• L'entreprise se déshumanise quand elle grossit et nous avons besoin de satisfaire les fondamentaux que notre organisme réclame pour faire face à la charge de travail et au rythme qui s'accélère. Quand il n'y a pas de lien dans une équipe, le manager devient un concept qui n’a plus d'impact. La méconnaissance des collègues génère une position défensive et du travail en silos ; il est impossible d’embarquer les équipes quand les gens ne se connaissent pas.
• Le fantasme de l’entreprise automatisée ne marche pas. La conjoncture génère de la peur, du repli sur soi et de l’isolement. Les salariés se renferment dans leurs habitudes dans une position défensive, ils perdent l’intérêt pour la « vision globale » et ont le sentiment d’être ballottés.
• Les dirigeants comprennent également que c’est un levier de productivité : le manque de relations humaines est la première raison pour quitter son employeur, la résistance au travail en équipe est liée à un manque d’intérêt pour la prise en compte des effets collatéraux de son action sur les autres. Des individus reliés, ayant le sentiment d’appartenir à une communauté, font preuve de plus de tolérance, participent de façon honnête à la co-construction, collaborent avec curiosité, ont une meilleure qualité d’écoute, partagent l’information, gagnent du temps grâce à la spontanéité organisationnelle qui en découle et sont en meilleure santé.