dans chaque coin de la ville.

Du haut de leur piédestal, les Privilégiés observaient avec dédain leurs pairs trimer pour survivre , tout en sachant que ces derniers les enviaient. Plus le temps passait et plus l'écart se creusait.
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Ce dernier me lança une œillade sans équivoque avant de reprendre la parole. Mes mains tremblaient, j’entrepris de les cacher sous la table pour ne pas que les politiciens se rendent compte de mon trouble. Lanton saisit l’une d’elles et effectua des cercles apaisants sur ma peau pour m’aider à me calmer. Personne ne sembla remarquer notre petit manège, toute l’attention s’était reportée sur l’orateur.
Je tentai de capter l’attention de Lanton, mais il faisait mine de m’ignorer. Je me demandais pourquoi il avait accepté de m’amener ici alors qu’il savait que je représentais une épine dans le pied de mon père et de son gouvernement. Lanton ne pouvait s’empêcher de jouer avec le feu. J’étais certaine qu’il faisait tout cela dans le but de tester mes limites. Il voulait voir jusqu’où je pouvais aller pour trahir les miens. Dans ce cas, il ne serait pas déçu.
Je prêtais une oreille attentive au discours sans parvenir à m’y accrocher bien longtemps. Toutefois, je restais alerte. À la première occasion, il me fallait tenter ma chance. Lorsque Lanton prit soudainement la parole, je sursautai malgré moi.
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Yaelle sourit avant de s’écarter. Je pus relâcher la tension de mes muscles.
— Je pourrais t’obtenir une arme, tu sais.
Je me figeai, imaginant mes mains tenir pareil instrument de mort.
— Tu ne seras pas obligé de t’en servir. Tu l’auras, juste au cas où.
La scène qui s’était déroulée cette nuit me revint en mémoire. Les coups qui pleuvaient sur moi, les menaces, la douleur, l’envie d’en finir… J’avais besoin de cette arme. Elle avait raison.
— Qu’est-ce que tu veux en échange ?
— De quoi mieux me vêtir ?
Esquissant un sourire, je tendis une main et Yaelle la saisit.
— Marché conclu.
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La tête agit pour son propre bien-être. Le cœur agit pour le bonheur des autres.
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